“Je suis né le 29 octobre 1933 à Boghni, un village de colonisation situé au pied du massif du Djurdjura. Aujourd’hui, pour monter vers le complexe touristique de Tala Guilef (la Fontaine du sanglier), on passe obligatoirement par la route qui traverse Boghni, dans toute sa longueur et juste devant l’école où je suis né.”
Ali Zamoum est décédé hier des suites d’une longue maladie. Il s’est éteint à 3h du matin à l’hôpital Paul-Brousse, Villejuif de Paris. Il était âgé de 71 ans. Avant (...)
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Culture berbère
Toute l’actualité de la culture berbère et du combat pour la reconnaissance du Tamazight, langue officielle. Mais aussi, tout ce qui concerne le message porté par le printemps berbère.
Articles
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Ali Zamoum tire sa révérence
29 août 2004, par Hassiba -
Portrait d’une centenaire, Loundja d’Aït Yahia Moussa
18 août 2004, par Hassiba“Quand un vieux meurt, c’est une bibliothèque qu’on enterre”, ne cesse-t-on de répéter. En effet, il y a beaucoup de vérité dans cet adage s’il convient de le désigner de la sorte.
Dans nos différentes sorties dans les villages de la Kabylie profonde et plus précisément à Ath Houlhadj dans le arch d’Ath Yahia Moussa, nous avons eu vent d’une situation qui, sans doute, peut intéresser plus d’un : la doyenne du village est en vie. Elle a soufflé, dernièrement, sa 108e bougie. Il s’agit (...) -
Azazga : La Mecque de la restauration
28 août 2004, par HassibaPour ceux qui ne conçoivent pas le plaisir sans le plaisir de la table, le nom de la ville d’Azazga, localité riche par sa culture et son histoire, est aussi associé et intimement lié à tout ce qui se fait de mieux dans la gastronomie nationale.
A Azazga, entre deux restaurants il y a souvent un autre restaurant et tous rivalisent dans l’art de mitonner les plats. Et ce n’est pas un hasard si les cuisiniers de cette localité sont très recherchés par les restaurateurs des régions (...) -
La Kabylie refuse Abdelaziz Bouteflika
1er avril 2004, par HassibaA l’origine de cette remise en scène des protagonistes, l’irruption à Tizi Ouzou d’un hôte qualifié d’indésirable. “Bouteflika assassin".
Ulac smah ulac”, scandait la foule pleine de rancunes qui a déferlé tôt, hier, du quartier mythique des Genêts vers le centre-ville. “Nous l’empêcherons de rentrer à Tizi Ouzou”, avait averti la veille, Belaïd Abrika. Si le délégué de la CADC a perdu son pari, l’adhésion large à son appel a gâché la visite électorale du président-candidat dans la (...) -
La Kabylie fête Yennayer, le jour de l’an berbère
12 janvier 2005, par HassibaLa Kabylie, région d’Algérie qui réclame la reconnaissance de son identité culturelle et linguistique, s’apprête à fêter mercredi Yennayer, le jour de l’an berbère 2955 correspondant au 12 janvier, dont elle souhaite faire un jour férié.
Cette fête est traditionnellement marquée par un repas à base de volaille consommé, comme le veut la coutume, la veille en famille. Le repas doit être très copieux afin de laisser présager une année d’abondance. Autour d’un grand couscous, plat (...) -
Dda Ali : L’hommage du peuple au maquisard
4 septembre 2004, par HassibaDeuil et émotion à Ighil Imula ce jeudi, jour les funérailles de Ali Zamoum. Le village, qui a vu naître la Révolution de Novembre, il y a un demi-siècle, s’est mobilisé comme un seul homme pour rendre l’ultime hommage au “survivant”.
À l’entrée du village, cette banderole accueille fièrement les visiteurs : “Une vie, un combat au service de l’Algérie.” Les funérailles seront simples à l’image de ce qu’était Zamoum l’humaniste. Plusieurs personnalités ont fait le déplacement à Tizi (...) -
Khaled Guermah : “Ma dignité n’est pas à vendre !”
18 avril 2004, par Hassiba18 avril 2001/18 avril 2004. Il y a trois ans, jour pour jour, disparaissait tragiquement le jeune Guermah Massinissa, tué par balles, rappelons-le, dans l’enceinte même de la brigade de gendarmerie de Béni Douala.
Si le gendarme qui a lâchement ôté la vie au jeune lycéen de Béni Douala jouit, aujourd’hui, de la liberté, il n’en demeure pas moins que les Ath-Douala, tout comme la Kabylie profonde, n’arrivent toujours pas à oublier une telle tragédie qui avait déclenché les douloureux (...) -
L’artiste Brahim Izri n’est plus
5 janvier 2005, par HassibaBrahim Izri n’est plus. Mort d’un cancer du colon, la cinquantaine à peine entamée. Né un 12 janvier 1954, jour de Yennayer à Ath Lahcène chez les Ath Yenni (Tizi Ouzou).
Au moment où Mohya, cet autre grand homme de culture kabyle, rendait l’âme, il était lui-même terrassé par la maladie qui l’avait cloué sur un lit d’hôpital depuis quelques mois déjà. Un autre nom disparaît à l’orée de cet an 2005. Il s’est éteint ce 3 janvier à l’hôpital Hôtel-Dieu à Paris, en début de soirée, vers (...) -
Poésie kabyle : Les poétesses de l’espoir
4 mai 2004, par nassimCes trois lyres amazighes s’appellent Mekioussa Akimine, dite Sonia, Lynda Khoudache et Mme Kamel. Nous les avons rencontrées toutes les trois au centre d’information et d’animation de la jeunesse, à l’occasion de la rencontre nationale du livre et du multimédia amazigh.
Deux d’entre elles ont déjà trouvé un éditeur, la 3e, en l’occurrence Mme Kamel est à la recherche de fonds pour éditer. Pour Sonia, l’écriture est un refuge contre la dureté de la vie et un moyen de lutte contre une (...) -
Tamazight : Pour une conférence nationale sur la question linguistique (2e partie)
2 novembre 2004, par HassibaEn Algérie, les événements d’avril 1980 sont arrivés pour marquer la rupture avec une période de l’histoire imprégnée par un volontarisme aveugle, une vision surréaliste de la nation, l’autoritarisme absolu et la résignation d’une société épuisée par des années de guerre, de misères et souffrances.
Le 20 avril, moment de reprise de l’initiative historique par un peuple mal considéré, exclu par une caste révolutionnaire piégée dans des luttes de leadership, est l’expression d’un besoin (...)