Le code de la famille a 20 ans. Les femmes algériennes subissent depuis deux décennies les dispositions discriminatoires de ce texte. Elles sont nombreuses aujourd’hui à errer en compagnie de leurs enfants et à affronter quotidiennement le côté obscur de la société.
C’est le 9 juin 1984 que l’APN, sous la présidence de Rabah Bitat, a décidé d’octroyer à la femme algérienne un statut de mineure. Le contenu du texte a été tenu secret ainsi que son adoption. De tous les textes (...)
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Code de la Famille
Articles
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Genèse du code de la famille en Algérie
9 juin 2004, par Hassiba -
Code de la famille : Le ouali, une polémique inutile
24 août 2004, par HassibaLes réformateurs du code de la famille ont estimé devoir abolir l’obligation du ouali pour la validité du mariage de la femme.
Le ouali tierce personne qui donne ou exprime le consentement pour le mariage d’une femme majeure ou mineure. Règle religieuse et/ou tradition séculaire (?) sa présence et son aval est une condition de validité du mariage. Dans l’exposé des motifs, il est affirmé que cette obligation est un usage algérien ; ce qui est complètement faux, cette règle est observée (...) -
Le combat continue pour la femme algérienne
24 février 2005, par nassimElles considèrent que le projet est vidé de sa substance à travers le maintien d’une telle disposition qui fige la femme algérienne dans le statut de mineure.
Après avoir milité pendant une vingtaine d’années pour l’annulation du code de la famille, voté par l’Assemblée nationale FLN en 1984, les animatrices du mouvement féminin ont accepté de tempérer leurs exigences. Les amendements proposés par la commission mise en place par la chancellerie durant l’hiver 2004 constituaient, à leurs (...) -
Algérie : Vers un code de la famille plus favorable aux femmes
28 septembre 2004, par HassibaL’Algérie s’apprête à adopter un code de la famille plus favorable aux femmes algériennes malgré la forte opposition des intégristes islamistes.
A défaut d’être supprimé, le code algérien de la famille - dénoncé comme "code de l’infamie" par des associations féminines - va être profondément modifié dans un sens plus favorable à la femme, désormais considérée, dans plusieurs domaines, comme l’égale de l’homme. Le jour du mariage civil, en particulier, le consentement du père de la future (...) -
Code de La Famille : 20 ans après
8 mars 2004, par HassibaSuppression du tutorat, responsabilité parentale partagée, droit de la femme divorcée au logement... Ces propositions seront présentées pour adoption au Parlement.
Le printemps qu’augure ce 8 mars sera-t-il fleuri d’espoirs ? Depuis 20 ans, cette date anniversaire du combat des suffragettes a toujours constitué une sombre commémoration dans notre pays. Pendant deux décennies, les femmes ont enduré une loi scélérate - le code de la famille promulgué en 1984 par le président Chadli (...) -
Les répudiées de la République
11 juin 2004, par HassibaUne étonnante cohabitation du droit français et du code de la famille algérien le permet : la procédure de répudiation est applicable en France à des femmes immigrées. Témoignages.
Hormis un poster de La Mecque, les seules photos qui ornent son salon sont celles du mariage de sa fille Sonia, posant tour à tour en costume kabyle à broderies dorées et en robe blanche à la française.
Dans cet immeuble de la banlieue de Lyon, qu’elle n’a jamais quitté depuis son arrivée en France, il y a (...) -
La modification ou l’abrogation du code de la famille sont inévitables
12 septembre 2004, par HassibaEn Algérie, lorsqu’il s’agit des droits de la femme, question sensible pour certains enjeu politique, pour d’autres, il est demandé aux associations féminines de ne pas faire de la surenchère. Nous n’en ferons pas.
Mais il est difficile de se taire, il est difficile de ne pas s’impliquer dans le débat qui concerne notre statut et notre devenir dans la famille. C’est même un devoir pour nous en tant que citoyennes d’intervenir et de dire notre pensée à ceux qui s’arrogent le droit de (...) -
La violence à l’égard des femmes en Algérie
29 avril 2004, par nassimLa violence à l’égard des femmes en Algérie atteint un seuil critique, selon une étude menée par les services de la police, de la justice, de la santé et l’association algérienne SOS Femmes en détresse durant le premier semestre 2003.
Le groupe de recherche "Violences à l’encontre des femmes", créé à l’Institut national de santé publique (INSP) en 1995, a traité les premiers résultats de cette enquête nationale, indique mercredi le quotidien "El Watan".
Les résultats définitifs de (...) -
Le code de la famille, qui s’inspire du Coran, ne doit pas être changé
21 mars 2004, par HassibaL’épouse de Abdallah Djaballah sort de l’ombre à l’occasion de la campagne électorale. Dans sa maison, à Draria, gardée jour et nuit par des policiers en tenue, elle reçoit des journalistes nationaux et même étrangers.
C’est bien la première fois que la conjointe du politique s’exprime devant la presse. L’occasion est à saisir pour pénétrer la sphère privée d’un islamiste radical. “Nous vivons comme tout le monde”, nous dira d’emblée Fatima Djaballah. “Écrivez plutôt Oum Mossâab [le (...) -
L’avant-projet de loi amendant le code de la famille finalisé
20 août 2004, par HassibaBeaucoup d’encre a coulé. Des années de combat du mouvement féminin. Plus de vingt ans de protestation, contestation, dénonciation et occupation des rues et des espaces publics pour revendiquer la citoyenneté à part entière des femmes et leur égalité devant la loi avec les hommes.
Une égalité que d’aucuns, dont l’idéologie rétrograde n’a d’égal que leur acharnement à maintenir plus de la moitié de la société à leurs pieds, ont assimilé à une volonté des femmes d’épouser quatre hommes. (...)