Une étonnante cohabitation du droit français et du code de la famille algérien le permet : la procédure de répudiation est applicable en France à des femmes immigrées. Témoignages.
Hormis un poster de La Mecque, les seules photos qui ornent son salon sont celles du mariage de sa fille Sonia, posant tour à tour en costume kabyle à broderies dorées et en robe blanche à la française.
Dans cet immeuble de la banlieue de Lyon, qu’elle n’a jamais quitté depuis son arrivée en France, il y a (...)
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Code de la Famille
Articles
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Les répudiées de la République
11 juin 2004, par Hassiba -
Code de la Famille : Un enfant dans le dos de la Constitution
6 janvier 2005, par Hassiba« La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune [...]
Pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, les contributions de la femme et de l’homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les tâches pénibles ; de même elle doit donc avoir part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l’industrie », lit-on en substance dans (...) -
L’injustice en héritage en Algérie
22 janvier 2005, par HassibaEn Algérie, le code de la famille comme le droit coutumier sont utilisés pour dépouiller les femmes des biens qui devraient leur être légués.
Tout commence dans un taxi. Entre autres papotages, le chauffeur, qui fait monter dans sa voiture l’une de ses connaissances, engage la conversation sur un sujet visiblement irritant : “Te souviens-tu de notre ancienne voisine. Figure-toi que ses beaux-fils lui ont “dévoré” sa fortune et l’ont dépossédée des biens qu’elle a concédés à leur défunt (...) -
La modification ou l’abrogation du code de la famille sont inévitables
12 septembre 2004, par HassibaEn Algérie, lorsqu’il s’agit des droits de la femme, question sensible pour certains enjeu politique, pour d’autres, il est demandé aux associations féminines de ne pas faire de la surenchère. Nous n’en ferons pas.
Mais il est difficile de se taire, il est difficile de ne pas s’impliquer dans le débat qui concerne notre statut et notre devenir dans la famille. C’est même un devoir pour nous en tant que citoyennes d’intervenir et de dire notre pensée à ceux qui s’arrogent le droit de (...) -
Code de la famille : Le ouali, une polémique inutile
24 août 2004, par HassibaLes réformateurs du code de la famille ont estimé devoir abolir l’obligation du ouali pour la validité du mariage de la femme.
Le ouali tierce personne qui donne ou exprime le consentement pour le mariage d’une femme majeure ou mineure. Règle religieuse et/ou tradition séculaire (?) sa présence et son aval est une condition de validité du mariage. Dans l’exposé des motifs, il est affirmé que cette obligation est un usage algérien ; ce qui est complètement faux, cette règle est observée (...) -
Algérie : Vers un code de la famille plus favorable aux femmes
28 septembre 2004, par HassibaL’Algérie s’apprête à adopter un code de la famille plus favorable aux femmes algériennes malgré la forte opposition des intégristes islamistes.
A défaut d’être supprimé, le code algérien de la famille - dénoncé comme "code de l’infamie" par des associations féminines - va être profondément modifié dans un sens plus favorable à la femme, désormais considérée, dans plusieurs domaines, comme l’égale de l’homme. Le jour du mariage civil, en particulier, le consentement du père de la future (...) -
Genèse du code de la famille en Algérie
9 juin 2004, par HassibaLe code de la famille a 20 ans. Les femmes algériennes subissent depuis deux décennies les dispositions discriminatoires de ce texte. Elles sont nombreuses aujourd’hui à errer en compagnie de leurs enfants et à affronter quotidiennement le côté obscur de la société.
C’est le 9 juin 1984 que l’APN, sous la présidence de Rabah Bitat, a décidé d’octroyer à la femme algérienne un statut de mineure. Le contenu du texte a été tenu secret ainsi que son adoption. De tous les textes (...) -
Algérie : Les 20 ans du code de la famille
9 juin 2004, par HassibaDerrière ses grands yeux verts se cache un regard terriblement triste. Le visage ridé, surmonté d’un foulard cachant totalement ses cheveux et serrant dans ses bras son fils, âgé de 16 ans, Zohra est cette femme à laquelle les passants et les riverains de la rue Hassiba Benbouali (à Alger) se sont habitués.
Une cage d’escalier comme gîte, du papier carton comme matelas et des couvertures sales, Zohra a passé plus de six longues années dans la rue. Elle refuse de nous décliner son (...) -
Code de La Famille : 20 ans après
8 mars 2004, par HassibaSuppression du tutorat, responsabilité parentale partagée, droit de la femme divorcée au logement... Ces propositions seront présentées pour adoption au Parlement.
Le printemps qu’augure ce 8 mars sera-t-il fleuri d’espoirs ? Depuis 20 ans, cette date anniversaire du combat des suffragettes a toujours constitué une sombre commémoration dans notre pays. Pendant deux décennies, les femmes ont enduré une loi scélérate - le code de la famille promulgué en 1984 par le président Chadli (...) -
La violence à l’égard des femmes en Algérie
29 avril 2004, par nassimLa violence à l’égard des femmes en Algérie atteint un seuil critique, selon une étude menée par les services de la police, de la justice, de la santé et l’association algérienne SOS Femmes en détresse durant le premier semestre 2003.
Le groupe de recherche "Violences à l’encontre des femmes", créé à l’Institut national de santé publique (INSP) en 1995, a traité les premiers résultats de cette enquête nationale, indique mercredi le quotidien "El Watan".
Les résultats définitifs de (...)