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Le Maroc satisfait du rapport de l’ONU

mardi 25 avril 2006, par Rédaction

Le Maroc a bien accueilli le rapport de Kofi Annan qui préconise des négociations directes entre le royaume chérifien et le Polisario pour trouver une solution définitive au conflit du Sahara Occidental.

Le Conseil de sécurité doit faire tout son possible pour contribuer au lancement des négociations entre le Maroc et le Front POLISARIO, estime Kofi Annan.

« La balle est dans le camp algérien qui soutient le Front Polisario », assure Bayane al Yaoum, affirmant que le rapport de Kofi Annan rend « impossible la réalisation des visées utopiques des séparatistes et affirme la pertinence de la position marocaine ». Pour l’Opinion, le rapport « enterre définitivement le plan Baker II et écarte toute solution imposée ». Il privilégie « la négociation directe entre toutes les parties [...] ce qui conforte la démarche actuelle du Maroc ». Pour sa part, Aujourd’hui le Maroc estime qu’« il n’y aura pas d’Etat croupion au Maghreb », ajoutant que « tout tourne autour d’une autonomie sous souveraineté marocaine ».

Enfin, le journal islamiste Attajdid assure de son côté qu’« il ne peut y avoir de règlement de la tension artificielle sans un accord entre le Maroc et l’Algérie ». « L’unique [...] solution de la question du Sahara passe par un changement d’attitude de l’Algérie qui se dresse contre l’intégrité territoriale marocaine », ajoute ce quotidien. Au-delà des lectures orientées du rapport de Annan, les confrères marocains semblent faire fi de la volonté du Conseil de sécurité qui doit se réunir aujourd’hui pour discuter de la question sahraouie.

A ce propos, si le Sahara occidental figure dans l’agenda du Conseil de sécurité, c’est justement parce qu’il s’agit d’une question de décolonisation. Au-delà de ce que décidera le Conseil de sécurité, il existe dans les territoires sahraouis un peuple qui revendique son indépendance, ce que semblent omettre les éditorialistes marocains. Si tel n’était pas le cas, c’est-à-dire si, dans les territoires sahraouis, il n’y avait que des Marocains ou des populations favorables aux thèses marocaines, pourquoi le Maroc a-t-il si peur d’un référendum libre devant confirmer la « marocanité » du Sahara occidental comme le revendique Rabat ?

Synthèse de Mourad, algerie-dz.com
D’après la Tribune