La RASD veut négocier avec le Maroc

Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, a invité « le gouvernement du Maroc à œuvrer ensemble au règlement des problèmes concernant le conflit autour du Sahara occidental ». Dans un discours, prononcé lors de la cérémonie de couronnement de la caravane politico-culturelle de soutien au peuple sahraoui, il a appelé les responsables marocains à « travailler la main dans la main avec l’ensemble des pays frères du Maghreb arabe pour édifier l’avenir tant espéré par nos peuples dans le cadre du respect mutuel et à consacrer nos énergies au service du développement et de la stabilité ». S’adressant par ailleurs au peuple marocain, le président de la RASD lui a demandé de « se tenir aux côtés du peuple sahraoui dans sa lutte pour son autodétermination ». « Nous saluons en lui, a-t-il ajouté, ses voix appuyant la légalité, dénonçant la répression sauvage contre les civils sahraouis isolés et demandant le respect des libertés fondamentales, à leur tête le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».

Toujours sur la même lancée et près avoir rappelé les différentes étapes visant le règlement de cette question, M. Abdelaziz a conclu en précisant « qu’aucune chose ne remplacerait la tenue d’un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui ». Présent lui aussi lors de cette cérémonie, Pierre Galland, président de la Coordination internationale de soutien au peuple sahraoui, s’est dit « optimiste » quant au règlement du problème sahraoui. Dans une déclaration à la presse, Pierre Galland, qui se trouve à Tlemcen dans le cadre d’une caravane de solidarité avec le peuple sahraoui, a mis l’accent sur « la reprise, par l’Europe, de son aide humanitaire au peuple sahraoui », ainsi que sur « l’octroi, par le gouvernement italien, d’un don de 2 millions d’euros au profit des réfugiés sahraouis à travers le Programme alimentaire mondial (PAM) ». La solution finale du dossier du Sahara occidental réside, selon lui, dans « l’application par le Maroc des décisions de l’ONU et des résolutions du Conseil de sécurité » et, en premier lieu, dans « la tenue du référendum d’autodétermination ». Une solution que le Maroc persiste à refuser.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie