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L’impasse entre le Maroc et le Polisario ?

samedi 21 avril 2007, par Samir

Devant l’intransigeance du Maroc et du Front Polisario sur le Sahara Occidental, Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU, tente de faire le médiateur.

Le Maroc et le Polisario appelés à négocier

Dans la même veine que celle de son prédécesseur, Kofi Annan, le rapport de Ban Ki-Moon passe au plus urgent : l’appel à une autre rallonge de six mois du mandat de la Minurso dont la présence, écrit-il, « reste essentielle pour le maintien du cessez-le-feu entre le Maroc et le Polisario au Sahara Occidental ». A défaut de pouvoir mettre en oeuvre ce que prévoit sa propre dénomination : « la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental », la Minurso continue d’être investie du rôle de veiller au « gel » du conflit. En matière de solution, le SG de l’ONU, tout comme son prédécesseur, ne voit que deux possibilités : le maintien du statu quo actuel de manière « indéfinie » ou bien « des négociations sans conditions préalables entre les parties, qui auraient pour objectif de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable permettant d’assurer l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ».

Cette voie reste problématique du fait que l’accord n’existe pas « sur la manière de permettre au peuple du Sahara Occidental d’exercer son droit à l’autodétermination ». Comment, en effet, assurer l’exercice du droit à l’autodétermination, à nouveau réaffirmé, alors que les termes de l’impasse sont, encore une fois, clairement posées ? Le secrétaire général de l’ONU est resté prudent sur le « plan d’autonomie » proposé par le Maroc et les dernières propositions du Polisario, en déclarant accueillir « favorablement tout effort que les parties déploient en vue de parvenir à une solution juste et mutuellement acceptable qui permettrait d’assurer l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ». En fait -à moins d’un chamboulement, plutôt improbable, de la position du Conseil de sécurité qui adouberait le plan marocain, le secrétaire général de l’ONU ne voit de déblocage possible que par des négociations directes « de bonne foi et sans conditions préalables », entre le Maroc et le Polisario.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran