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Un intégriste expulsé vers l’Algérie
vendredi 5 août 2005, par
Un intégriste algérien a été expulsé vers l’Algérie dans un bateau au départ de Marseille. D’après le communiqué du ministère français de l’interieur, l’islamiste renvoyé, Amar Heraz, serait lié à des réseaux terroristes.
L’intégriste algérien M. Heraz, expulsé vers l’Algérie, avait été condamné le 22 janvier 1999 par le tribunal correctionnel de Paris à dix-huit mois de prison et à une interdiction définitive du territoire, pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, précise le ministère.
Interpellé à nouveau en avril dernier, écroué et condamné à une peine d’emprisonnement pour entrée illégale sur le territoire national et usage de faux, il a été « éloigné vers l’Algérie dès sa sortie de prison ».
Le 29 juillet, un ressortissant algérien de 35 ans, Reda Ameuroud, repéré par les services de renseignement pour ses appels au djihad aux abords d’une mosquée parisienne, avait été expulsé du territoire français.
Le 23 juillet, un autre Algérien, Abdelhamid Aissaoui, 41 ans, présenté comme un « imam occasionnel » de Lyon, avait aussi été « éloigné » vers l’Algérie. Cet homme avait été condamné à quatre ans de prison pour sa participation à la tentative d’attentat contre le TGV à Chasse-sur-Rhône en 1995.
En juillet, le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy avait prévenu qu’une « dizaine » de personnes, signalées pour promouvoir un discours islamiste radical, « seraient renvoyées dans leur pays d’origine d’ici à la fin du mois d’août ». M. Sarkozy a précisé qu’il voulait ainsi « agir contre ces prédicateurs radicaux qui peuvent influencer des plus jeunes ou des esprits fragiles ».
D’après AP