Accueil > INTERNATIONAL > SMSI de Tunisie : la controverse

SMSI de Tunisie : la controverse

mercredi 16 novembre 2005, par Céline

Le Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) qui s’ouvre mercredi à Tunis en Tunisie, suscite de nombreuses interrogations et réserves de la part d’ONG qui dénoncent les atteintes aux libertés individuelles et à la liberté d’expression.

La gouvernance d’Internet devrait être discuté lors du SMSI de Tunis, Tunisie.

Dans des déclarations diffusées sur internet, de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) accusent le président tunisien Zine ben Ali d’être à la tête d’un régime répressif et remettent en cause la légitimité de la Tunisie à accueillir le forum qui se déroule de mercredi à vendredi sous l’égide de l’Onu.

Le gouvernement tunisien "compromet les chances de succès de ce sommet par une politique délibérée de violations massives des droits de l’homme", affirme Echange international de la liberté d’expression (IFEX), un réseau d’associations militant pour la liberté de la presse et comptant parmi ses membres les plus grandes ONG des pays riches et des pays pauvres.

La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, basée à Paris, et l’Organisation mondiale contre la torture reprochent à la police tunisienne d’avoir passé à tabac la semaine dernière plusieurs personnes qui participaient à un rassemblement pacifique en faveur d’un avocat tunisien emprisonné pour ses écrits sur internet.

De son côté, Tunis rejette catégoriquement toute accusation de violation des droits de l’homme ou de contrôle du contenu des médias électroniques ou traditionnels.

Le sommet de Tunis, le deuxième du genre, vise à promouvoir l’usage des dernières technologies de l’information et de la communication afin d’accélérer le développement des pays pauvres. La première édition s’était tenue à Genève en 2003.

Synthèse de Céline
D’après Reuters