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Possible accord sur le budget européen

vendredi 16 décembre 2005, par Bilal

Fortement critiquée, la Grande Bretagne de Tony Blair tente de trouver un accord sur le budget de l’Europe élargie de 2007 à 2013, et se dit prête à accepter une baisse conséquente de son rabais.

Tony Blair tente d’arracher un accord sur le budget européen.

Même si la présidence britannique de l’UE doit encore présenter dans la soirée une proposition globale à prendre ou à laisser, plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement se sont déjà prononcés de manière positive sur les négociations.

"Aujourd’hui, les négociations nous ont dans une large mesure menés près d’un accord", a déclaré le Premier ministre polonais Kazimierz Marcinkiewicz, dont l’entourage brandissait toutefois une menace de veto si certaines revendications polonaises n’étaient pas totalement satisfaites.

Jacques Chirac a jugé "positives" les négociations et a estimé que les Vingt-Cinq s’orientaient vers une "solution" sur la clé du compromis, le "chèque" britannique, dont le mécanisme spécial serait progressivement "aboli à partir de 2013".

Cette mesure, qui découle d’une proposition franco-allemande présentée avec le soutien de l’Espagne, de l’Italie, du Luxembourg et de la Pologne, est "lourde de conséquences pour la Grande-Bretagne, mais elle est essentielle pour ce qui concerne notre vision de l’Europe de demain", a-t-il plaidé.

"Tous les éléments d’un accord sont présents", a estimé le Premier ministre irlandais Bertie Ahern.

Son optimiste était relayé par plusieurs délégations, dont la Grande-Bretagne, qui abattra ses cartes une fois certaine d’être soutenue par tous les Etats membres de l’UE.

"Nous ne mettrions pas une proposition sur la table si nous ne pensions pas qu’il y a une sérieuse chance d’accord", a expliqué un diplomate britannique mêlé aux négociations.

Les grands pays de l’Union européenne, et au premier chef l’Allemagne d’Angela Merkel, ont joué un rôle au moins aussi important que la Grande-Bretagne dans le déblocage.

Pour la première fois, Londres a maintenant accepté de remettre en cause son rabais en prenant en charge une partie des coûts de l’élargissement sans exiger de changement de la PAC avant la fin de la période budgétaire, tout en le souhaitant.

Synthèse de Billal
D’après Reuters