Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal répliquent

"La droite est peu regardante sur les méthodes, ce n’est pas une surprise. Malgré les mauvais coups, nous devons tenir le niveau et la qualité du débat et des valeurs que nous défendons", a déclaré la candidate socialiste Ségolène Royal lors d’un meeting électoral en Martinique au soir de la révélation d’un canular de l’humoriste Gérald Dahan, considéré comme proche de l’UMP et sympathisant de Nicolas Sarkozy.

"Si nous voulons tirer la France vers le haut alors tirons le débat public vers le haut. Ne soyons pas complices d’une dégradation du débat politique", a-t-elle exhorté, en allusion nouveau aux enquêtes des Renseignements généraux dont auraient fait l’objet ses proches. Ségolène Royal s’en est également prise, sans le nommer, au président Jacques Chirac, symbole à ses yeux "de l’exemple de la transgression qui vient d’en haut et qui reste impuni".

"Je sais (que) rien ne me sera épargné par des adversaires qui, ne veulant pas débattre au fond, trouvent tellement plus facile de chercher à discréditer plutôt qu’argumenter", a de son côté affirmé le ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy lors d’un déplacement à Poitiers. "J’ai une haute idée de la fonction présidentielle. C’est pourquoi je me soumettrai durant toute cette campagne à une exigence éthique avec laquelle je ne transigerai pas", a-t-il poursuivi.

Synthèse de Samir
D’après ATS