Les réserves d’hydrocarbures de l’Algérie sous-estimées

Invité au forum d’El Moudjahid, le ministre de l’énergie Chakib Khelil a indiqué que le sous-sol algérien est sous-exploité. Il donne la moyenne d’une dizaine de puits par 10 000 km2 contre 100 puits par 10 000 km2 dans d’autres pays. Selon lui, personne ne peut avancer si les réserves en hydrocarbures de l’Algérie vont doubler ou tripler à l’avenir. Du pétrole et du gaz, selon lui, il en restera pour les futures générations. Car, il y a un grand potentiel à découvrir. S’il a été réalisé 18 découvertes en 2006, le bilan en est de 16 découvertes d’hydrocarbures à ce jour. Quant à la rationalisation de ces réserves, le ministre répond : “On ne peut pas cacher ou réduire l’exploitation de ces ressources car cela risque de baisser les revenus dont l’Algérie a besoin.”

La meilleure solution pour les générations futures est, suggère-t-il, de diversifier l’économie nationale et de générer des richesses en dehors des hydrocarbures. Concernant, la création d’une Opep de gaz, le premier responsable du département de l’Énergie souligne qu’un forum des pays exportateurs de gaz a été créé. Un groupe de travail conduit par les Russes a engagé une réflexion sur les conditions indispensables pour la mise en œuvre de ce projet. Il fera part de ses propositions lors de la prochaine réunion prévue à Moscou. Le ministre affirme que l’Algérie est classée premier producteur de pétrole et de gaz dans le bassin méditerranéen. En 2006, le pays a exporté 62 milliards de m3 de gaz dont 60% via des gazoducs et 40% par méthaniers sous forme de gaz naturel liquéfié. Les capacités d’exportation de gaz naturel de Sonatrach sont de l’ordre de 38 milliards de m3, mais elles atteindront 45 milliards de m3 à court terme. Ses capacités sont de 27 milliards de m3 pour le GNL.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté