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Les pays arabes croulent sous les pétrodollars

samedi 19 mai 2007, par Bilal

Les pays arabes producteurs de pétrole y compris l’Algérie ont engrangé près de 400 milliards de dollars en exportations pétrolières en 2006.

Le pétrole enrichit les pays arabes producteurs.

La hausse des recettes des exportations de pétrole en 2006, qui survient pour la quatrième année consécutive, fait suite aux bonds de 40,8 % en 2004 et de 43,5 % en 2005, est la conséquence, d’une part, de la forte augmentation des prix du pétrole qui ont grimpé, pour la moyenne des prix du panier OPEP, de 24,36 dollars le baril en 2002 à 61,08 en 2006 et, d’autre part, de l’accroissement des exportations des pays arabes qui ont enregistré une augmentation de 21,2 % sur la période 2002-2006 », selon le magazine Pétrole et gaz arabes (PGA). L’éditorialiste de PGA, M. Nicolas Sarkis, prévoit que cet afflux de capitaux dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord devrait s’amplifier dans les années à venir à cause, notamment, de l’accroissement des besoins énergétiques mondiaux et de l’expansion inévitable des exportations pétrolières des pays arabes, auxquels s’ajoutent les exportations de gaz naturel et de produits pétrochimiques.

M. Sarkis considère que « le défi auquel ces pays sont désormais confrontés ne réside pas dans la nécessité de trouver des marchés pour leurs exportations d’hydrocarbures, mais dans la possibilité de développer suffisamment, et à temps, leurs capacités de production pour répondre à la demande mondiale ». Les investissements des pays arabes dans le secteur de l’énergie nécessitent 345 milliards de dollars entre 2007 et 2011, selon la même source qui cite Arab Petroleum Investments Corporation (Apicorp). Dans les années à venir, les pays arabes bénéficieront, en plus des revenus générés par les exportations d’hydrocarbures, d’importants capitaux étrangers destinés au financement de leurs projets énergétiques, sous forme de participations directes ou de prêts. Ces projets requièrent, sur la période 2007-2011, des investissements totalisant 394,7 milliards de dollars, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dont 345,1 milliards dans les pays arabes et 49,6 milliards en Iran. « Sur ce total, 181 milliards de dollars, soit 45,8 % des besoins d’investissements, seraient affectés à des projets gaziers, 152,6 milliards (38,7 %) à des projets pétroliers et 61,2 milliards (15,5 %) à la génération d’électricité », précise Apicorp.

Synthèse de Billal, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant