Les ambitions de Sonatrach en Algérie

Organisée par la division recherche et développement de Sonatrach, cette rencontre de deux jours regroupe des ingénieurs et des chercheurs de Sonatrach, des universitaires et des experts algériens et internationaux dans le domaine de la géologie pétrolière en Algérie. Dans une allocution lue par son représentant, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a souligné que cette rencontre constituait « incontestablement une opportunité d’enrichissement mutuel entre le monde universitaire et les différents acteurs opérant dans nos domaines d’activité ».

Elle « coïncide avec le lancement de projets importants pour le redéploiement de la fonction recherche et développement que la compagnie entend positionner dans sa véritable dimension, à savoir un facteur de développement », a-t-il ajouté. « Le rôle de la recherche et de développement dans le secteur des hydrocarbures en Algérie, est primordial car, c’est sur cette activité que repose la maîtrise et l’exploitation rationnelle et efficace de nouvelles technologies et procédés d’exploitation », a dit M. Khelil en insistant sur la nécessité que cette recherche soit « intégrée à la gestion et à la stratégie globale de l’entreprise ». « Les projets et les thèmes traités doivent impérativement fournir des réponses concrètes, efficaces et autant que possible rapides aux problèmes posés dans les chantiers et dans les structures opérationnelles de l’entreprise » (Sonatrach), a-t-il souligné.

A cet égard, il a indiqué que Sonatrach était « en train de se doter d’un outil approprié de management de la recherche qui pourrait à terme utiliser de façon optimale, l’ensemble de ses ressources humaines ainsi que celles des institutions de recherche universitaires, nationales et internationales ». Après avoir relevé que Sonatrach était à « une étape cruciale » de son évolution, il s’est dit « confiant » dans la capacité de ses ingénieurs, chercheurs, et spécialistes à « tirer profit de cette situation en se montrant aptes à relever les défis de la concurrence ». « Les ingénieurs et chercheurs sont des piliers dans ce domaine et s’ils sont placés au premier rang, leur apport sera forcément positif », a-t-il insisté.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après Le Jour d’Algérie