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Le dictateur Bachar Al-Assad fait sombrer la Syrie

lundi 20 juin 2011, par Rédaction

Le dictateur Bachar Al-Assad a massacré des centaines de civils syriens et refuse tout compromis avec l’opposition démocratique en Syrie.

Le dictateur Bachar Al-Assad fait sombrer la Syrie.

Ce qui se passe actuellement en Syrie défie les esprits les plus « pervers ». Comment expliquer ce terrible aveuglement d’un régime qui avait les possibilités d’organiser un changement pacifique, où le salut, voire la reconversion de ses membres pouvaient être assurés, mais qui a choisi délibérément de déclencher une guerre générale contre sa population ? Ce paysage de tentes blanches alignées en Turquie, où des Syriens terrorisés viennent se réfugier avec femmes et enfants, est l’illustration d’une démarche perverse d’un régime qui a décidé, avec une démesure caricaturale, qu’il était le pays. Et qui pousse les habitants, par la terreur, à le quitter. Bachar Al-Assad aurait pu organiser le passage en douceur vers une nouvelle étape. Mais c’était avant que tant de sang ne coule. Il a voulu reproduire la répression « exemplaire » de Hamma, menée par son père Hafedh Al-Assad contre les Frères musulmans et qui a fait entre 15.000 et 20.000 morts.

Bachar Al-Assad s’est trompé d’époque et de peuple. Il y a aujourd’hui de la répression, mais elle n’est plus « exemplaire ». Elle crée au contraire plus de contestation et plus de détermination. Le régime syrien, ne connaissant pas d’autre langage que celui de la force, a décidé d’aller vers l’escalade. Bachar Al-Assad accule les Syriens et cherche à les priver de leur pays. Les Syriens désormais ne cherchent plus à comprendre ce qui se passe dans la tête d’un « jeune » président présumé instruit. C’est qu’il n’y a rien à comprendre. Bachar Al-Assad n’est désormais plus un élément de la solution, il est un des premiers éléments du problème. Au Liban, en écho à ce qui se passe en Syrie, des affrontements ont eu lieu entre alaouites (auxquels appartient Bachar Al-Assad) et sunnites. Un régime qui a choisi de dialoguer par le feu avec le peuple et qui n’éprouve aucune honte à ce que ses citoyens fuient par milliers dans un pays voisin, n’hésitera pas jouer sur tous les registres, y compris à allumer les feux des conflits confessionnels. La situation en Syrie est d’une extrême gravité.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après le Quotidien d’Oran