Accueil > ECONOMIE > Le baril de pétrole à près de 82 dollars favorise l’Algérie

Le baril de pétrole à près de 82 dollars favorise l’Algérie

mercredi 19 septembre 2007, par Rédaction

Le prix du baril de pétrole a atteint un record à près de 82 dollars à New York, une hausse qui devrait satisfaire l’Algérie et les autres membres de l’OPEP.

L’Algérie est un gros exportateur de pétrole.

Vers 22h30 GMT, le baril de "light sweet crude" pour livraison en octobre, côté à New York, prenait 49 cents à 81,06 dollars, lors des échanges électroniques par rapport au prix de clôture de la séance du New York Mercantile Exchange (Nymex) enregistré quelques heures auparavant. Il avait atteint un peu plus tôt un sommet à 81,18 dollars. Le baril de brut avait franchi mercredi le seuil des 80 dollars pour la première fois depuis le début de sa cotation à New York. Les records ne font que s’enchaîner depuis. Par ailleurs, les craintes de pénurie sont toujours présentes, malgré la fin de la driving season : les stocks de pétrole brut publiés la semaine dernière ont tiré la sonnette d’alarme. Dans son dernier rapport hebdomadaire, le département américain de l’Energie (DoE) a alerté le marché en annonçant une baisse de 7,1 millions de barils des stocks américains de brut lors de la semaine achevée le 7 septembre.

A quelques semaines de l’hiver, le marché juge insuffisant l’approvisionnement du marché en or noir, et ce malgré la décision de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (Opep) d’augmenter sa production journalière de 500 000 barils. L’Opep pensait stopper la flambée des prix en agissant ainsi, mais c’est l’effet inverse qui s’est produit. Les marchés ont jugé trop tardive et trop faible la hausse de production. Désormais, les investisseurs se focalisent davantage sur le déséquilibre entre l’offre et la demande. D’ailleurs, une source du cartel a confié, hier, que "si le prix élevé dure plus de 15 à 20 jours, il y aura au moins des consultations entre les ministres", concernant un possible relèvement de son plafond de production. Les analystes de Goldman Sachs ont pour leur part relevé, dans une note de recherche, leur prévision du prix du baril pour fin 2007 à 85 dollars, contre 72 dollars auparavant, "avec des risques importants de pics au-dessus de 90 dollars le baril".

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Maghreb