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Le GSPC introduit des armes en Algérie depuis le Sahel

samedi 2 juin 2007, par Souad

Les frontières du sud de l’Algérie sont utilisées par les terroristes du GSPC pour introduire des armes depuie le Sahel où le trafic d’armes est répandu.

Le trafic d’armes se répand en Algérie

Des armes de guerre venant des pays du Sahel, et spécialement du Niger, du Mali et du Tchad seraient en voie d’être convoyées vers les maquis du Nord de l’Algérie pour le compte d’Al Qaîda au Maghreb islamique. L’Agence saoudienne de presse qui a donné, jeudi, l’information, cite des hauts responsables des services de sécurité algériens, et dit encore, se basant sur les mêmes sources sécuritaires, que les frontières sud de l’Algérie ont été rendues hermétiques, de sorte à ne laisser aucune voie de communication routière libre et sans contrôle. Des unités de combat de l’armée algérienne ont pris position le long des frontières sud, et la cote d’alerte a été relevée d’un cran afin de faire face à toute incursion par voie terrestre. Selon les mêmes sources, ce plan de sécurité a été adopté après que des renseignements aient fait état d’une livraison imminente d’armes pour les maquis du Gspc-Aqmi.

Des sources militaires contactées à Alger, n’ont pu ni confirmer ni infirmer cette information, mais nous ont précisé que traditionnellement, le Gspc s’approvisionne en armes et munitions à partir des pays du Sahel, presque tous sous la tension des groupes rebelles et de la prolifération et la vente des armes « à ciel ouvert ». Selon un récent rapport de la commission armement de l’ONU, au moins 5 millions de personnes auraient été tuées dans des conflits intérieurs en Afrique. Mais, plus que les chars, l’aviation ou la marine de guerre, ce sont les armes légères comme les fusils, les mitrailleuses, les pistolets ou les grenades, qui tuent massivement : 5 millions de victimes entre 1990 et 2006. Actuellement, c’est la bande du Sahel qui semble être prise dans l’engrenage de la violence. Après les séditions de la Mauritanie (que le putsch militaire opéré par Ould Mohamed Val semble avoir freiné momentanément puis la période de transition réussie qui a abouti à une élection jugée « propre »), le Mali, le Tchad, le Soudan et la Somalie sont entrés dans la phase active des troubles et tensions politiques. D’après les autorités nigériennes, les vastes zones désertiques d’Agadez (nord) et de Diffa (sud-est), limitrophes de l’Algérie, de la Libye, du Tchad et du Nigeria, sont devenues des repaires de trafiquants d’armes, de drogues et de véhicules.

Synthèse de Souad, www.algerie-dz.com
D’après l’Expression