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Le Festival de la chanson amazighe à Béjaïa
mardi 1er décembre 2009, par
Le 2ème Festival de la musique et de la chanson amazighes sera accueillie du 3 au 8 décembre à la maison de la Culture Taos-Amrouche de Béjaïa.
La maison de la Culture Taos-Amrouche de Béjaïa s’apprête à accueillir la deuxième édition du Festival de la musique et de la chanson amazighes le 3 décembre prochain. Une manifestation artistique grandiose à la mesure de la stature de cette ville étendard de l’art, de la culture et du tourisme. Les Béjaouis sont conviés durant cinq jours à vivre chaque soirée avec un chanteur d’expression kabyle de renom. Organisé par le ministère de la Culture, en collaboration avec le Centre culturel de Béjaïa, sous le slogan « Si la Kabylie m’était chantée », ce festival se veut un forum pour les différents genres et styles de musique, de danse et de chanson amazighes, anciennes et actuelles, selon M. Battache Ali. Cette manifestation est dédiée à deux figures de proue de la chanson kabyle, en l’occurrence Allaoua Zerrouki et Nouara.
Les organisateurs du Festival de la musique et de la chanson amazighes de Béjaia estiment que toutes les conditions sont réunies pour la réussite de ce festival tant attendu, et les préparatifs vont bon train. Aussi, un concours, l’essence même de cet évènement, est-il instauré sur l’écriture, la musique et le cinéma. Les lauréats, qui feront les preuves de leur talent, seront bien sûr récompensés. La concurrence s’annonce déjà des plus rudes du fait même du nombre important d’artistes qui ont l’intention de participer à cette deuxième édition. Des wilayas comme Alger, Sétif, Bordj Bou Arréridj, Bourmerdès, Tizi Ouzou, Bouira et Béjaïa seront représentées par des artistes, et la liste reste ouverte. Plusieurs personnalités du monde artistique sont invitées à Béjaïa, notamment le doyen et chantre de la chanson kabyle, l’infatigable Kamel Hamadi. Les soirées s’annoncent lyriques et intéressantes au vu de la renommée des chanteurs toujours en vogue.
Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après Le Jeune Indépendant