Accueil > ECONOMIE > La privatisation d’Algérie Télécom en 2012

La privatisation d’Algérie Télécom en 2012

mardi 14 octobre 2008, par Rédaction

La privatisation d’Algérie Télécom n’interviendra pas avant 2011 ou 2012 selon le PDG de l’opérateur historique Moussa Belhamadi.

Algérie Télécom et sa privatisation.

L’ouverture du capital d’Algérie Télécom (AT) à un opérateur étranger ne devrait pas intervenir avant au moins deux ou trois ans, a laissé entendre hier le président-directeur général du groupe, M. Moussa Belhamadi. Invité de l’émission « Fi el-wadjiha » sur les ondes de la radio chaîne I, Belhamadi n’a pas été catégorique sur cette question qui relève, selon lui, de l’autorité du gouvernement. Toutefois, a-t-il estimé, c’est à peu près le temps qu’il faut au groupe Algérie Télécom pour mettre en œuvre sa nouvelle stratégie de développement et en voir les premiers résultats. Cette stratégie doit permettre à l’opérateur historique de se mettre au niveau international afin d’être en mesure de faire face à la concurrence « régionale et mondiale », a-t-il expliqué. M. Belhamadi estime que le groupe « ne doit pas ouvrir son capital avant d’être à un niveau compétitif » et que « les hauts responsables de l’Etat connaissent la situation actuelle d’AT et agiront donc en conséquence ».

A propos de cette situation, le P-DG d’Algérie Télécom a tenu à réfuter les informations selon lesquelles le groupe serait en difficulté financière. Algérie Télécom « n’est pas en faillite et a suffisamment d’argent pour payer ses dettes et entreprendre quelques investissements afin d’améliorer son réseau de télécommunications. Certes, les 70 milliards de créances détenues par le groupe sur les administrations publiques, entreprises et autres particuliers « ont affecté nos capacités financières mais cela ne constitue pas un handicap pour nous dans l’intégration des nouvelles technologies », a-t-il expliqué. Il a, en outre, précisé que l’opération de recouvrement des créances notamment après la circulaire du chef du gouvernement « avance très bien » et une première opération d’évaluation sera faite demain. La modernisation et le développement de ce réseau en vue de meilleures prestations de services figure parmi les points-clés de la nouvelle stratégie du groupe. Le P-DG d’Algérie Télécom a reconnu que beaucoup reste à faire en la matière, d’autant que seulement 60 % des capacités de l’infrastructure réseau du groupe sont utilisées actuellement.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant