La confiance internationale en l’Algérie

L’idée exprimée dans ce sens par le ministre algérien des Affaires étrangères recentre le débat sur le terrain de l’économie, face à ceux qui voient une arrière-pensée politique dans tous les objectifs fixés aux démarches en la matière. Il y en avait qui voulaient intégrer l’idée non mise en œuvre de la création, entre l’Algérie et la Russie, d’une Opep du gaz, dans une vision strictement de politique internationale, alors qu’il n’en est rien. Il n’en manquerait pas de ceux qui donneront une lecture politique à l’annonce d’une future coopération algéro-américaine dans le domaine du nucléaire civil, plus particulièrement au regard du fait que le nouveau président français avait inclus dans sa campagne électorale le projet de coopération dans le domaine du nucléaire civil, couplé à celui du gaz.

Pas plus tard qu’hier, Patrick Devedjian, conseiller du président Sarkozy, est revenu sur la nécessité d’une coopération énergétique avec l’Algérie dans les domaines du nucléaire civil et du gaz. Que notre pays soit ainsi sollicitée par deux grandes puissances occidentales traduit ainsi le crédit apporté à la fois à sa politique de paix et à celle du développement, car les autorités algériennes ont déjà exprimé maintes fois que leur approche du nucléaire est basée sur le développement. Il est largement connu et même reconnu que la politique extérieure est fondée sur l’approfondissement du concept d’éco-développement et de l’instauration d’un ordre international qui met fin à celui de la misère. Le président de la République avait, on s’en souvient, plaidé pour le développement du nucléaire civil à des fins économiques en faveur des pays africains et réitéré à cette occasion sa volonté à faire du nucléaire civil un instrument de développement de notre économie.

Synthèse de Ahlem, www.algerie-dz.com
D’après le Maghreb