La Réunion touchée par le virus du chikungunya

Dominique de Villepin, qui se rend sur l’île dimanche, a voulu répondre aux critiques de l’opposition de gauche, qui accuse le gouvernement d’avoir tardé à mettre en place des mesures de lutte contre le virus, qui a jusqu’à ce jour touché 130.000 personnes à la Réunion et causé au moins un décès direct.

"Ce n’est pas la polémique qui règlera les problèmes (...) La montée en puissance et les risques croissants qui sont apparus de manière croissante derrière cette épidémie de chikungunya ont conduit à chaque étape le gouvernement à amplifier les mesures et à mettre en place un dispositif qui n’est pas simple", a-t-il souligné.

Rappelant que "la véritable explosion" des cas de chikungunya s’est produite "au tournant de l’année", Dominique de Villepin a déclaré que le gouvernement était en train de "perfectionner en permanence un dispositif" contre "une maladie tropicale mal connue".

Il a mis l’accent sur la poursuite des opérations de démoustication - "nous avons aujourd’hui 3.600 personnes sur le terrain" - ainsi que sur l’accroissement des moyens médicaux et l’intensification de la recherche sur le virus.

Dominique de Villepin a estimé que rien n’empêchait les touristes de se rendre à la Réunion, à condition de s’entourer des précautions nécessaires.

Synthèse de Céline
D’après Reuters