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La France soutient l’Algérie sur la lutte contre le terrorisme

mardi 10 juin 2008, par Samir

La France a exprimé son soutien à l’Algérie après l’attentat terroriste de Béni-Amrane dans la wilaya de Boumerdès.

L’Algérie, la France et la lutte contre le terrorisme.

Dans un message adressé hier au président de la République Abdelaziz Bouteflika, le chef d’Etat français Nicolas Sarkozy condamne « sans appel les violences barbares et aveugles dont le peuple algérien continue de souffrir », tout en assurant son homologue algérien « de la pleine solidarité de la France et de son soutien indéfectible dans sa lutte déterminée contre le terrorisme ». De son côté, le ministre des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner, a fait part dans un message de sa « condamnation absolue face à cette violence terroriste aveugle que rien ne peut justifier ». « Mes pensées vont aux familles et aux proches des victimes, si cruellement et injustement frappées. Elles vont aussi au peuple et aux autorités d’Algérie, qui combattent avec courage et détermination le fléau du terrorisme. Leur combat est aussi le nôtre », a écrit le chef de la diplomatie française.

Le ressortissant français a été tué dans une double explosion suivie de tirs automatiques qui ont coûté la vie également à son chauffeur. L’ingénieur français Pierre Novacky, 57 ans, quittait le chantier pour rejoindre la base de Razel, lorsqu’une bombe actionnée à distance a explosé au passage de sa voiture. La dépouille de la victime a été rapatriée hier en France, en présence de la secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur. Anne Marie Idrac rencontrera des expatriés français au lendemain de cet attentat. Suite à cet incident, le groupe français de travaux publics Razel a décidé de mettre au repos son personnel dont la présence en Algérie n’est pas indispensable, a fait savoir hier la direction de l’entreprise. « L’entreprise a décidé de retirer le personnel dont la présence est jugée peu nécessaire actuellement au chantier de Beni Amrane, a précisé la direction de l’entreprise contactée hier. « Il ne s’agit pas d’un retrait du personnel mais d’un redéploiement en fonction du calendrier des travaux et de l’état d’avancement du chantier, a assuré la direction qui a ajouté que trois employés seront renvoyés en France car les travaux au chantier ne requièrent pas leur présence, en précisant que leur départ n’est en aucun cas définitif.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après le Jeune Indépendant