L’Algérie veut renforcer ses exportations de GNL

Les deux projets en question devraient démarrer en 2011-2012. Ainsi, l’Algérie augmentera de 30 % ses exportations annuelles qui sont de quelque 62 milliards de m3 de gaz naturel, dont la moitié environ sous forme de GNL, surtout vers les Etats-Unis et l’Union européenne, en attendant d’accéder à d’importants marchés asiatiques dans quelques années, a fait savoir le ministre. Ce dernier a précisé que les exportations de gaz représentent actuellement 30 % des revenus générés par les ventes d’hydrocarbures, soit 15 à 18 milliards de dollars par an.

En ce qui concerne l’endettement de la Sonatrach, le ministre a tenu à expliquer que « l’entreprise nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a une dette relativement insignifiante, à hauteur de 500 millions de dollars environ, pour des recettes annuelles supérieures à 50 milliards de dollars ». En somme, d’après le ministre, les projets gaz sont autofinancés par Sonatrach, « l’entreprise a fait des bénéfices ces cinq dernières années. Elle a réduit ses dettes. Elle finance elle-même ses projets ou dans le cadre de ses partenariats » avant d’ajouter que « [ ] l’entreprise ne s’endette plus pour réaliser ses importants projets en Algérie ».

En réponse à une des questions, M. Khelil a expliqué que la Sonatrach visait une plus grande place sur le marché américain du GNL, notamment celui de la côte est (Maryland, Massachusetts), où la compagnie s’est réservé des capacités d’accès à plusieurs terminaux. Il est utile de souligner que les Etats-Unis, qui seront les plus grands consommateurs de gaz liquéfié dans les prochaines années, représentent actuellement 20 % des exportations de GNL de l’Algérie, actuellement troisième exportateur mondial.

Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
D’après la Tribune