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L’Algérie veut promouvoir le gazoduc Nigal

mardi 12 juin 2007, par Rédaction

Le projet du gazoduc Nigal qui doit relier le Nigéria et l’Algérie fera l’objet d’une campagne de promotion de la Sonatrach auprès des investisseurs européens à Bruxelles.

L’Algérie et le Nigéria veulent promouvoir le gazoduc Nigal

Sonatrach lancera une importante campagne de promotion du projet algéro-nigérian du Trans-Saharan Gas-Pipeline (TSGP), d’un montant supérieur à 10 milliards de dollars, destiné à acheminer 20 à 30 milliards de m3 de gaz naturel du Nigeria vers l’Algérie, a-t-on appris de source proche de la firme. Le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, représentera l’Algérie au lancement de la campagne de promotion de ce mégaprojet qui démarrera en 2015, aux côtés de ses homologues du Nigeria et du Niger, ainsi que du commissaire européen à l’Énergie. Une importante conférence est prévue dans un grand palace bruxellois avec la participation de représentants de sociétés internationales activant dans l’amont du secteur au Nigeria, les acheteurs potentiels européens, des institutions financières internationales, comme la Banque mondiale, les institutions de l’UE, des ONG, ainsi que la presse internationale spécialisée. Outre les interventions des trois ministres et du commissaire européen à l’Énergie, M. Andris Piebalgs, la faisabilité du projet sera présentée par le bureau d’études britannique qui en a réalisé l’étude, Penspen/IPA.

Cette campagne de promotion vise à se rapprocher des partenaires et investisseurs potentiels, expliciter les avantages de ce projet dans toutes ses dimensions (exportations vers l’UE, effets sur le développement durable dans les pays de transit et leurs voisins, les aspects financiers du projet, et les aspects environnementaux) et installer le projet dans le mix des sources d’approvisionnement énergétique de l’UE. Ce projet de gazoduc intercontinental d’envergure mondiale d’une longueur totale de 4 128 km dont 1 037 km traverseront le territoire du Nigeria, 841 km parcourront le Niger et le plus long tronçon, 2 310 km, traversera l’Algérie jusqu’à la côte méditerranéenne. Le projet, qui prévoit également la construction d’une vingtaine de stations de compression, aboutira, sur sa partie onshore, soit à Beni-Saf à l’Ouest ou El-Kala à l’Est, précise-t-on de même source. Le potentiel de 20 à 30 milliards de m3 de gaz nigérian est destiné, notamment, à “contribuer significativement à la couverture du déficit gazier de l’Union européenne”, assure-t-on auprès des organisateurs.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté