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L’Algérie riche de 40 milliards de barils récupérables

lundi 20 février 2006, par Rédaction

L’Algérie disposerait de riches réserves en pétrole de l’ordre de 40 milliards de barils récupérables, selon Mohamed Meziane, le PDG de Sonatrach.

Mohamed Meziane, PDG de Sonatrach, le géant algérien des hydrocarbures.

Sur un taux de réserves évalué à 100 milliards de barils, 40 milliards sont récupérables et seulement 10 milliards des quarante sont connus présentement, indiqua, hier, Mohamed Meziane, le P-DG de l’entreprise pétrolière Sonatrach, invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne. Le premier responsable de la plus forte entreprise publique exposa la solution de Sonatrach pour se mettre à l’abri de la concurrence des compagnies étrangères.

Il s’agit primo de sa place à l’échelle internationale qui, selon les sondages se situe au 11e rang, et, secundo, de se développer en Algérie à travers le renforcement des capacités de raffinage, mais aussi au niveau mondial en renforçant l’investissement étranger. Les capacités de raffinage sont estimées présentement à plus de 21 millions de tonnes, réparties entre la raffinerie de Skikda (15 millions), Alger (2,7), Arzew (2,5) et Hassi Messaoud (plus de 1 million).

Mais, une fois les travaux en cours achevés, l’on parle surtout de la mise sur pied de plusieurs projets à l’instar du projet de raffinerie d’une capacité de 15 millions de tonnes à Tiaret, et la raffinerie de condensat, en cours de construction pour une capacité de 5 millions de tonnes, ainsi que la petite raffinerie d’Adrar de 600.000 tonnes. Ainsi, le volume sera, à coup sûr, revu à la hausse, prévoit Mohamed Meziane.

Cette solution « made in Algéria » qui s’inscrit dans le cadre d’un programme d’investissement qui s’étale jusqu’à l’horizon 2010, semble servir de coup d’accélérateur pour appuyer les capacités de l’entreprise, à l’heure d’une concurrence à cent à l’heure. Même si les quotas sont minutieusement déterminés. Explication : la production est d’ores et déjà discutée entre Sonatrach et ses partenaires étrangers, ce qui donne à chaque partie un quota de l’ordre de 50%.
Cette solution adoptée par Sonatrach consiste également en le renforcement de l’opération dite « l’internationalisation de Sonatrach », expliqua le premier responsable de l’entreprise.

Actuellement, Sonatrach est présente dans plusieurs pays à l’instar du Pérou, du Niger et de la Libye. La nouvelle stratégie consiste en l’élargissement de l’investissement vers d’autres contrées à savoir, entre autres, la Mauritanie. L’Algérie a donc opté pour cette stratégie depuis des années, la plus appliquée d’ailleurs dans plusieurs pays développés. Toute la question est de connaître les quotas de l’Algérie dans les pays où la Sonatrach est présente. Pour ce qui est de la cagnotte d’investissement, celle-ci a été évaluée à 32,2 milliards de dollars, un budget qui sera déboursé jusqu’à l’horizon 2010, à en croire le P-DG de la Sonatrach.

Synthèse de Rayane
D’après l’Expression