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L’Algérie, partenaire de l’Europe dans l’énergie

vendredi 20 juillet 2007, par Rédaction

Chakib Khelil a indiqué que l’Algérie est un partenaire important pour l’Europe dans le domaine de l’énergie, notamment dans le gaz mais aussi dans le pétrole.

L’Algérie exporte du GNL vers l’Europe

Dans son intervention au forum arabo-allemand de Berlin, le ministre de l’énergie Chakib Khelil a mis en exergue les résultats positifs enregistrés par l’Algérie, notamment sur le plan macro-économique, “une inflation maîtrisée, un endettement très bas, des ressources naturelles abondantes à bas prix, une stabilité politique et notamment des réserves de change importantes, plus de 80 milliards de dollars, qui donnent une assurance aux investisseurs, à moyen terme d’investir en Algérie dans tous les domaines”. M. Chakib Khelil précise, par ailleurs, que l’Algérie est un acteur très important dans le domaine de l’énergie, notamment dans le gaz mais aussi dans pétrole. Il est aussi un fournisseur fiable, qu’il démontrera pendant une longue période en Europe. “90% des approvisionnements de l’Algérie vont en Europe, seulement 10% vont vers d’autres pays. C’est donc un appui très important de l’Algérie pour le développement de l’Europe.

C’est en partie grâce à l’énergie que l’Algérie a fournie que des pays comme l’Espagne, l’Allemagne la France ont pu assurer une croissance économique. On souhaite que l’inverse se fasse, c’est-à-dire que ces pays, particulièrement l’Allemagne, contribuent au développement de l’Algérie à travers des investissements hors hydrocarbures, de préférence dans le tourisme, l’agro-industrie, l’agriculture...”, explique le ministre qui parle de négociation entre Sonatrach et des entreprises allemandes dans le domaine du GNL. Les responsables du ministère fédéral de l’Économie et de la technologie, notamment le chef de division Afrique du nord, proche-orient, qualifient les relations de l’Allemagne avec l’Algérie “de bonnes, qu’il faut approfondir”. L’Algérie est un des pays rares, si non le seul, avec lequel l’Allemagne connaît un déficit dans sa balance commerciale. Les réformes économiques en Algérie progressent, mais “il faut les approfondir afin de diversifier l’économie”. Dans ce cadre, estime M. Hans Leopold Von Winterfeld, “la privatisation peut intéresser les entreprises allemandes”.

Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté