L’Algérie mise sur les hydrocarbures pour se moderniser

Les exportations de l’Algérie sont dominées en quasi-totalité par les hydrocarbures. Dans la structure des exportations, ces derniers continuent de représenter l’essentiel des ventes à l’étranger durant le premier trimestre 2007 avec une part de 98,63% du volume global des exportations, et une baisse de 9,42% par rapport à la même période 2006. Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent toujours marginales, avec seulement 1,37% du volume global des exportations. Elles ont enregistré une diminution de 37% par rapport au premier trimestre 2006. Comme pour le Maroc, les pays de l’UE sont les principaux partenaires commerciaux de l’Algérie avec les proportions respectives de 52,19% des importations et de 59,18% des exportations. Les pays de l’OCDE viennent en 2e position avec une part de 17,65% des importations de l’Algérie en provenance de ces pays et de 31,23% des exportations de l’Algérie vers ces pays. Les échanges avec les autres régions restent marqués par de faibles proportions.

Aujourd’hui, l’économie algérienne se prend en main. Et tout comme son voisin marocain, elle vient de lancer, elle aussi, son Plan Emergence ainsi que sa Vision 2015 du tourisme. Rappelons que depuis 1995, l’Algérie applique une stratégie de réforme et de modernisation qui s’inscrit dans l’optique des nouvelles orientations économiques du pays. Ainsi, le gouvernement a mis en place des dispositifs législatifs, réglementaires et institutionnels destinés à attirer l’investissement privé national et à développer davantage les investissements étrangers directs ou en partenariat. Les secteurs retenus sont sans surprise les hydrocarbures, l’énergie et les mines, ainsi que les énergies renouvelables. Des mesures appropriées seront également élaborées dans le cadre d’un dialogue transparent, pour augmenter la rentabilité de l’exploitation pétrolière et développer l’exploration énergétique dans les zones encore vierges de l’espace territorial.

Synthèse de Kahina
D’après l’Economiste