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L’Algérie croule sous les pétrodollars
mardi 23 août 2005, par
Les réserves de change de l’Algérie pourraient dépasser les 50 milliards de dollars à la fin de l’année, grâce à l’envolée des prix du baril de pétrole.
Autre bonne nouvelle pour l’Algérie : les analystes sont convaincus que les prix du baril de pétrole se maintiendront à un niveau élevé pendant longtemps. Le ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, est quasiment certain que le prix du pétrole ne descendrait pas au-dessous de 50 dollars d’ici la fin de l’année. Depuis quelques semaines, les cours du pétrole tournent autour de 65 dollars le baril. Aussi, l’Algérie bénéficie du décalage gazier qui fait que les prix des exportations de gaz seront plus chers le second semestre par rapport au premier.
Certains experts parient sur un baril à 70 dollars d’ici la fin de l’année. Cette envolée des cours du pétrole devrait permettre à l’Algérie d’engranger, encore cette année, des recettes record de l’ordre de 50 milliards de dollars en réserves de change.
L’Algérie saura-t-elle saisir sa chance et utiliser le trésor de guerre au profit de l’emploi des jeunes et de la réforme de l’économie algérienne ?
Jusqu’à présent, l’état algérien n’a pas réussi à traduire les immenses liquidités qu’il détient en masses d’emplois permanents et en richesses, pour réduire, enfin, notre dépendance au pétrole.
Synthèse de Rayane, algerie-dz.com