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Ariel Sharon exécute le chef du Hamas, Abdelaziz Rantissi

dimanche 18 avril 2004, par Hassiba

Abdelazizi Rantissi, l’un des deux chefs du Hamas, a été tué, hier, à Gaza par des tirs de missiles d’hélicoptère israélien.

D’après des témoins, deux gardes du corps ont également été tués dans ce raid aérien contre la voiture du responsable à Gaza de l’organisation extrémiste palestinienne. Après l’attaque, Rantissi avait été transféré en urgence dans un état critique dans un hôpital de Gaza, ont précisé des médecins. Il aurait été touché à la tête par des éclats de missiles. Des centaines de membres et de partisans du Hamas se sont précipités vers l’hôpital après l’annonce du raid israélien, qui intervient quelques heures après un attentat suicide palestinien au point de passage d’Erez à la frontière entre la bande de Gaza et Israël.

Rantissi était devenu l’un des deux chefs du Hamas après l’assassinat, le 22 mars, à Gaza, du cofondateur et guide spirituel du mouvement de la résistance islamique, le cheikh Ahmed Yassine, également tué par des missiles israéliens. Rantissi avait déjà été la cible d’une tentative d’assassinat par Israël en juin 2003.

L’Autorité palestinienne a condamné “dans les termes les plus forts ce crime israélien et ce terrorisme d’État”.
Le Hamas, responsable de nombreux attentats suicide en Israël depuis le début de la seconde intifada, en septembre 2000, a promis de venger Rantissi et de poursuivre sa lutte armée.

“Ce sang ne sera pas perdu. C’est notre destin, au sein du Hamas et en tant que Palestiniens, que de mourir en martyrs. La bataille n’entamera pas notre détermination et ne brisera pas notre volonté”, déclarait hier un haut responsable du Hamas.

“Le groupe a le droit de se venger et la vengeance peut et doit être du même type. L’essentiel pour nous est au-delà de la vengeance. Le principal pour nous est d’affronter l’occupation, il s’agit d’une promesse à laquelle nous nous tiendrons”, a déclaré Moussa Abou Marzouk, l’un des responsables du bureau politique du mouvement.

Source : Rédaction de Liberté