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Anthony Kavanagh dans "Les Démons de l’Arkange"
mercredi 25 janvier 2006, par
Le nouveau spectacle du Québécois Anthony Kavanagh "Les Démons de l’Arkange", est à l’affiche au Grand Rex à Paris et sera ensuite en tournée en France, en Suisse et en Belgique.
Établi en région parisienne, le Québécois d’origine haïtienne présente à Paris, au Grand Rex, Les Démons de l’Arkange, spectacle total qu’il qualifie de film vivant, assorti d’un premier album de 13 chansons. "J’ai mis tout mon argent et toutes mes tripes dans ce show", explique Anthony Kavanagh dans un entretien à l’Associated Press.
"Je sais que je peux tout perdre, mais je rêvais d’un spectacle original qui rassemble tous les arts scéniques", dit-il, soulignant qu’en France on a trop l’habitude de "mettre les artistes dans des cases et de ne pas les en sortir". "Je suis un ’performer’ et si je peux jouer sur plusieurs registres, pourquoi en priverais-je le public", fait-il valoir, soulignant que cet angle est monnaie courante en Amérique du Nord.
"L’Arkange", dans lequel il campe un archange, déçu par la nature humaine que Dieu envoie sur Terre afin de mieux comprendre les Hommes, mêle des saynètes de comédies et des images en 3D sur écrans géants -fonctionnant en interactivité avec le héros sur scène-, mais aussi de larges extraits musicaux "live" de son album de 13 titres arrivé lundi dans les bacs.
Un album pour lequel Anthony Kavanagh a écouté des centaines de maquettes et auditionné autant de jeunes talents français, "les stars de demain", assure-t-il, car la gageure a été de "faire ’sonner’ musicalement le français", objectif atteint selon lui, même s’il a "galéré pour trouver une maison de disques".
Synthèse de Céline
D’après AP