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Algérie-Espagne : Medgaz soutient Sonatrach

samedi 23 juin 2007, par Rédaction

Les actionnaires de Medgaz (gérant du gazoduc qui reliera l’Algérie et l’Espagne, dont Sonatrach est actionnaire) ont déposé un recours auprès de la CNE espagnole.

Sonatrach Algérie

Cette décision de la société Medgaz qui prévoit la construction d’un gazoduc qui reliera l’Algérie et l’Espagne, qui conforte la position de Sonatrach à qui la CNE a refusé de vendre directement plus d’un milliard de mètres cubes de gaz sur le marché espagnol, est soutenue par trois importantes compagnies espagnoles partenaires de Sonatrach, en l’occurrence Cepsa, Iberdrola et Endesa, qui détiennent respectivement 20% chacune pour les deux premières et 12% pour la troisième, aux côtés de la compagnie française Gaz de France. Ce recours vient renforcer celui introduit déjà par Sonatrach le 8 juin et dont le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, avait révélé le contenu le lendemain, le 9 juin, en déclarant à Alger que « Sonatrach a envoyé un recours vendredi dernier à cette même CNE pour que celle-ci avalise les 10% des actions héritées par l’entreprise, après le retrait de BP et Total du projet ».

L’annonce de la décision d’un recours par les actionnaires de la société Medgaz a été rendue publique jeudi dernier. A l’occasion de la tenue d’une assemblée générale des actionnaires de la compagnie Cepsa, qui détient 20% dans le projet Medgaz (projet commun entre l’Algérie et l’Espagne), l’administrateur délégué de la compagnie, Dominique de Riberolles, a annoncé à la presse que la société Medgaz présentera un recours auprès du ministère espagnol de l’Industrie contre les conditions imposées par la commission nationale espagnole de l’énergie à l’augmentation de la part de Sonatrach dans sa participation dans Medgaz de 26% à 36%. Pour le responsable de Cepsa, ces conditions empêchent le fonctionnement normal de la société Medgaz. La décision du recours a été prise jeudi matin lors de la réunion du conseil d’administration de la société Medgaz. Les conditions imposées par la CNE ne touchent pas uniquement Sonatrach, mais elles ont une influence sur le projet du gazoduc, a estimé le responsable de Cepsa. Pour le président de Cepsa, Carlos Perez de Bricio, l’un des initiateurs du projet durant l’année 2000, les conditions imposées par la CNE sont excessives et la position défendue par Sonatrach est logique.

Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
D’après El Watan