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Alger, la capitale de l’ennui
lundi 27 août 2007, par
Alger la capitale algérienne ne semble pas séduire les analystes du magazine The Economist qui la classent dernière de leur classement.
Alger est la capitale la moins vivable dans le monde. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dernièrement par “The Economist Intelligence”, qui est une unité des enquêtes appartenant au groupe britannique “The Economist” (hebdomadaire spécialisé dans les affaires et les analyses économiques). Sur 132 villes sélectionnées, Alger a été classée à la dernière place de ce rapport élaboré en évaluant les conditions de vie de ces villes, selon 40 indicateurs. Ces derniers concernent cinq catégories : la stabilité, le service de santé, la culture et l’environnement, l’éducation et la disponibilité des infrastructures de base. L’évaluation d’Alger a été de 64,7% (alors que Vancouver, la première du classement, a eu 1,3%). En 2005, la “blanche” a été classée par le même organisme à la 125e place (sur 129). Cette fois, Alger a été considérée comme la moins attractive du monde se faisant distancer par Karachi (Pakistan), Tripoli (Libye), Abidjan (côte-d’ivoire), ou encore Dhaka, la capitale du Bangladesh. Est-ce une surprise ?
Il faut dire que si les actes terroristes ont baissé, sinon disparu, hormis les attentats du 11 avril dernier, il n’en reste pas moins que la quiétude retrouvée, après des années de violence islamiste, a été ternie par la hausse de la criminalité et des actes de délinquance. Mais il n’y a pas uniquement ces raisons. D’autres études sont là pour confirmer la “sentence”. Ainsi, une enquête sur la qualité de vie réalisée par Mecer Human (considéré comme le leader mondial en matière de conseil en ressources humaines et de produits et services financiers associés), il en ressort qu’ Alger a été classée à la 178e position. Pour faire une petite comparaison avec nos voisins, Tunis était à la 78e place alors que Casablanca a été classée à la 119e). Une autre enquête similaire, concernant les villes les plus chères du monde et élaborée en juin dernier, a vu la capitale algérienne prendre la 50e place (Tunis à la 120e alors que Casablanca a été classée 66e et Moscou a été désignée comme la plus chère des villes). Ce dernier classement a été élaboré en prenant en compte plusieurs paramètres tels que les coûts du logement, du transport, ou encore des produits agroalimentaires.
Synthèse de Rayane, www.algerie-dz.com
D’après Liberté