Egypte et traversée du canal de Suez

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11 avril de cette année, nous voici à l'aéroport de Barcelone. Toujours la même équipe de 4 amis (moyenne d'age de 76 à 80 ans).
Nous avons réservé 2 nuits au Caire, avec le 12, visite guidée avec guide francophone, au programme : pyramides, mosquée et quartier copte. A quelques minutes de l'embarquement l' agence égyptienne me téléphone pour me dire qu'ils ne disposent pas de guide parlant français. Ca commence bien
Arrivés au Caire à l'hotel je réussi à organiser notre tour operator avec chauffeur et guide francophone, et ça se passe bien.
Les pyramides de Gizeh et le sphinx toujours aussi impressionnant ! La mosquée Al Azzhar que nous visité à l'intérieur est magnifique

Le matin, visite du musée, ll'après midi visite du quartier copte et des églises datant des premiers siècle de la chrétienté. Il pleut en ce mois d'avril ! ce qui parait-il est exceptionnel ? Il fait à peine 23 ° alors que la veille le thermomètre affichait 32 !
Manifestement Le Caire n'en à pas fini avec la pauvreté, et la misère. Notre hotel avec vue sur les pyramides (qui ne sont qu'à 500 mètres ) est situé dans un quartier très délabré.
Circuler dans cette ville relève de l'exploit, il n'existe quasiment pas de feux tricolores, ainsi que de passages piétons. le 13 au matin avant notre vol qui est à 16 heures, visite des pyramides. Traverser à pied l'avenue pour se rendre aux pyramides à 500 mètres, relève de l'inconscience pour un étranger. Il faudra que nous réservions un taxi, et le faire attendre 3 heures pour nous rendre sur le site.
Précisons aussi que pour un portefeuille européen la vie n'est pas chère en Egypte, dans un restaurant populaire compter 10 à 12 € pour un repas complet.
Nous ne resterons qu'un seul jour au Caire que nous connaissions déjà pour nous rendre le 13 à Hurghada, station balnéaire très connue sur la mer Rouge.
Je vous en parlerai un peu plus loin
Ah j'oubliais, c'est peut-être un détail pour vous, mais pas d'alcool servi dans les restaurants du Caire ! Ramadam oblige. Mais on nous assure qu'à Hurghada, il seront beaucoup plus cools. Nous voici rassurés

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Jeudi 13 avril au matin, petit déjeuner sur la terrasse de l'Hotel, et visite en taxi des pyramides, où nous nous faisons copieusement arnaquer par les cochers de calèche qui soit-disant vous conduisent auprès du sphinx. En fait ils s'arrêtent à 200 mètres et vous demandent une somme folle comme 30 € par personne !. Ah je retrouve là l'Egypte éternelle et le cocher après moultes discussions dans un anglais approximatif, devra se contenter de 10 € pour 2 personnes, ce qui représente pour 5 mn de promenade une très bell14 h à aéroport du Caire, qui est bien triste, et n'a pas été remis au gout du jour avec des infrastructures datant des années 60.

Le vol vers Hurghada a lieu comme prévu en B-737 à 15 h et nous nous posons à Hurghada à 16 h.
Au niveau tarifs, le prix d'un billet Le Caire Hurghada avec EgyptAir est de 60 €. Le vol Barcelonne - Le Caire avec escale d'une heure à Athène nous a couté 220 €. Les billets avaient été achetés 6 mois avant, et c'était avant les hausses de tarif de l'après covid que nous connaissons actuellemnt.
A l'aéroport de Hurghada un taxi-van nous attend pour nous conduire à l'hotel Arabia Azur Resort. Un très bel endroit.

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L'Arabia Azur Resort est un hotel All-inclusive qui dispose de très belles infrastructures au bord de la mer Rouge. Le standing est celui d'un 4 étoiles local, et atteint pratiquement le niveau des 4 étoiles des Canaries, mais à un tarif divisé par deux .
Nous y passerons 3 jours à visiter la ville, et à barboter dans la piscine et le lagon privé. L'eau est à 23°, comme chez nous en été.

PS : je suis suis obligé de scinder mes commentaires, à cause des photos qui occupent beaucoup d'espace dans le texte.

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Ayant l'habitude de fréquenter des hotels all-inclusive, surtout aux Canaries, je vais vous livrer ici quelques impressions sur notre hotel à Hurghada.
Tout d'abord, l'alcool y est servi sous toutes ses formes, et en libre service, malgré le ramadam.
Les repas, comme dans tous ces types d'établissements sont servis sous forme de buffet, pris sous une terrasse ombragée, par un personnel masculin sympathique et efficace. A noter, l'absence totale de personnel féminin dans l'établissement, qui compte quand-même 500 chambres !
La clientèle est internationale, je m'attendais à voir beaucoup de russes, mais ils sont aujourd'hui minoritaires et se montrent plutôt discrets, alors qu'habituellement on les entend brailler derrière les bars.
On rencontre beaucoup d'allemands, (peut être à cause des vacances ?) avec un nombre impressionnant de jeunes filles, majoritairement des adolescentes allemandes qui viennent certainement pour faire de la plongée.
Quelques français, mais pas en très grand nombre. Les taxi pour aller dans le centre sont très disponibles et bon marché, nous ont permis de visiter le souk, qui est en fait une rue commerçante, qui reflète également la pauvreté du pays.
La ville d'Hurghada semble s'être figée dans l'après covid. Constructions arrêtées, marina désertée, le tourisme, c'est ce qui nous a été dit, peine à reprendre son rythme.
La visite de la mosquée Al-Mina a été un temps fort de notre séjour.

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La mosquée Al-Mina, ou El Mina) Al-Kabir établie en 2012 sur 8000 mètres.


Nous nous y sommes rendus, et avons été très amicalement autorisés à y pénétrer durant la prière.
Les femmes ont même été conduites à l'étage tenus par la main par d'autres femmes. Ce fut, je dois l'avouer un moment très intense de partage et de tolèrance, au cours de notre voyage.

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Impossible de poster une photo de la mosquée (censure ?)

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Al-Mina mosquée Hurghada

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Al-Mina mosquée Hurghada

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Le 16 avril trajet de Hurghada à Safaga en taxi, environ 50 kms., où nous devons embarquer sur le MSC Splendida à 14h : 3200 passagers, 1200 membres d'équipages, et c'est un bateau de taille moyenne !
Les derniers sortis comptent maintenant plus de 6000 passagers et environ 3000 membres d'équipage. Pour mon gout ça fait beaucoup trop.
Le bateau ne partant que le 17 au soir, nous en profiterons pour visiter Safaga. La ville, connue pour son port de commerce, est absolument laide et n'offre aucun intéret du point de vue touristique.
Nous demandons à un taxi de nous conduire vers la vieille ville (dite old town), voyant que celui-ci ralentissait dans un quartier absolument délabré, nous lui demandons alors d'aller directement vers la vieille ville,il nous répond que nous y sommes.
Les plages sont absolument moches, en plus il est impossible de changer ou de dépenser nos dernières livres égyptiennes. Nous en donnerons une partie à une petite mendiante, et une autre partie au fils du chauffeur de taxi assis coté passager. Le chauffeur de taxi (et son fils) sera tellement content qu'il s'arretera en chemin pour nous acheter un gros paquet de bananes. Que nous dégusterons avec plaisir pendant quelques jours, sur le bateau. Si la ville est laide, les habitants sont beaux de leur gentillesse et toujours prêts à rendre service.
En fin de soirée, le Splendida doit lever l'ancre. Direction Aqaba en Jordanie, avant de franchir le mythique canal de Suez.

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A bord du Msc Splendida.pour 12 jours de croisière.
Comme tous ces bateaux (fabriqué en France) la déco est très kitch, escaliers dorés, boutiques de luxes, nombreux bars et restaurants.
La cabine avec balcon est très bien agencé. La population se compose majoritairement d'anglo saxons : sud-africains, australiens viennent ensuite les brésiliens étonnament très nombreux, puis les allemands, francais, espagnols, italiens, américains ...
L'équipage majoritairement asiatique (Inde, Indonésie, Philippine) dans les services hoteliers, et plutot européen dans les services d'accueil (excursions, réception, boutiques ...). Ici la mixité est de mise que ce soit filles et garçons et nationalités différentes. Le personnel est impeccable aussi bien dans le service que les tenues. Je remarque tout de même que sur les bateaux américains, la rigueur de l'uniforme parait un peu plus militaire.
Nous prendrons les petits déjeuner ainsi que les déjeuners (quand les excursions nous le permettent) au buffet, qui vous vous en doutez est largement pourvu, mais aussi particulièrement grand, puisque nous somme quelques 3000 quidams sur le bateau.
Une table au restaurant nous est attribuée le soir, toujours la même, et avec le même personnel, un tandem d'Indiens absolument adorables et aux petits soins.

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Aqaba Jordanie .
Après une journée en mer, consacrée au farniente au bord de la piscine, nous faisons escale à Aqaba.
Excursions prévues : désert du Wadi Rum ou cité de Petra. Nous délaissons Petra qui est magnifique, mais que nous avions déjà visité à l'occasion d'un voyage en Israel.
Nous optons pour le désert du Wadi Rum, et nous ne serons pas décus. Nous sommes emmenés par une colonne de véhicules très inconfortables, type pick-up, dans le désert.. Le décor de sable rouge est absolument splendide. Il fait plutot chaud, et nous sommes 6 passagers, assis à l'arrière du véhicule. Après l'arret à l'inévitable campement de bédouins qui nous offre thé et dates, mais aussi vendent des souvenirs : parfums, statuettes, colliers ...
Un arrêt est également consacré au lieu où fut tourné le film Lawrence d'Arabie en 1962, le paysage est magnifique, et il subsiste toujours une vieille locomotive datant de cette époque.
Après 4 heures de visite nous regagnons notre navire, mon appareil photo chargé de magnifiques souvenirs.

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Désert du Wadi Rum Jordanie.

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Traversée du canal de Suez.

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L'émotion correspond bien à mes attentes. J'appréhendais de voir un paysage assez monotone, fait de dunes de sable, mais en fait il est très diversifié.
La rive gauche, c'est à dire coté Afrique est verdoyante, avec de nombreuses parcelles cultivées et habitée par une population qui nous interpelle par jeu, avec des cris ou des sifflets.
La rive asiatique, à droite, est aride, mais aussi très belle à regarder. La circulation des bateaux se fait dans un seul sens, dans canaux latéraux permettent aux navires de se croiser.
En fait le canal de Suez, tout comme le canal de Panama, relie trois lacs dont le lac Amer qui est le plus grand.
Pendant toute la traversée un pilote égyptien monte à bord, et nous serons accompagnés par deux remorqueurs chargé de prévenir tout incident, comme ce fut le cas de l'Evergreen qui s'était mis en travers en 2021 et avait bloqué la navigation durant 7 jours. Quand on sait que le canal rapporte 15 millions de dollars par jour à l'état égyptien, ça fait très très mal !
Ce fut là aussi une très très belle expérience, après notre traversée du canal de Panama l'année dernière à la même époque.

[UnAlgerien]

merci de nous avoir fait voyagé avec vous à travers ce journal de voyage magnifiquement rédigé