TIARET - Les jeux de fantasia, organisés au camp équestre "Teffah" de la ville de Tiaret, depuis l’ouverture du Salon national du cheval, mardi, ne cessent d’attirer les foules, avides de renouer avec un patrimoine culturel bien ancré dans le pays, notamment dans la capitale du Sersou.
Tiaret, capitale du cheval barbe par excellence, adule et adore cet animal qui a, depuis les anciens temps, accompagné l’homme dans son labeur, dans ses voyages ou dans les guerres qu’il mène.
La fantasia est vécue, aujourd’hui, comme un évènement exceptionnel qu’aucun Tiarti - homme, femme ou enfant - ne veut rater sous aucun prétexte. L’évènement est pleinement vécu par tous les habitants au point où l’on parle de "moment historique" qui replonge la région dans une histoire pleine d’épopées et d’actes de résistance héroïques ayant marqué la région.
Le camp équestre "Teffah", qui abrite ces jeux de fantasia, est devenu, depuis mardi, la destination privilégiée des habitants de Tiaret et des villes, villages et même des wilayas limitrophes. L’ambiance festive est très particulière.
Les foules, présentes dès la matinée, suivent avec intérêt et admiration jusqu’à la tombée de la nuit, la prestation des cavaliers et de leurs montures, évoluant en troupes, généralement composées entre sept et onze cavaliers, appelés en dialecte populaire "Aalfa".
Un sentiment d’admiration et de fierté se lit sur tous les visages. Chacun s’identifie et se revendique de cette société et de cette culture, où le cheval occupe une place importante.
Chaque troupe participante véhicule et reflète en soi des pans entiers d’un patrimoine transmis d’une génération à une autre. Les cavaliers sont vétus de tenues traditionnelles constituées d’un chapeau en paille ou autre accessoire similaire, de burnous, d’un pantalon traditionnel, de bottes. La selle est généralement un véritable ouvrage d’art, délicatement faite à la main par des artisans excellant dans le "mejboud".
Ces accoutrements sont une source de fierté pour les cavaliers qui s’exhibent avec une certaine élégance devant les spectateurs et les autres troupes participantes. Chaque région veut se montrer la meilleure parmi tant d’autres.
Même si l’enjeu est quasi absent dans ces joutes, la rivalité est bien présente entre ces troupes de cavaliers. Une concurrence qui ne dit pas son nom est bien présente. Les éléments d’une même troupe doivent parcourir une bonne distance, en un seul "soff ", une ligne bien droite, et tirer à l’unisson des salves de baroud.
C’est un travail de longue haleine qui est fait au préalable par ces troupes devant s’entraîner durement pour arriver à ce résultat et afficher clairement leur fierté en pareille manifestation.
En dépit de ces aspects socio-anthropologiques que seuls les connaisseurs ou les mordus de la fantasia connaissent, le commun du citoyen, présent sur les lieux, est tout heureux de suivre des chevaux de grande beauté en course. Il reste ébahi et émerveillé par cet animal, à la fois doux et robuste, et par ce bonheur affiché par ces cavaliers de différents âges, enfourchant leurs montures avec lesquelles s’établie une véritable communion et osmone, dans les faits et dans les gestes.
aps dz
Tiaret, capitale du cheval barbe par excellence, adule et adore cet animal qui a, depuis les anciens temps, accompagné l’homme dans son labeur, dans ses voyages ou dans les guerres qu’il mène.
La fantasia est vécue, aujourd’hui, comme un évènement exceptionnel qu’aucun Tiarti - homme, femme ou enfant - ne veut rater sous aucun prétexte. L’évènement est pleinement vécu par tous les habitants au point où l’on parle de "moment historique" qui replonge la région dans une histoire pleine d’épopées et d’actes de résistance héroïques ayant marqué la région.
Le camp équestre "Teffah", qui abrite ces jeux de fantasia, est devenu, depuis mardi, la destination privilégiée des habitants de Tiaret et des villes, villages et même des wilayas limitrophes. L’ambiance festive est très particulière.
Les foules, présentes dès la matinée, suivent avec intérêt et admiration jusqu’à la tombée de la nuit, la prestation des cavaliers et de leurs montures, évoluant en troupes, généralement composées entre sept et onze cavaliers, appelés en dialecte populaire "Aalfa".
Un sentiment d’admiration et de fierté se lit sur tous les visages. Chacun s’identifie et se revendique de cette société et de cette culture, où le cheval occupe une place importante.
Chaque troupe participante véhicule et reflète en soi des pans entiers d’un patrimoine transmis d’une génération à une autre. Les cavaliers sont vétus de tenues traditionnelles constituées d’un chapeau en paille ou autre accessoire similaire, de burnous, d’un pantalon traditionnel, de bottes. La selle est généralement un véritable ouvrage d’art, délicatement faite à la main par des artisans excellant dans le "mejboud".
Ces accoutrements sont une source de fierté pour les cavaliers qui s’exhibent avec une certaine élégance devant les spectateurs et les autres troupes participantes. Chaque région veut se montrer la meilleure parmi tant d’autres.
Même si l’enjeu est quasi absent dans ces joutes, la rivalité est bien présente entre ces troupes de cavaliers. Une concurrence qui ne dit pas son nom est bien présente. Les éléments d’une même troupe doivent parcourir une bonne distance, en un seul "soff ", une ligne bien droite, et tirer à l’unisson des salves de baroud.
C’est un travail de longue haleine qui est fait au préalable par ces troupes devant s’entraîner durement pour arriver à ce résultat et afficher clairement leur fierté en pareille manifestation.
En dépit de ces aspects socio-anthropologiques que seuls les connaisseurs ou les mordus de la fantasia connaissent, le commun du citoyen, présent sur les lieux, est tout heureux de suivre des chevaux de grande beauté en course. Il reste ébahi et émerveillé par cet animal, à la fois doux et robuste, et par ce bonheur affiché par ces cavaliers de différents âges, enfourchant leurs montures avec lesquelles s’établie une véritable communion et osmone, dans les faits et dans les gestes.
aps dz
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