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Le couscous à l'honneur en Algérie
Le coup d'envoi du 1er salon du couscous traditionnel a été donné, mardi, à la maison de la culture de Tizi-Ouzou. Placée sous le sceau de "l'union et de la convivialité", cette manifestation culinaire, à laquelle prennent part des femmes artisanes, fabricantes du couscous, roulé à la main, issues des quatre coins du pays, est organisée à l'initiative de la maison du couscous "El Gherbal", en partenariat avec les directions de la culture, de la petite et moyenne entreprise et de l'artisanat, et de la chambre des métiers et des arts traditionnels.
Durant quatre jours, les "rouleuses" du couscous auront à exposer leur savoir faire, à travers l'exposition de leurs plats typiques sous toutes leurs formes et sauces, préparés par des femmes détenant elles seules, les recettes témoignant de la richesse et de la diversité de cet art culinaire, qui a traversé des siècles sans subir la moindre altération.
L'exposition comprend une palette de plats de couscous préparés avec la semoule de blé ou d'orge, suivant un processus commençant, selon l'explication de la patronne de la maison couscous "Imoula" de Tizi-Ouzou, par le roulement de la semoule avec la paume de la main pour son agglomération en graines, qui seront passées dans des tamis de différents calibres pour l'obtention de graines fines, moyennes ou grosses (selon le choix), avant de passer à leur cuisson à la vapeur dans un ustensile de cuisine, appelé couscoussière.
Servi à table, le couscous, achalandé de légumes de saison et copieusement arrosé d'une sauce appelée " Al Marqa", est accompagné de viande ou sans, selon la condition sociale de chaque famille.
Au-delà des recettes et des ingrédients utilisés dans sa préparation, le couscous reste toujours un plat savoureux dont ne se lassent pas les palais les plus exigeants. Il est aussi un symbole de la réconciliation et de la convivialité.
En Kabylie, par exemple, il est de tout admis qu'il n'y a rien de mieux qu'un couscous pour célébrer une fête et, surtout, pour réconcilier deux êtres ou deux communautés en brouille. De même qu'il ne peut y avoir de pire opprobre à jeter sur celui qui a trahi la confiance d'un ami, que de lui rappeler le partage d'un couscous (nekkar el mal oua t'aam), dit-on.
Les vertus nutritionnelles de ce plat national ne sont pas négligeables, de l'avis d'un médecin présent à la séance inaugurale de ce salon.
"Nos ancêtres doivent leur bonne santé à la consommation quasi quotidienne du couscous, aliment complet et riche en lipides, glucides, protéines et vitamines, mais à condition que sa cuisson à la vapeur se fasse à point", a-t-il souligné.
Le couscous est de couleur blanche. Mais cette évidence n'est pas admise par M. Yahiaoui Mohamed, dit"Yamo ", spécialiste en design qui a réservé une " surprise " aux visiteurs de ce salon, consistant en l'irisation de plats de couscous avec des couleurs de l'arc en ciel, symbolisant le rite d'Anzar, une sorte de prière pour la pluie accompagnée de couscous.
La maison couscous "El Gherbal" de Boghni, créée dans le cadre du dispositif de l'ANSEJ , emploie actuellement 25 femmes pour rouler le couscous, devenu un créneau créateur de richesses, mais aussi un vecteur d'un savoir-faire ancestral jalousement sauvegardé par ces femmes.
source : APS
=== MODERATION ===
Merci de choisir des titres explicites pour vos sujets de discussions Lisez la FAQ, SVP : http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=57651
Durant quatre jours, les "rouleuses" du couscous auront à exposer leur savoir faire, à travers l'exposition de leurs plats typiques sous toutes leurs formes et sauces, préparés par des femmes détenant elles seules, les recettes témoignant de la richesse et de la diversité de cet art culinaire, qui a traversé des siècles sans subir la moindre altération.
L'exposition comprend une palette de plats de couscous préparés avec la semoule de blé ou d'orge, suivant un processus commençant, selon l'explication de la patronne de la maison couscous "Imoula" de Tizi-Ouzou, par le roulement de la semoule avec la paume de la main pour son agglomération en graines, qui seront passées dans des tamis de différents calibres pour l'obtention de graines fines, moyennes ou grosses (selon le choix), avant de passer à leur cuisson à la vapeur dans un ustensile de cuisine, appelé couscoussière.
Servi à table, le couscous, achalandé de légumes de saison et copieusement arrosé d'une sauce appelée " Al Marqa", est accompagné de viande ou sans, selon la condition sociale de chaque famille.
Au-delà des recettes et des ingrédients utilisés dans sa préparation, le couscous reste toujours un plat savoureux dont ne se lassent pas les palais les plus exigeants. Il est aussi un symbole de la réconciliation et de la convivialité.
En Kabylie, par exemple, il est de tout admis qu'il n'y a rien de mieux qu'un couscous pour célébrer une fête et, surtout, pour réconcilier deux êtres ou deux communautés en brouille. De même qu'il ne peut y avoir de pire opprobre à jeter sur celui qui a trahi la confiance d'un ami, que de lui rappeler le partage d'un couscous (nekkar el mal oua t'aam), dit-on.
Les vertus nutritionnelles de ce plat national ne sont pas négligeables, de l'avis d'un médecin présent à la séance inaugurale de ce salon.
"Nos ancêtres doivent leur bonne santé à la consommation quasi quotidienne du couscous, aliment complet et riche en lipides, glucides, protéines et vitamines, mais à condition que sa cuisson à la vapeur se fasse à point", a-t-il souligné.
Le couscous est de couleur blanche. Mais cette évidence n'est pas admise par M. Yahiaoui Mohamed, dit"Yamo ", spécialiste en design qui a réservé une " surprise " aux visiteurs de ce salon, consistant en l'irisation de plats de couscous avec des couleurs de l'arc en ciel, symbolisant le rite d'Anzar, une sorte de prière pour la pluie accompagnée de couscous.
La maison couscous "El Gherbal" de Boghni, créée dans le cadre du dispositif de l'ANSEJ , emploie actuellement 25 femmes pour rouler le couscous, devenu un créneau créateur de richesses, mais aussi un vecteur d'un savoir-faire ancestral jalousement sauvegardé par ces femmes.
source : APS
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