Agressions sexuelles en Algérie

[Tamedit n-was]

Bonsoir tout le monde

Je vais lancer un sujet qui est peut être "tabou" dans la société Algérienne, mais disant que c'est un sujet d'actualité.


Plusieurs cas sont enregistrés en Algérie, et la passivité du gouvernement face aux viols et ces agressions est quelques chose d'habituel.

L'agression sexuelle a plusieurs formes, ça peut y aller du geste déplacé et de la grossière indécence jusqu'au viol et au crime sexuel. On peut aussi parler de pédophilie.

A votre avis quels sont les mesures nécessaires pour lutter contre les agressions sexuelles en Algérie ?

Parmi toutes les mesures préventives afin de contrer les agressions sexuelles, est-il politiquement correct de demander aussi aux filles et aux femmes de porter une plus grande attention à leur tenue vestimentaire ?

[lamia14]

Plusieurs cas sont enregistrés en Algérie, et la passivité du gouvernement face aux viols et ces agressions est quelques chose d'habituel.

pourquoi tu parles de passivité du gouvernement, que doit-il faire et qu'il n'a pas fait?

[absente]

salut tlm

que doit-il faire et qu'il n'a pas fait?

Réparer les lampadaires cassés.

[lamia14]

Réparer les lampadaires cassés.

Quel rapport ça a avec les agressions sexuelles, en général les filles ne sortent pas la nuit
et les deux viols de Bechar étaient en plein jour.

[Tamedit n-was]

Lamia


A mon avis, le gouvernement n'a pas durcis ses lois pour juger ces criminels , le durcissement des lois , à mon avis est une nécessité pour lutter contre ce genre d'agressions.

Il y a aussi les conjoints violents sont aussi souvent des abuseurs sexuels. le gouvernement avec ses lois n'a rien fait pour lutter contre la violence conjugale.

Les premières ciblées sont les femmes divorcées, puis les célibataires et enfin les femmes mariées, appartenant à la tranche d’âge 21-55 ans -Dans un rapport remis hier à l’ONU, Amnesty International dénonce “la passivité du gouvernement face aux viols et à la discrimination économique et juridique à l’encontre des Algériennes”. L’Algérie devrait remettre aujourd’hui son rapport à l’ONU.
Le harcèlement sexuel en milieu de travail n’épargne pas les Algériennes. L’ouverture d’un Centre d’écoute et d’aide (CEA) aux victimes de ces agressions, en décembre 2003, à l’initiative de la commission nationale des femmes travailleuses de l’UGTA présidée par Soumia Salhi, a permis de mesurer, un tant soit peu, l’ampleur de ce phénomène dans notre pays. Sur les 942 appels de femmes recensés durant la période d’une année (de janvier à décembre 2004) au centre d’écoute animé par deux psychologues consultantes, Hassani Wahiba et Achouri Wahiba, travaillant sous la houlette de Soumia Salhi, 388 sont des appels pour cause de harcèlement avec témoignages directs émis par les victimes elles-mêmes. “Il faudra ajouter à ce chiffre l’ensemble des témoignages indirects” fait remarquer Achouri Wahiba, rencontrée au centre d’écoute, à la Centrale syndicale UGTA.
Autrement dit, “l’ensemble des femmes qui refusent de s’exprimer au téléphone et qui préfèrent carrément se déplacer au centre d’écoute, les femmes qui envoient leurs témoignages soit par e-mail soit par fax, celles qui chargent un collègue ou un proche de témoigner à leur place ainsi que les femmes qui appellent en groupe pour exprimer ensemble leurs souffrances”. Ces données, consignées dans un rapport annuel élaboré par les animatrices du centre d’écoute, relèvent en outre que la tranche d’âge des femmes victimes d’agression sexuelle se situe entre 21 ans et 55 ans. “Ça pourrait sembler bizarre, mais nous avons eu des femmes de 55 ans qui se sont plaintes de harcèlement”, souligne Achouri. Parmi les 388 cas recensés, les femmes divorcées sont les plus touchées par le harcèlement sexuel, soit 144 cas. Elles sont tout de suite suivies par les femmes célibataires, 94 des cas. Les femmes mariées, n’échappent pas pour leur part à cette agression. Elles sont touchées dans une proportion de 87 des cas. “C’est un phénomène qui montre la déliquescence des valeurs culturelles traditionnelles où la femme mariée est respectée, en raison du fait qu’elle porte le nom d’un homme et donc lui appartient”, lit-on dans le rapport du CEA.
Les femmes en instance de divorce ainsi que les veuves font également partie du lot des harcelées, dans une proportion de 51 cas et 12 cas respectivement. Du point de vue des catégories professionnelles, ce sont les femmes travailleuses en tant que secrétaires (118 cas) et les employées (110) qui sont les plus ciblées par le harcèlement. Quant aux femmes cadres, elles sont touchées à hauteur de 93 cas contre 67 cas pour les ouvrières. Le bilan annuel du centre d’écoute met par ailleurs en évidence la prééminence du secteur public par rapport au secteur privé dans le harcèlement. C’est ainsi que le secteur public se taille une part importante des appels pour victimes de harcèlement sexuel avec 248 cas recensés contre 140 dans le secteur privé. Ce décalage s’explique par “la précarité de l’emploi chez les privés, la facilité de la rupture du contrat de travail en plus de la faiblesse de la représentation syndicale qui font que la femme travaillant dans le privé dénonce moins les abus sexuels”, précise encore Achouri.
Dans le privé, ce sont plutôt les gérants et les patrons d’entreprise. Aussi et s’agissant de la répartition géographique du harcèlement, l’étude du centre d’écoute fait ressortir la généralisation de ce phénomène à l’ensemble du territoire national. C’est ainsi qu’Alger-Centre est affecté à hauteur de 134 cas contre 57 cas dans les wilayas du Centre, 81 dans les wilayas de l’Est, 64 dans l’Ouest et 52 dans le Sud. “Alger pourrait paraître être la wilaya la plus touchée, mais c’est uniquement en raison de la proximité du centre d’écoute et le prix de la communication qui est moins onéreuse qu’à l’intérieur du pays”, précise à ce propos Wahiba Achouri.
Par Nadia Mellal, Liberté

[lamia14]

Salut Sensib
Amnesty International, kedabine faut pas croire ce qu'ils racontent
comme l'a si bien dit Feu Hassen II

[Tamedit n-was]

Il y a beaucoup de vérités dans le rapport de Amnesty International, et cet article date de 2005, et on parle encore de ces agressions sexuelles.

Biensur, on est pas dans la république de Platon , mais une sensibilisation et des compagnes pour informer et sensibiliser les citoyens sur les procedures judiciaires, durcissement des lois , sont des initiatives à prendre par le gouvernement pour manifester leurs préoccupations sur ce sujet.

[absent]

comme l'a si bien dit Feu Hassen II

?!!!!
exact lui ,il interdisait aux media de parler de prostitution ,pedophilie.....
mais mnt y a des associations(matkisch waldi,....)qui ont bousculer se tabou et hamdoulah ca porte fruit ,les gens parlent,numero vert pour consulter les psy des association,...
j'avoue que mnt et je l'ai remarqué les agressions sexuelles,pedophilie a dimnué alors qu'il y a longtemps les parents cachaient leur enfants et n'avouait pas le crime par pudeur .

[jardinier]

Amnesty International est pourtant bien silencieuse sur des faits bien plus graves, en l'occurrence la collusion, dénoncée par bon nombre de victimes, entre la justice de certains pays européens (dont la Belgique et la France) et les réseaux pédophile impliquant des notables.

La pédophilie explose dans le monde occidental, c'est un fait et il y a des pressions pour la faire légaliser sous l'appellation boys love.

Il faut dire aussi que certains des magistrats qui jugent ces affaires sont impliqués eux-même dans des affaires.

[damLaguL]

les agressions sexuelles existe partout dans le monde

[lamia14]

!
exact lui ,il interdisait aux media de parler de prostitution ,pedophilie.....

je parle surtout de sa façon de narguer Amnesty & co

[absent]

je parle surtout de sa façon de narguer Amnesty & co

comme tout les pays du sud .
bref le droit ne se donne pas ,il s'arrache ,et dire tabou ou c'est pas pudique,c'est discret mais ca se repercute sur les enfants ou femmes violé y a pas de plus difficile que l'omerta.

[lamia14]

tout à fait d'accord avec toi,
mais même si je suis contre le silence quand il s'agit de viols et de pédophilie ça reste très difficile pour la personne d'en parler surtout dans des société comme les nôtres, et si on ne dit rien l'état ne peux rien faire, donc la première chose à faire c'est de sensibiliser les familles quant à la nécessité de la dénonciation. (ce que doivent faire les associations que tu viens de citer) mais ça reste difficile et traumatisant rabi yestor we khlass

[rico]

Je pete une durite...

A votre avis quels sont les mesures nécessaires pour lutter contre les agressions sexuelles en Algérie ?
Donner plus de place aux personnes habilités à parler de la société (sociologues, psychologues, pédagogues...) et les laisser parler après études de ce qui est bien ou pas bien pour la société Algériennes.
Et pas à des enturbannés...
Ceci m'emmène à répondre à la deuxième question...

Parmi toutes les mesures préventives afin de contrer les agressions sexuelles, est-il politiquement correct de demander aussi aux filles et aux femmes de porter une plus grande attention à leur tenue vestimentaire ?
Ha, bon !
MDR, C'est la faute des femmes si, elles se font violer ?

C'est pas parce que tu as couverts une plaie, que t'es plus blessé.
C'est du n'importe quoi...

[absent]

donc la première chose à faire c'est de sensibiliser les familles quant à la nécessité de la dénonciation.

oui exactement,dernierement a casa ,y avait un instituteur qui harcelé les ptites filles,une fille a parler a ses parents d'autres aussi,mais personne n'a voulu denoncer,et uen fois uen famille a oser,c'est une dizaine de famille qui s'est presenté aussi.
quand on parle de société comme la notre!!!!la 7ayaa fi dine,ca c'est un droit,quand on se tait on encourage les crimineles mais si on plus peur de parler les pervers et agresseurs font de plus en plus prudence.
les associations et la société civile doivent bouger,l'etat ne peux tout faire.