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Détenu assassiné aux Baumettes : la mère de Robin Cotta témoigne

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  • Détenu assassiné aux Baumettes : la mère de Robin Cotta témoigne

    «Quasiment décapité» : un jeune homme de 22 ans égorgé par son codétenu, après de multiples alertes

    À l’origine des événements : le 21 septembre 2024, Robin Cotta et l’un de ses amis ont été interpellés dans une pharmacie de Mézel, dans les Alpes-de-Haute-Provence, en possession de fausses ordonnances pour du sirop à la codéine, utilisé pour la fabrication de « purple drank » - un cocktail euphorisant considéré comme une drogue dure. Mis en examen, il a été placé en détention provisoire dans différents établissements, dans l’attente de son éventuel procès.

    Odile Cotta, la mère de Robin Cotta, assassiné par son co-détenu aux Baumettes, à Marseille, est l'invitée de Timothée Dhellemmes dans Points de Vue.

    Dernière modification par zek, 30 janvier 2025, 11h12.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Dans la série détenus assassinés tués en prison comme un peu partout.


    franceinfo.fr 15 01 2025


    ""Il lui découpe les yeux, la bouche, la carotide", massacré en prison, Sonia se bat pour rendre justice à son fils

    Mehdi Berroukeche a été tué fin décembre 2022 dans sa cellule du quartier de semi-liberté de la maison d’arrêt de la Talaudière, près de Saint-Etienne. Le bourreau du jeune homme de 25 ans : son co-détenu, atteint de troubles psychiatriques. Sa mère, Sonia Ribeiro se bat pour rendre justice à son fils. Mais à présent, son combat va bien au-delà de sa douloureuse histoire personnelle.

    Sarah Ribeiro a fait tatouer le prénom de son fils sur son avant-bras. Quelques lettres surmontées d'une couronne. Un symbole fort pour le combat d'une vie. Le jeune homme de 25 ans aurait dû sortir de prison en avril 2022, après avoir purgé une peine aménagée pour de petites condamnations. Mais Medhi Berroukeche n'est jamais sorti de prison. Il n'a jamais repris une vie normale. Il a tragiquement fini ses jours derrière les barreaux, à la prison de La Talaudière. Sa mère se bat pour lui rendre justice.


    Déferlement de violence


    "Mon fils était proche de la sortie. Il avait un contrat de travail. Un jour, on lui met un codétenu. Il ne le sentait absolument pas. Il le signale à son papa. Le soir même, ce détenu s'acharne sur Medhi. Il le surprend pendant son sommeil", raconte Sarah. Ce drame s'est déroulé dans la nuit du 28 au 29 décembre 2022, dans une cellule du quartier de semi-liberté de la Talaudière. Tandis qu’il dormait, Mehdi a été attaqué par son co-détenu. Ce dernier est atteint de problèmes psychiatriques. Medhi reçoit des coups de couteau et de fourchette.

    Le visage du jeune homme a été tailladé. Sa mère parle "d'actes de barbarie" subis par son fils.Un déferlement de violence qui tient en quelques mots : "Il lui découpe les yeux, la bouche, la carotide, il lui fend le crâne en deux. Une horreur". Le jeune homme de 25 ans a été massacré. Son calvaire a duré près de 40 minutes.


    Les combats de Sarah Ribeiro


    Cette mère endeuillée et indignée s'interroge encore sur les circonstances de la mort de son fils. "Ce co-détenu a d'importants problèmes psychiatriques, depuis l'âge de 15 ans. Je ne comprends pas ce qu'il faisait en semi-liberté", déclare Sarah Ribeiro.

    Elle se demande aussi pourquoi "les surveillants ont mis plus de 40 minutes pour intervenir". Enfin, elle pointe du doigt la réaction de la direction. "Le directeur de la maison d'a

    rrêt m'appelle quatre jours après le décès de Medhi pour me dire que mon enfant est décédé. Ils appellent la police 10 heures après les faits. Des choses que je ne peux accepter".


    Depuis deux ans, la Ligérienne se bat pour connaître la vérité et rendre justice à la mémoire de son enfant. "J'ai promis à mon enfant sur son lit de mort que j'allais lui rendre justice. Qu'il ne soit pas parti gratuitement".

    Pour l'aider à tenir sa promesse, Sarah Ribeiro se démène. Elle a créé l'association Justice Mehdi Berroukeche.

    "Aider ces détenus"

    "Je pensais que Medhi serait le dernier. Mais pas du tout", déplore la mère endeuillée. Depuis le drame, Sarah Ribeiro se bat aussi pour améliorer les conditions carcérales des détenus. Un combat qu'elle a fait sien. Comme d'autres avant elle, elle dénonce le manque d'intimité, la surpopulation carcérale, la vétusté de ces lieux de privation de liberté… mais aussi l'atteinte à la dignité humaine.

    "En Prison, on est privé de liberté, mais pas d'humanité et encore moins de dignité.
    Sonia Ribeiro"
    Mère de Medhi Berroukeche

    "Quand on dit la prison, c'est le club Med (...) je ne peux pas l'entendre. Il faut voir quelles sont leurs conditions de vie : ils sont en manque de soins, il y a un manque d'effectifs au niveau des surveillants (...) Un surveillant n'est pas formé pour accueillir des gens qui ont des problèmes de psychiatrie".

    Si cette mère de famille ne peut faire qu'un triste constat, elle est loin d'être résignée. "Il y a un gros souci avec les prisons en France. Je pense que c'est un sujet qu'il faut prendre en mains pour faire en sorte que les choses bougent et changent", conclut Sarah Ribeiro."

    Ce jeudi 16 janvier, elle se rendra à Paris, à l’Assemblée nationale, avec la députée LFI de la Loire, Andrée Taurinya, pour assister à un colloque sur les conditions de vie carcérale."
    Dernière modification par panshir, 30 janvier 2025, 12h24.

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    • #3
      Oui, les prisons françaises sont tellement saturées qu'elles mélangent les petits délits avec les grands criminels et psychopathes. Résultat : entassés comme des rats, ils s'entretuent et le meilleur gagne. Triste réalité des prisons françaises. Une cellule pour une personne, c'est du luxe et ce n'est pas pour demain.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Beaucoup de petits dealers occupent les prisons. C'est utile que pour les chiffres et statistiques qui ne veulent rien dire. En prison ils obtiennent le diplôme de narcos. Beaucoup de cols blancs pour des délits plus graves et bons avocats bien rémunérés ne vont jamais en prison. Quand c'est le cas, ils sont protégés des déséquilibrés.
        Ces nombreux petits dealers mis en prison c'est inutile peine courte ou longue. C'est très contre productif. Ils ressortent encore plus délinquants.
        Des français sont des gros consommateurs de drogue et nourrisse la criminalité. La prison en manque de moyens et surpeuplé en plus avec des cas psys est un centre de formation pour la criminalité.

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