Deux clandestins algériens comparaissent devant la cour criminelle départementale des Bouches-du-Rhône pour viols en réunion et vols avec violence. Une étudiante avait été volée et violée sur une plage de Marseille en septembre 2021.
Marianne Lecach. LeJDD 21/01/2025
Une étudiante avait été violée sur une plage à Marseille en septembre 2021.
Le procès s’est ouvert hier. Depuis lundi 20 janvier, deux jeunes Algériens en situation irrégulière comparaissent devant la cour criminelle départementale des Bouches-du-Rhône pour viols en réunion et vols avec violence, indique La Provence. Les deux mis en cause, nommés Icham M. et Mohamed B., sont suspectés d’avoir volé deux étudiants, un garçon et une fille, sur une plage de Marseille à la sortie d’une boîte de nuit, et d’avoir violé la jeune femme.
Violée à tour de rôle
Les faits remontent au 3 septembre 2021. Une bagarre a éclaté à la sortie de la boîte de nuit, le Sport Beach, à Marseille. Deux étudiants en école de commerce, Sophie et Arnaud, se sont éloignés du groupe. Sur une plage de l’Escale Borely, ils ont alors été agressés par deux hommes qui leur ont volé des montres de luxe, des bijoux de famille, ainsi que leurs téléphones et leurs portefeuilles. Arnaud avait été plaqué au sol par l’un des agresseurs et menacé par un couteau sous la gorge, tandis que le deuxième violait Sophie. Les deux individus ont ensuite changé de place et la jeune étudiante a été violée une seconde fois. Ils se sont ensuite disputés en arabe avant de prendre la fuite.
Leur ADN a été retrouvé sur les sous-vêtements de Sophie. Icham M. a d’abord donné une version délirante aux enquêteurs, assurant que son sperme avait été volé dans le vagin d’une prostituée pour fabriquer de fausses preuves à son encontre, avant de reconnaître les faits, indique La Provence. Mohamed B. a nié les accusations en bloc, indiquant qu’il ne connaissait ni les victimes ni le co-accusé.
Sophie n’a pas assisté à la comparution de ses agresseurs présumés, considérant « insoutenable l’idée » de les affronter. La jeune fille a toutefois déclaré qu’elle souhaitait que « la vérité soit établie et que les coupables soient sévèrement punis pour avoir écrasé et anéanti injustement une partie de (sa) vie ».
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