Cinq ans après le début de la pandémie de COVID-19, la question des causes réelles de la propagation reste un sujet de débat parmi les scientifiques, les autorités et le public.
Les deux principales hypothèses – le commerce illicite d’animaux sauvages et un possible accident de laboratoire – dominent les discussions. Voici un aperçu des arguments soutenant chaque hypothèse et des défis qu'elles posent :
1. Le commerce d’animaux sauvages
Cette hypothèse suggère que le virus aurait émergé naturellement à partir de réservoirs animaux, comme les chauves-souris ou d'autres espèces sauvages, avant de passer à l'homme par un hôte intermédiaire, probablement sur des marchés où ces animaux sont vendus.
Les arguments en faveur de cette piste restent solides. Ainsi, des précédents historiques ont été enregistrés tels que le SARS-CoV en 2002-2003, qui était également lié à des chauves-souris et des civettes. En outre, signalons la présence de marchés humides à Wuhan, où des animaux vivants étaient en contact étroit avec les humains, ainsi que la similarité génétique entre le SARS-CoV-2 et des coronavirus trouvés chez les chauves-souris.
Cependant, si cette thèse n'a pas retenue à titre officiel, c'est parcequ'il y a absence d'identification claire de l’hôte intermédiaire. Il y a également le manque de preuves directes reliant les premiers cas à des animaux infectés.
2. L’accident de laboratoire
Cette hypothèse postule que le virus aurait pu s’échapper d’un laboratoire manipulant des coronavirus, comme l’Institut de virologie de Wuhan, en raison d’un accident ou de procédures inadéquates. L'argument en faveur de cette piste est : la proximité géographique de l’Institut de virologie de Wuhan aux premiers cas. Les recherches connues sur les coronavirus effectuées dans ce laboratoire, notamment des expériences de "gain de fonction", visent à comprendre la transmission des virus.
Cependant, aucune preuve sérieuse n'a été présentée par les tenants de cette thèse. Ni manipulation, ni fuite prouvées. En outre, il y a difficulté à établir un lien causal solide entre les travaux du laboratoire et l’émergence du SARS-CoV-2.
Il faut dire que les enjeux géopolitiques, notamment entre la Chine et les États-Unis, ont brouillé les efforts scientifiques pour parvenir à un consensus. Par ailleurs, les virus émergents sont difficiles à retracer avec certitude et les preuves biologiques se dégradent rapidement.
À ce jour, les deux hypothèses restent plausibles, mais aucune n’a été confirmée de manière définitive. La communauté scientifique continue de réclamer des enquêtes approfondies, transparentes et indépendantes pour éclaircir les origines de la pandémie. La compréhension des causes réelles est essentielle non seulement pour répondre aux questions encore ouvertes, mais aussi pour prévenir de futures crises sanitaires mondiales.
LSA
Les deux principales hypothèses – le commerce illicite d’animaux sauvages et un possible accident de laboratoire – dominent les discussions. Voici un aperçu des arguments soutenant chaque hypothèse et des défis qu'elles posent :
1. Le commerce d’animaux sauvages
Cette hypothèse suggère que le virus aurait émergé naturellement à partir de réservoirs animaux, comme les chauves-souris ou d'autres espèces sauvages, avant de passer à l'homme par un hôte intermédiaire, probablement sur des marchés où ces animaux sont vendus.
Les arguments en faveur de cette piste restent solides. Ainsi, des précédents historiques ont été enregistrés tels que le SARS-CoV en 2002-2003, qui était également lié à des chauves-souris et des civettes. En outre, signalons la présence de marchés humides à Wuhan, où des animaux vivants étaient en contact étroit avec les humains, ainsi que la similarité génétique entre le SARS-CoV-2 et des coronavirus trouvés chez les chauves-souris.
Cependant, si cette thèse n'a pas retenue à titre officiel, c'est parcequ'il y a absence d'identification claire de l’hôte intermédiaire. Il y a également le manque de preuves directes reliant les premiers cas à des animaux infectés.
2. L’accident de laboratoire
Cette hypothèse postule que le virus aurait pu s’échapper d’un laboratoire manipulant des coronavirus, comme l’Institut de virologie de Wuhan, en raison d’un accident ou de procédures inadéquates. L'argument en faveur de cette piste est : la proximité géographique de l’Institut de virologie de Wuhan aux premiers cas. Les recherches connues sur les coronavirus effectuées dans ce laboratoire, notamment des expériences de "gain de fonction", visent à comprendre la transmission des virus.
Cependant, aucune preuve sérieuse n'a été présentée par les tenants de cette thèse. Ni manipulation, ni fuite prouvées. En outre, il y a difficulté à établir un lien causal solide entre les travaux du laboratoire et l’émergence du SARS-CoV-2.
Il faut dire que les enjeux géopolitiques, notamment entre la Chine et les États-Unis, ont brouillé les efforts scientifiques pour parvenir à un consensus. Par ailleurs, les virus émergents sont difficiles à retracer avec certitude et les preuves biologiques se dégradent rapidement.
À ce jour, les deux hypothèses restent plausibles, mais aucune n’a été confirmée de manière définitive. La communauté scientifique continue de réclamer des enquêtes approfondies, transparentes et indépendantes pour éclaircir les origines de la pandémie. La compréhension des causes réelles est essentielle non seulement pour répondre aux questions encore ouvertes, mais aussi pour prévenir de futures crises sanitaires mondiales.
LSA
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