Douéra : une folie et des questions

[ACAPULCO]

De nombreuses questions émergent à l'issue du match tumultueux d'inauguration du stade Amar-Ali, où l'engagement physique a considérablement altéré le spectacle. Cependant, le plus préoccupant s'est déroulé dans les tribunes, où des scènes de violence indescriptibles et incompréhensibles ont marqué la fin de la rencontre. Bien que l'on puisse, à la rigueur — et cela ne justifie en rien de tels excès — comprendre des réactions violentes en cas d'élimination ou d'injustice manifeste due à l'arbitrage, il est difficile d'expliquer ce déchaînement de fureur, alors que le Mouloudia était qualifié et que l'arbitrage a été correct. Ce qui devait être une fête célébrant l'inauguration d'un nouveau stade, portant le nom d'un glorieux martyr, a
été terni par ces événements.

Par ailleurs, on peut légitimement s'interroger sur la présence de caméras de sécurité dans une enceinte ayant coûté des milliards. Si de telles infrastructures existent, il est crucial d'identifier rapidement les auteurs des troubles et de les traduire en justice. Comprendre les motivations de cette minorité d'individus enflammés est également essentiel. Ne pas laisser ces actes impunis entraîner des conséquences plus graves lors des prochaines rencontres sportives. L'histoire nous rappelle que la méthode répressive a souvent été la seule à produire des résultats tangibles.

Nous nous souvenons tous des destructions et des pertes humaines causées par les hooligans anglais, qui ont longtemps terni l'image du football. Les incidents tragiques tels que ceux survenus à Hillsborough en 1989, où 96 personnes ont perdu la vie, soulignent l'importance d'une réponse ferme. Comparativement, les quelques excités du Mouloudia sont des enfants de chœur. Cependant, la transformation des hooligans britanniques en supporters pacifiques n'est pas le fruit du hasard ; elle résulte d'une mobilisation collective impliquant les autorités, le monde sportif, la presse, les services de sécurité et la justice.

Concernant les motivations de cette minorité qui a perturbé la fête à Douéra, il est possible que le sport ne soit qu'un prétexte. Une enquête approfondie s'impose pour éclaircir cette situation, car plusieurs éléments suggèrent une manipulation orchestrée. Qui serait derrière cela ? Quels intérêts sont en jeu ? Ces questions méritent d'être explorées pour éviter que de tels événements ne se reproduisent à l'avenir.

M. F.

[kaghemoussa]

L'objectif du Hooligan n'est pas de voir une rencontre sportive, et il se moque généralement du résultat final. La seule raison de sa présence est la violence : soit par pur plaisir, avec des affrontements contre des bandes rivales, soit par revendication.

les stade sont le terrains ou s'exprime donc le hooliganisme qui lui n'a plus rien a voir avec le sport