Cause LGBTQ+, Palestine, estime de soi : l’Américain Macklemore, star de la première soirée, a livré un concert parmi les plus engagés de l’histoire du Festival.
Macklemore arborait une veste avec un drapeau palestinien, au début de son concert. -
Star planétaire à la croisée du rap, de la pop et du RnB, Macklemore était le nom le plus attendu de ce début de Cabaret vert. Jeudi 15 août 2024, ou plutôt vendredi après minuit, le rappeur de Seattle est arrivé débordant d’énergie sur la scène Zanzibar, accompagné de deux chanteurs, autant de danseurs et plusieurs musiciens.
Il a ponctué ses 80 minutes de show de nombreuses prises de parole. Elles auront pu agacer une partie du public, mais elles ont plutôt semblé emporter l’adhésion d’une audience jeune. Parmi ses messages, celui pour la création d’un État palestinien et la fin des bombardements sur la bande de Gaza. « De Gaza à la Cisjordanie, je veux qu’ils (les Gazaouis) sachent que nous ne les oublions pas. Ça fait dix putains de mois que ça a commencé ! », a-t-il dit avec véhémence, avant de regretter l’interdiction du Hijab pendant Paris 2024. Il a aussi évoqué la situation politique au Congo et au Soudan. Puis a interprété son nouveau titre sur le conflit israélo-palestinien, « Hind’s Hall ».
Le drapeau de la Palestine, brandi par un festivalier pendant le concert. -
Terriblement bavard, l’Oréganais a aussi invité le public à vivre sa vie librement, sans se soucier des regards extérieurs. Il l’a redit après avoir fait monter deux festivaliers sur scène pour une battle de danse ou pour chanter un refrain avec lui. Il était, à chaque intervention, accompagné d’un écran géant qui diffusait des images en lien avec ses combats.
Un charmeur fou
L’autre facette de Macklemore, dit « Ben », a été celle du charmeur entré dans la quarantaine alors que son visage et son physique lui donnent dix ans de moins. Il a rappelé à quel point il était amoureux du public français à au moins trois reprises, et s’est demandé s’il n’était pas devant la « best crowd » de son été de tournée. Hélas, il en a fait tellement qu’il était difficile de croire à ce rêve américain. Pendant sa performance, il a aussi raconté l’histoire de ses grands-parents… mariés à Reims. Une anecdote qu’il était obligé de livrer, en concert « à une heure de Reims ».
À la fin d’un show musical assez convenu, mais débordant d’énergie, Macklemore a envoyé ce qui lui restait dans les chaussettes pour interpréter une des chansons les plus streamées du XXIe siècle : Can’t Hold Us. Le tout au milieu du public.
Jeudi, rien ne pouvait l’arrêter, et entraver sa « freedom of speech », sa liberté de pensée.
L'Adennais
Macklemore arborait une veste avec un drapeau palestinien, au début de son concert. -
Star planétaire à la croisée du rap, de la pop et du RnB, Macklemore était le nom le plus attendu de ce début de Cabaret vert. Jeudi 15 août 2024, ou plutôt vendredi après minuit, le rappeur de Seattle est arrivé débordant d’énergie sur la scène Zanzibar, accompagné de deux chanteurs, autant de danseurs et plusieurs musiciens.
De Gaza à la Cisjordanie, je veux qu’ils (les Gazaouis) sachent que nous ne les oublions pas
MacklemoreIl a ponctué ses 80 minutes de show de nombreuses prises de parole. Elles auront pu agacer une partie du public, mais elles ont plutôt semblé emporter l’adhésion d’une audience jeune. Parmi ses messages, celui pour la création d’un État palestinien et la fin des bombardements sur la bande de Gaza. « De Gaza à la Cisjordanie, je veux qu’ils (les Gazaouis) sachent que nous ne les oublions pas. Ça fait dix putains de mois que ça a commencé ! », a-t-il dit avec véhémence, avant de regretter l’interdiction du Hijab pendant Paris 2024. Il a aussi évoqué la situation politique au Congo et au Soudan. Puis a interprété son nouveau titre sur le conflit israélo-palestinien, « Hind’s Hall ».
Le drapeau de la Palestine, brandi par un festivalier pendant le concert. -
Terriblement bavard, l’Oréganais a aussi invité le public à vivre sa vie librement, sans se soucier des regards extérieurs. Il l’a redit après avoir fait monter deux festivaliers sur scène pour une battle de danse ou pour chanter un refrain avec lui. Il était, à chaque intervention, accompagné d’un écran géant qui diffusait des images en lien avec ses combats.
Un charmeur fou
L’autre facette de Macklemore, dit « Ben », a été celle du charmeur entré dans la quarantaine alors que son visage et son physique lui donnent dix ans de moins. Il a rappelé à quel point il était amoureux du public français à au moins trois reprises, et s’est demandé s’il n’était pas devant la « best crowd » de son été de tournée. Hélas, il en a fait tellement qu’il était difficile de croire à ce rêve américain. Pendant sa performance, il a aussi raconté l’histoire de ses grands-parents… mariés à Reims. Une anecdote qu’il était obligé de livrer, en concert « à une heure de Reims ».
À la fin d’un show musical assez convenu, mais débordant d’énergie, Macklemore a envoyé ce qui lui restait dans les chaussettes pour interpréter une des chansons les plus streamées du XXIe siècle : Can’t Hold Us. Le tout au milieu du public.
Jeudi, rien ne pouvait l’arrêter, et entraver sa « freedom of speech », sa liberté de pensée.
L'Adennais
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