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Coqueluche, tuberculose, syphilis... Ces maladies "oubliées" qui augmentent aussi en France

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  • Coqueluche, tuberculose, syphilis... Ces maladies "oubliées" qui augmentent aussi en France

    Alors qu'elles stagnaient à des niveaux plutôt bas, des maladies comme la coqueluche, la rougeole, la tuberculose ou la syphilis font leur retour en France ces dernières années, et nécessitent une vigilance accrue des professionnels de santé et de la population. Comment était-on parvenu à les maintenir à des seuils bas et pourquoi sont-elles en augmentation ? Éléments d'explication.

    Une infirmière prépare une seringue dans un point de vaccination contre la rougeole à Cucuta, en Colombie, le 21 mars 2018. © Schneyder Mendoza, AFP

    Ce sont des noms que l'on pensait appartenir au passé. Tuberculose, rougeole, coqueluche, syphilis. Ces maladies qui, depuis longtemps, n'inquiétaient plus les pays dits développés refont surface avec une incidence parfois inquiétante, notamment en France.

    "C'est le génie épidémique : il y a des cycles de quelques années, parfois quelques décennies où les maladies se font oublier, mutent un peu, puis réapparaissent sans prévenir", explique à l'AFP Mikal Askil Guedj, docteur en sciences médicales et auteur de "Médecins malgré vous, Portraits des maladies du XXIe siècle" (Grasset).

    Selon lui, ces maladies n'ont jamais vraiment disparu, mais "se sont transformées, espacées dans le temps".

    Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l'Université de Montpellier, explique en ce sens qu'il existe quatre stades dans la lutte contre les maladies infectieuses : le contrôle (limiter l'impact sanitaire d'une maladie ou la diffusion d'un virus, comme pour le Covid-19), l'élimination (quand un virus ou une bactérie pathogène ne circule plus dans un territoire donné), l'éradication et l'extinction.


    "La poliomiélyte ne circule plus, mais on ne peut pas dire qu'elle est éradiquée car elle existe encore en Afghanistan et au Pakistan", précise-t-il. "Le seul pathogène éradiqué dans l’histoire est la variole, depuis 1980. Elle ne circule plus sur Terre, mais n'est pas pour autant éteinte, car il existe encore des échantillons du virus de la variole".

    Pour Philippe Sansonetti, professeur émérite à l'Institut Pasteur et au Collège de France, les infections dont on entend davantage parler aujourd'hui ont toujours été latentes.

    "La syphilis, on l'a vue flamber avec le sida, puis retomber en même temps que les mesures de prévention ; la tuberculose avait suffisamment diminué pour qu'on arrête la vaccination ; quant à la rougeole et la coqueluche, on vit avec des poussées irrégulières", précise-t-il.

    Relâchement vaccinal, prévention insuffisante, mouvements de populations... France 24 fait le point sur ces maladies et les raisons de leur recrudescence.
    • La coqueluche

    C'est quoi ?

    Longtemps considérée, à tort, comme une maladie de la petite enfance, la coqueluche peut être sévère à tout âge et peut même s'avérer mortelle pour les jeunes nourrissons non vaccinés (ou partiellement), et les personnes à risque comme les femmes enceintes et les personnes âgées. Elle se manifeste par des quintes de toux particulièrement violentes qui peuvent provoquer vomissements et asphyxie.

    Particulièrement contagieuse, la coqueluche se transmet par voie aérienne lors de contacts directs avec une personne infectée. Une personne contaminée transmet la maladie à 15 autres personnes en moyenne.

    Dans les régions où les enfants n’ont pas été vaccinés, la transmission se fait surtout parmi les enfants. En revanche, dans les régions comme la France où les enfants sont vaccinés depuis des décennies, la transmission se fait maintenant essentiellement des adultes ou adolescents vers les nourrissons.

    L’incidence de la maladie a largement diminué dans les pays qui ont introduit la vaccination généralisée des jeunes enfants.

    Aussi, le nombre de cas observés a davantage diminué pendant la pandémie de Covid-19, notamment grâce à l'adoption des "gestes barrières".

    Pourquoi les cas augmentent ?

    En France, on a observé depuis début 2024 une forte augmentation du nombre de cas de coqueluche. Entre janvier et mai 2024, plus de 5 800 cas ont été recensés – soit cinq fois plus qu'en 2023 – incitant Santé publique France à émettre une alerte.

    Selon l'Agence française de santé, au niveau mondial, il y aurait 40 millions de cas et 300 000 décès chaque année.

    L’infection bactérienne, tout comme le vaccin, ne confère pas une immunité à vie et il est donc possible de contracter la maladie plusieurs fois.

    Mais la prévention repose principalement sur la vaccination. Aussi, pour limiter les contaminations, il faudrait, selon Philippe Sansonetti, "revacciner à l'âge adulte, en particulier les femmes enceintes" pour protéger les futurs bébés, car "le vaccin actuel ne protège pas à vie contre l'infection".

    La primo-vaccination chez les enfants est faite à l'âge de 2 mois, 4 mois et 11 mois. Puis un rappel à 6 ans et un autre entre 11 et 13 ans. Chez les adultes, un rappel est recommandé à l’âge de 25 ans (rattrapage recommandé jusqu’à 40 ans).

    ​​Depuis 2022, la vaccination durant la grossesse (entre 20 et 36 semaines d'aménorrhée) est préconisée pour protéger le nouveau-né avant sa propre vaccination.

    En l’absence de vaccination au cours de la grossesse, celle-ci est recommandée pour les parents en post-partum et pour toute personne susceptible d’être en contact étroit avec le nourrisson durant ses six premiers mois de vie.
    • La rougeole

    C'est quoi ?

    Cette maladie virale très contagieuse provoque une forte fièvre et des éruptions cutanées sur tout le corps. Elle est souvent bénigne mais peut toutefois entraîner des complications graves, respiratoires et neurologiques, parfois mortelles chez les bébés. "C'est le virus respiratoire qui a le plus fort potentiel de contagiosité", précise Mircea Sofonea.

    En 2018, les cas avaient tellement flambé que cette vaccination, jusqu'alors recommandée, est devenue à obligatoire pour tous les nourrissons pour tenter d'endiguer le phénomène.

    Après les années épidémiques de 2018 et 2019, un effondrement du nombre de cas de rougeole avait été observé – dès avril 2020, du fait des "mesures barrières" mises en place pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.

    Pourquoi les cas augmentent ?

    Depuis 2018, la vaccination ROR (rougeole, oreillons, rubéole) fait partie des vaccins obligatoires, mais des personnes plus âgées n’ont pas été vaccinées et l’immunité n’est pas présente, rappelle Mircea Sofonea. "Dans ce cas, avec un écart trop important au seuil qui est de 95 %, on peut avoir des reprises de la circulation".

    En janvier dernier, l’OMS a lancé une alerte sur l’augmentation des cas de rougeole, avec plus de 306 000 cas déclarés dans le monde l’an dernier soit +79 % par rapport à 2022. Une hausse qui a également touché la France et l'Europe.

    En 2023, 117 cas (dont 31 importés) avaient été déclarés en France, contre 15 en 2022.

    La tuberculose


    C'est quoi ?

    Transmise par voie aérienne via des gouttelettes contenant les bactéries et expectorées par la toux des malades, la tuberculose est une maladie contagieuse qui touche le plus souvent les poumons, mais peut aussi se propager au cerveau.

    Une personne tuberculeuse non traitée peut infecter de 5 à 15 personnes en moyenne chaque année. Des conditions sanitaires et sociales précaires sont souvent associées à la dissémination de la maladie.

    Pourquoi les cas augmentent ?

    La tuberculose reste une maladie infectieuse de première importance au niveau mondial, avec plus de 10 millions de cas, et entraînant 1,4 million de morts chaque année.

    Elle reste à un niveau faible en France mais a cependant connu un rebond en 2023 : 4 728 cas ont été déclarés, selon le bulletin épidémiologique hebdomadaire publié le 19 mars dernier par Santé publique France. La Guyane, Mayotte et l’Île-de-France sont les régions les plus touchées.

    Seul vaccin licencié pour vacciner contre la tuberculose, le BCG n'est que partiellement efficace : très utile pour prévenir les formes graves de la maladie chez les jeunes enfants (près de 90 % d’efficacité dans le cas de méningites tuberculeuses), il protège peu contre les cas de tuberculoses pulmonaires chez les adolescents et les adultes. Il ne permet donc pas d’empêcher la transmission de la maladie et d’enrayer l’épidémie mondiale.

    Le nombre de cas officiellement déclarés dans le monde en 2022 est très nettement supérieur à ceux des années précédentes, en hausse de 16 % par rapport à 2021 et de 28 % par rapport à 2020. Une première depuis que l’on suit la tuberculose, au milieu des années 1990 : il s’agit même du plus grand nombre de cas déclarés au cours d’une seule année.

    "La circulation est plus forte en Amérique du Sud (notamment en Bolivie et au Pérou) et dans le sud de l'Afrique, ce qui peut expliquer une incidence plus forte en Guyane et à Mayotte", précise Mircea Sofonea.

    Un lien a également été établi avec l'arrivée de personnes réfugiées issues de pays où la tuberculose est bien plus présente, comme l’Ukraine et la Géorgie.
    • La syphilis

    C'est quoi ?

    La syphilis, due à la bactérie Treponema pallidum, se transmet par voie sexuelle, ou de la mère à l’enfant au cours de la grossesse.

    Cette infection sexuellement transmissible (IST), longtemps reléguée au deuxième plan des politiques publiques – derrière l'épidémie de VIH, notamment – peut affecter tous les organes et avoir de graves conséquences si elle n’est pas dépistée et traitée.

    Apparue pour la première fois en Europe en 1494 à Naples, la syphilis avait presque été éradiquée depuis la seconde moitié du XXe siècle.

    Mais elle a refait surface dans la plupart des pays occidentaux au cours des dernières années, notamment aux États-Unis. Selon l’Agence de contrôle et de prévention des maladies, les infections ont atteint leur taux le plus élevé depuis les années 1950, a rapporté le quotidien américain New York Times en janvier.

    Pourquoi les cas augmentent ?

    En France, son augmentation a été constatée il y a plusieurs années déjà avec une incidence qui a bondi de 110 % entre 2020 et 2022.


    Le retour de la syphilis s'explique par le moindre recours au préservatif, depuis que les antirétroviraux ont réduit la peur du sida.

    "Les traitements de plus en plus performants et mieux acceptés, la facilité et les traitements pré-exposition comme la PrEP, ont engendré des pratiques à risque plus fréquentes, et donc une augmentation de l’incidence [de la syphilis]", explique Mircea Sofonea, qui ajoute que les autres IST profitent également de cette situation.

    "Beaucoup de gens en sont porteurs sans le savoir, et continuent à propager la syphilis car les premiers symptômes sont assez discrets ou mal identifiés", ajoute le Dr Guedj.

    D'autant que "le diagnostic est difficile", précise le docteur en sciences médicales, qui plaide pour de grandes campagnes d'information et de sensibilisation. Dans tous les cas, dit-il, "dès qu'il y a un doute, il faut faire des tests sérologiques".

    f24
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Mon épouse a fait une coqueluche l'année dernière!!!

    C'est très mauvais pour les vieux.
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par Chouan
      Mon épouse a fait une coqueluche l'année dernière!!!

      C'est très mauvais pour les vieux.
      comment se fait-il que ces maladies d'un autre temps réapparaissent dans des pays développés comme la France
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

      Commentaire


      • #4
        ACAPULCO

        comment se fait-il que ces maladies d'un autre temps réapparaissent dans des pays développés comme la France
        Ces maladies d'un autre temps sont toujours très présentes dans d'autres continents et sont apportées en Europe par le phénomène migratoire.
        C'est pour cette raison que la France dépense un milliards d'euros par an au titre de l'aide médicale d'état destinée aux migrants en situation irrégulière.

        Santé des immigrés en France.

        L'incidence de la tuberculose chez les migrants récemment arrivés est directement liée à son incidence dans le pays de provenance, mais aussi de nouvelles contaminations dans les foyers de travailleurs migrants. Les migrants présentant une tuberculose sont originaires d'Afrique subsaharienne pour 36 % d'entre eux, du Maghreb (29 %), d'Europe de l'Est (15 %), d'Asie (14 %), d'Amérique latine (6 %).

        Par rapport à la population générale, la tuberculose est jusqu'à 8 fois plus fréquente chez les migrants arrivés depuis moins de 2 ans, c'est particulièrement le cas en Guyane, Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d'Azur.

        Pour l'infection par le VIH, en 2015, sur les 6500 nouveaux cas estimés en population générale, 38 % sont des personnes nées à l'étranger, et jusqu'à 60 % en Île-de-France. Les personnes concernées sont en majorité des femmes d'Afrique subsaharienne : dans près de la moitié des cas, la contamination a eu lieu en France, peu de temps après l'arrivée, puis viennent les personnes en provenance des Caraïbes, d'Afrique du nord, d'Europe de l'Est, du Portugal et d'Asie.

        La contamination est le plus souvent hétérosexuelle. Le taux de découverte de nouveaux cas de VIH parmi les migrants est de l'ordre de 53 pour 100 000 (291 si origine subsaharienne) contre 5,4 pour les personnes nées en France.

        L'hépatite B est très fréquente chez les migrants, notamment d'Afrique subsaharienne et d'Asie, sa prévalence est estimée de 1,5 à 5 %, seuls 41 % des personnes interrogées ont été vaccinées contre l'hépatite B.

        Les maladies parasitaires les plus fréquentes sont recherchées en fonction de l'origine géographique. Il s'agit principalement de la bilharziose, du paludisme, et de l'amibiase. Chez les personnes provenant d'Amérique latine, on recherche plus particulièrement la maladie de Chagas.

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        • #5
          le phénomène migratoire

          Le Syphilis est une STD. Je ne sais pas pourquoi vous accusez tjs les immigrants.

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          • #6
            Issabrahimi

            Relisez l'article concernant les maladies importées.
            Si la France consacre 1 milliards d'euros pour soigner les clandestins, c'est qu'il y a un problème sanitaire.
            Certains militent pour la suppression de cette aide médicale d'état, ce qui fait dire à ceux qui sont pour son maintien que les maladies importées vont exploser si cette aide est supprimée.

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            • #7
              Certains militent pour la suppression de cette aide médicale d'état, ce qui fait dire à ceux qui sont pour son maintien que les maladies importées vont exploser si cette aide est supprimée.
              Ne serait il pas plus simple et plus efficace de les renvoyer chez eux.
              Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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              • #8
                Ne serait il pas plus simple et plus efficace de les renvoyer chez eux.

                Ils peuvent tjs retourner. Il y avait l'histoire d'un Africain renvoyé chez lui 5 fois et il a su comment retourner en Europe.

                La solution à l'immigration clandestine réside dans le développement de l'Afrique et la création de la richesse en Afrique.

                l'autre solution, abolir les frontières et créer un gouvernement mondial.

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                • #9
                  Il y a une baisse de la vaccination pour certaines maladies. Des français voyagent aussi beaucoup à l'étranger également.
                  Si les enfants nés en France sont "tous" vaccinés pour certaines maladies, ce n'est pas pour rien.

                  En France il y a aussi le choléra dans le département le plus pauvre de France, 2 morts depuis un mois. Comme c'est à Mayotte c'est peu médiatisé.



                  "Mayotte : 210 cas de choléra enregistrés, un nouveau foyer identifié

                  Santé Publique France a publié ce vendredi 28 juin un nouveau point sur l’évolution de l’épidémie de choléra à Mayotte. Il en ressort qu’au total, 210 cas ont été enregistrés depuis le 18 mars.

                  Les autorités sanitaires françaises ont recensé 210 cas de choléra à Mayotte depuis l’identification de la première personne atteinte de la maladie dans l’archipel le 18 mars dernier, a indiqué ce vendredi 28 juin Santé Publique France. L’agence précise qu’en une semaine, 17 nouveaux cas de choléra ont été identifiés.

                  Quatre foyers de choléra actifs

                  Au total, quatre foyers de choléra sont désormais actifs sur l’île : ils sont situés à Passamainty, Doujani et Tsoundzou et à Mtsapéré, où se sont déclarés six cas la semaine passée.

                  Comme le rappelle Santé Publique France, la maladie se propage au sein de « quartiers précaires avec des difficultés d’accès à l’eau potable et des problèmes d’assainissement ».

                  « La grande majorité des cas identifiés dans la commune de Mamoudzou déclarent utiliser de l’eau de rivière pour leurs besoins quotidiens (boisson et/ou hygiène corporelle). Cette situation est similaire à celle de plusieurs autres quartiers informels de certaines communes de Mayotte, caractérisés par le non-raccordement des foyers à l’eau potable, l’absence d’évacuation des eaux usées et le partage de latrines, entre autres », détaille l’agence.

                  Transmission « féco-orale »

                  Comme le rappelle l’Agence France Presse, le choléra est dû à l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. La transmission est dite féco-orale, soit directe par ingestion des bactéries provenant des selles d’individus contaminés, soit le plus souvent indirecte par ingestion d’eau ou d’aliments souillés."

                  ouestfrance.fr
                  Dernière modification par panshir, 04 juillet 2024, 18h40.

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                  • #10
                    Chouan

                    "Ne serait il pas plus simple et plus efficace de les renvoyer chez eux."

                    Si tu évoques les migrants malades, tu sais très bien qu'il faut vite soigner car le temps de l'oqtf et de son exécution après autorisation, il va s'écouler un paquet de mois, voir années. Et pour le refrain, c'est la France qui demande au fond des migrants. Elle aura toujours besoin de migrants suivant un certain flux pour répondre à la forte demande d'emplois. Mieux elle accueille mieux elle pourra soigner et prévenir les contagions.

                    Migrants ou pas, sans vaccination, la maladie passera toujours.


                    Commentaire


                    • #11
                      Arrêtez vos intox; Il est clair que la situation sanitaire en Algérie est cent fois pire qu'en France.

                      Commentaire


                      • #12
                        Johnny Clegg avait fait une chanson : scarlatine of Africa.
                        Dernière modification par alibigoud, 06 juillet 2024, 10h48.

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                        • #13
                          Cela est aussi à la faute du mouvement complotiste qui a incité une partie de la population à ne plus vouloir se faire vacciner.

                          "les reptiliens veulent nous vacciner pour nous rendre esclave du gouvernement mondial, bou hou hou hou"
                          J'aime surfer sur la vague du chaos.

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