bonjour tout le monde
j'ai choisi une de mes histoires que j'ai sur mon disque dur pour vous :
Bien que c’est une « Happy End » histoire, elle est vraie et triste à la fois.
Cette histoire n’est que le résultat du –trafique- si j’ose dire de l’histoire de l’Algérie depuis la nuit des temps. Les frères sont devenus ennemi car ils ne se connaissent plus. Sommes nous des arabes ? des berbères ? Des Wisigoths ou des Tartares ?
La culture, l’identité et la langue ont divisé les algériens au point de se déclarer la guerre et de devenir extèmistes, fanatiques, radicalistes et pleins de haine les uns pour les autres.
A la frontière entre Jijel et Bejaia, à l’ouest de Ziama, habitaient deux voisins; Boualem et Boualem. Ils étaient de vieux copains que rien ne séparait excepté peut être cette ligne invisible qui délimite les deux wilayas. Boualem et Boualem parlaient aussi bien l’arabe que tamazight, mais ils étaient tous deux entêtés. Boualem 1, qui habitait de l’autre côté se considérait berbère jusqu’à la moelle épinière. Boualem 2, quant à lui, pensait haut et fort qu’il était arabe jusqu’à l’os. Ce différent causait bien des altercations verbales qui tournaient parfois au vinaigre mais qui, for heureusement, se terminaient en rires.
Ils grandirent ensemble malgré l’incompatibilité de leurs humeurs et de leurs idées jusqu’à ce que Boualem le berbère décida de se marier. Il choisit pour épouse une jeune fille du cœur de la ville de Bejaia. Irrité, Boualem l’arabe décida de se marier lui aussi et il épousa une fille du cœur de la ville de Jijel. L’histoire s’arrête là. Boualem et Boualem sont toujours de bons amis. Ils se parlent, tantôt en arabe tantôt en tamazight. Rien ne les séparait sauf cette maudite ligne invisible qui sépare les Kotamas des Hammadites.
Certains vont peut-être se marrer en lisant cette histoire mais celle-ci doit nous pousser à méditer. Nous sommes tous des Berbères. Notre langue nationale et officielle est l’arabe. Le français est, comme disait Kateb, un butin de guerre et l’anglais notre clé pour rentrer le pied ferme dans la Mondialisation.
j'ai choisi une de mes histoires que j'ai sur mon disque dur pour vous :
Bien que c’est une « Happy End » histoire, elle est vraie et triste à la fois.
Cette histoire n’est que le résultat du –trafique- si j’ose dire de l’histoire de l’Algérie depuis la nuit des temps. Les frères sont devenus ennemi car ils ne se connaissent plus. Sommes nous des arabes ? des berbères ? Des Wisigoths ou des Tartares ?
La culture, l’identité et la langue ont divisé les algériens au point de se déclarer la guerre et de devenir extèmistes, fanatiques, radicalistes et pleins de haine les uns pour les autres.
A la frontière entre Jijel et Bejaia, à l’ouest de Ziama, habitaient deux voisins; Boualem et Boualem. Ils étaient de vieux copains que rien ne séparait excepté peut être cette ligne invisible qui délimite les deux wilayas. Boualem et Boualem parlaient aussi bien l’arabe que tamazight, mais ils étaient tous deux entêtés. Boualem 1, qui habitait de l’autre côté se considérait berbère jusqu’à la moelle épinière. Boualem 2, quant à lui, pensait haut et fort qu’il était arabe jusqu’à l’os. Ce différent causait bien des altercations verbales qui tournaient parfois au vinaigre mais qui, for heureusement, se terminaient en rires.
Ils grandirent ensemble malgré l’incompatibilité de leurs humeurs et de leurs idées jusqu’à ce que Boualem le berbère décida de se marier. Il choisit pour épouse une jeune fille du cœur de la ville de Bejaia. Irrité, Boualem l’arabe décida de se marier lui aussi et il épousa une fille du cœur de la ville de Jijel. L’histoire s’arrête là. Boualem et Boualem sont toujours de bons amis. Ils se parlent, tantôt en arabe tantôt en tamazight. Rien ne les séparait sauf cette maudite ligne invisible qui sépare les Kotamas des Hammadites.
Certains vont peut-être se marrer en lisant cette histoire mais celle-ci doit nous pousser à méditer. Nous sommes tous des Berbères. Notre langue nationale et officielle est l’arabe. Le français est, comme disait Kateb, un butin de guerre et l’anglais notre clé pour rentrer le pied ferme dans la Mondialisation.
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