Les mouches plus bêtes vivent plus longtemps. Des chercheurs de l’université de Lausanne (UNIL) ont établi qu’une activité accrue du cerveau de ces in*sectes se paie en termes d’énergie vitale. Tadeusz Kawecki et Joep Burger, professeurs au département d’écologie et évolution de l’UNIL, ont découvert une corrélation négative entre une amélioration des capacités d’apprentissage de la mouche drosophile et sa longévité, a indiqué l’université. Pour arriver à ce résultat, ils ont partagé en deux groupes une population de mouches provenant de la région bâloise. Un groupe est resté à l’état naturel. Un autre a été sélectionné en vue d’une amélioration de ses capacités d’apprentissage.
Pour doper l’intelligence de ces petites bêtes, les chercheurs leur ont appris à associer une odeur de nourriture avec un goût, plaisant ou non, ou encore à lier un choc perçu en laboratoire avec une odeur précise.
Selon les résultats publiés dans la revue Evolution, des mouches qui apprennent mieux et mémorisent plus longtemps sont produites au bout de 30 à 40 générations. Celles restées à l’état naturel ont présenté une meilleure longévité que celles du groupe sélectionné. Elles ont vécu entre 10 et 15 % plus longtemps que les autres.
En d’autres termes, plus la mouche devient intelligente, moins longtemps elle vit. Une activité neuronale plus soutenue pourrait accélérer leur vieillissement, selon les chercheurs. Ces coûts en termes de longévité expliquent pourquoi les mouches ne développent par leur savoir.
(Agence télégraphique suisse, Berne)
tiré de: Courrier International.
Pour doper l’intelligence de ces petites bêtes, les chercheurs leur ont appris à associer une odeur de nourriture avec un goût, plaisant ou non, ou encore à lier un choc perçu en laboratoire avec une odeur précise.
Selon les résultats publiés dans la revue Evolution, des mouches qui apprennent mieux et mémorisent plus longtemps sont produites au bout de 30 à 40 générations. Celles restées à l’état naturel ont présenté une meilleure longévité que celles du groupe sélectionné. Elles ont vécu entre 10 et 15 % plus longtemps que les autres.
En d’autres termes, plus la mouche devient intelligente, moins longtemps elle vit. Une activité neuronale plus soutenue pourrait accélérer leur vieillissement, selon les chercheurs. Ces coûts en termes de longévité expliquent pourquoi les mouches ne développent par leur savoir.
(Agence télégraphique suisse, Berne)
tiré de: Courrier International.
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