lejournaldepersonne
Admettons le présupposé en vertu duquel tous les maghrébins sont des voleurs même s’il est inadmissible. Et examinons à la loupe ces immigrés prétendument ou indument incorrigibles. D’autant plus qu’ils servent de fusibles à ce qu’il y a en nous de plus horrible : le nationalisme. L’abîme avec un double précipice : amour de soi et haine de l’autre. Au voleur ! Au voleur ! Il nous a laissé la pendule et embarqué l’heure… ou laissé l’heure et embarqué la pendule… la tête de mule ! il n’est pas question de le laisser faire, il faut l’embarquer et le traduire en Justice pour qu’il doit jugé et condamné d’une manière exemplaire non pour le corriger, mais l’ériger en contre exemple parfait ! Le premier est Tunisien qui a à peine 16 ans et qui encourt désormais une longue peine pour nous confirmer que notre justice n’est pas laxiste. Dites-nous, jeune teubé ce qui t’a poussé à nous dérober l’horloge qui indiquait l’heure à toute la cité ? Le Tunisien, réputé malin, justifie son larcin en citant Proudhon : la propriété c’est le vol. Le bien n’est pas plus le mien, le tien ou le sien. Il est à celui qui a réussi à se l’approprier. Voler des voleurs ce n’est pas voler. Il faut reconnaître qu’en termes de baratin le Tunisien a toujours le bon ton, le bon teint. Le deuxième alpagué, harangué est Algérien. Il n’est ni majeur ni vacciné mais donne l’impression de savoir ce qu’il fait. En droit, on dit que son geste est prémédité. Monsieur est-ce que vous parlez bien le français ? Oui puisque vous avez pris le temps de me l’apprendre en occupant mon pays. Donc je n’ai rien fait d’autre que reprendre ce que vous m’avez pris : les aiguilles qui indiquent l’heure, le bonheur de celui qui la possède et le malheur de celui qui en est dépossédé… et je l’ai fait de bon cœur. Le troisième voleur maghrébin est Marocain. Lui qui ne voit midi qu’à sa porte, qu’est-il venu chercher au pays des cloportes ? Une horloge pour quoi faire ? demande le juge chargé d’instruire son cas de primo délinquant. Le jeune Marocain plein d’entrain ne se justifie pas mais explique ainsi son larcin : Monsieur ou peut-être Madame le juge le vol est désormais sans frontières… non pas à cause de la mondialisation mais grâce à Internet. Tout bien matériel devient ton bien immatériel. Tu ne le possèdes pas réellement mais tu le possèdes virtuellement. Je n’ai pas volé l’horloge pour l’horloge mais juste pour exposé mon vol sur les réseaux sociaux ! Mon exploit ce n’est pas d’avoir bravée la loi mais d’avoir gravé mon droit à l’image. Paraître ou ne pas paraître telle est la question pour celui qui n’a plus ni dieu, ni maître...
Admettons le présupposé en vertu duquel tous les maghrébins sont des voleurs même s’il est inadmissible. Et examinons à la loupe ces immigrés prétendument ou indument incorrigibles. D’autant plus qu’ils servent de fusibles à ce qu’il y a en nous de plus horrible : le nationalisme. L’abîme avec un double précipice : amour de soi et haine de l’autre. Au voleur ! Au voleur ! Il nous a laissé la pendule et embarqué l’heure… ou laissé l’heure et embarqué la pendule… la tête de mule ! il n’est pas question de le laisser faire, il faut l’embarquer et le traduire en Justice pour qu’il doit jugé et condamné d’une manière exemplaire non pour le corriger, mais l’ériger en contre exemple parfait ! Le premier est Tunisien qui a à peine 16 ans et qui encourt désormais une longue peine pour nous confirmer que notre justice n’est pas laxiste. Dites-nous, jeune teubé ce qui t’a poussé à nous dérober l’horloge qui indiquait l’heure à toute la cité ? Le Tunisien, réputé malin, justifie son larcin en citant Proudhon : la propriété c’est le vol. Le bien n’est pas plus le mien, le tien ou le sien. Il est à celui qui a réussi à se l’approprier. Voler des voleurs ce n’est pas voler. Il faut reconnaître qu’en termes de baratin le Tunisien a toujours le bon ton, le bon teint. Le deuxième alpagué, harangué est Algérien. Il n’est ni majeur ni vacciné mais donne l’impression de savoir ce qu’il fait. En droit, on dit que son geste est prémédité. Monsieur est-ce que vous parlez bien le français ? Oui puisque vous avez pris le temps de me l’apprendre en occupant mon pays. Donc je n’ai rien fait d’autre que reprendre ce que vous m’avez pris : les aiguilles qui indiquent l’heure, le bonheur de celui qui la possède et le malheur de celui qui en est dépossédé… et je l’ai fait de bon cœur. Le troisième voleur maghrébin est Marocain. Lui qui ne voit midi qu’à sa porte, qu’est-il venu chercher au pays des cloportes ? Une horloge pour quoi faire ? demande le juge chargé d’instruire son cas de primo délinquant. Le jeune Marocain plein d’entrain ne se justifie pas mais explique ainsi son larcin : Monsieur ou peut-être Madame le juge le vol est désormais sans frontières… non pas à cause de la mondialisation mais grâce à Internet. Tout bien matériel devient ton bien immatériel. Tu ne le possèdes pas réellement mais tu le possèdes virtuellement. Je n’ai pas volé l’horloge pour l’horloge mais juste pour exposé mon vol sur les réseaux sociaux ! Mon exploit ce n’est pas d’avoir bravée la loi mais d’avoir gravé mon droit à l’image. Paraître ou ne pas paraître telle est la question pour celui qui n’a plus ni dieu, ni maître...