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Le cinéma en Algérie.

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  • Le cinéma en Algérie.

    horizons.dz

    il y a 7 jours

    Ecrans : Le cinéma algérien en quête de renouveau



    Le cinéma algérien, qui a connu son heure de gloire dans les années 1970, cherche un nouvel élan. Dans les années 1960 et 1970, l’Algérie comptait 450 salles de cinéma contre quelques dizaines aujourd’hui, une cinémathèque réputée et une production de qualité, couronnée en 1975 par une Palme d’or à Cannes pour le film «Chronique des années de braise» de Mohamed Lakhdar-Hamina.

    Les années 1980 ont vu disparaître petit à petit les salles de cinéma et un déclin s’est amorcé. Durant cette période sombre, «les cinéastes de la diaspora, comme Nadir Moknèche ou Rachid Bouchareb, ont comblé le vide», dit Ahmed Bedjaoui, producteur et critique considéré comme le Monsieur cinéma algérien.

    Récemment, le président Abdelmadjid Tebboune a affiché «sa volonté politique et sa détermination à soutenir le cinéma», selon Bedjaoui, en créant en décembre dernier une instance nationale pour stimuler la production cinématographique, les tournages de films en Algérie et promouvoir les talents locaux.

    Il faudrait «donner un peu plus de liberté aux cinéastes», préconise Bedjaoui, notant aussi que «le cinéma algérien est riche de ses talents et pauvre de ses moyens». Une nouvelle génération émerge mais doit souvent faire des pieds et des mains pour sortir un film. Tel le réalisateur de 39 ans Amir Bensaïfi. «Je n’ai pas eu de financements, c’est de l’autoproduction. Sur mon film, il y a plein de techniciens professionnels algériens qui ont cru au projet et qui sont tous producteurs», raconte-t-il.

    Fouad Trifi, assistant-réalisateur et co-fondateur de la première agence de casting algérienne, est convaincu que l’Algérie reste «un pays de cinéma». «Il y a vraiment une énergie, une envie. Il y a un public. On le voit à travers les festivals», avec des salles combles, souligne-t-il. Il y a une «pénurie criante de salles», ce qui laisse le cinéma dans un état «embryonnaire, cantonné à des projections en avant-première», raconte le réalisateur Bachir Derraïs. Pour relancer le secteur, le critique Ahmed Bedjaoui préconise «d’investir dans les multiplexes» et de «construire de nouvelles salles».

    Un premier complexe de 990 m2 comprenant quatre salles a ouvert en août 2023 à Cheraga, en banlieue d’Alger, au sein d’un centre commercial. En six mois, il a réalisé un chiffre d’affaires de 90 millions de dinars (plus de 620.000 euros), selon son gérant Riad Aït-Aoudia. «C’est le premier cinéma de cette envergure», a assuré Rym Khaldi, responsable de la communication d’un groupe, désireux, selon elle, de «promouvoir les films algériens» pour un plus grand «rayonnement culturel» du cinéma national.





  • #2
    *************.com

    http://www.*************.com/cinema/...teur-tahar.jpg

    La Cinémathèque algérienne est créée en 1965 par Ahmed Hocine. Le colonialisme et le mouvement de libération nationale sont présents dans et dès les premières oeuvres, avec notamment Le Vent des Aurès de Mohamed Lakhdar-Hamina en 1967.

    Puis la guerre laisse la place dans les années 70 aux préoccupations sociales qui accompagnent la période de construction du socialisme.

    Totalement immergé dans le contexte politique et social, le cinéma s’oriente vers des sujets où se croisent, selon les sensibilités des réalisateurs, le statut et l’émancipation de la femme (dans Elles d’Ahmed Lallem en 1966, Leila et les autres de Sid Ali Mazif en 1977 et La nouba des femmes du mont Chenoua de Assia Djebar la même année), le déracinement et l’émigration (Ahmed Rached y montre, en 1978 dans Alice au pays des mirages, la condition faite aux émigrés algériens en France), la dénonciation de l’administration, le soutien aux peuples encore en lutte pour leur libération...



    http://www.*************.com/cinema/...ourmonfils.gifLa situation et la glorification de la paysannerie seront des thèmes largement abordés, comme dans Le Charbonnier de Mohamed Bouamari, en 1972, qui dresse un sombre tableau de la condition paysanne.

    Noua (1973) d’Abdellaziz Tolbi et Les Nomades (1976) de Sid Ali Mazif sont emblématiques de la volonté des cinéastes de s’ancrer dans le terroir originel. Les années 70 sont les années fastes du cinéma algérien. Il sort environ cinq films nationaux par an et les salles obscures du pays sont largement fréquentées par la population.

    Point d’orgue de ce succès : la Palme d’or cannoise décernée en 1975 à Mohamed Lakhdar-Hamina pour ses Chroniques des années de braise. 44 millions de spectateurs iront voir le film en Algérie. Un chiffre énorme au regard des 20 millions d’habitants que compte alors le pays.

    La situation et la glorification de la paysannerie seront des thèmes largement abordés, comme dans Le Charbonnier de Mohamed Bouamari, en 1972, qui dresse un sombre tableau de la condition paysanne. Noua (1973) d’Abdellaziz Tolbi et Les Nomades (1976) de Sid Ali Mazif sont emblématiques de la volonté des cinéastes de s’ancrer dans le terroir originel.

    Les années 70 sont les années fastes du cinéma algérien. Il sort environ cinq films nationaux par an et les salles obscures du pays sont largement fréquentées par la population. Point d’orgue de ce succès : la Palme d’or cannoise décernée en 1975 à Mohamed Lakhdar-Hamina pour ses Chroniques des années de braise.

    44 millions de spectateurs iront voir le film en Algérie. Un chiffre énorme au regard des 20 millions d’habitants que compte alors le pays.

    Le début des années 70 est aussi marqué par la prééminence du point de vue national et patriote dans les oeuvres cinématographiques. Il faut attendre Merzak Allouache avec sa comédie de mœurs Omar Gatlato en 1975, voir le cinéma arriver en ville.

    A partir des années 80, une génération de réalisateurs « émigrés » fait irruption. Quelques cinéastes tournant en France sur le thème de l’émigration ou de la banlieue se font remarquer, tel Mehdi Charef avec Thé au harem d’Archimède (1985).

    Pour toucher un public plus large, certains réalisateurs vont tourner en français avec des acteurs européens et à la fin des années 80, les productions prennent des directions plus universelles.

    La fin des années 90 est marquée par une grande lassitude et un désarroi qui s’exprime dans les films de façon ironique et désabusée. Avec Salut Cousin ! (1996), Merzak Allouache livre une comédie amère sur la perte de repères de la jeune génération et Mohamed Chouikh choisit de conter dans L’Arche du désert (1997), la dégradation des relations dans la société.

    C’est alors qu’émergent trois films tournés en langue berbère : La Colline oubliée d’ Abderrahmane Bouguermouh, La Montagne de Baya d’Azzedine Meddour et Machaho de Belkacem Hadjadj qui, au-delà de leurs thèmes, redonnent aussi à l’Algérie sa dimension berbère.

    Aujourd’hui, des Français d’origine algérienne se font remarquer, tels Zaïda Ghorab-Volta ou très dernièrement Rabah Ameur-Zaïmeche avec Wesh wesh, qu’est-ce-qui se passe (2002), sur une victime algérienne de la double peine.

    Certains Algériens, exilés en France, reviennent également sur leur terre natale, comme Allouache Merzak qui y tourne L’Autre monde en 2001, après sept ans d’absence.

    L’Algérie des premières années de l’indépendance était fière de son réseau de plus de 400 salles. Aujourd’hui, il en reste à peine le dixième…

    L’Algérie doit désormais se reconstruire une existence, avec l’aide de son cinéma, car l’absence d’images contribue à déréaliser cette nation, et à construire un pays fantasmé qui n’existe pas.

    L’importante enveloppe budgétaire allouée pour l’Année de l’Algérie, ainsi que pour le Millénaire d’Alger en 2002, apparaît comme un réel facteur de relance de la production cinématographique, et contribue de ce fait à enfin faire renaître un optimisme certain chez les cinéastes algériens.
    Les acteurs de cinéma algériens


    http://www.*************.com/suite.gif Hadj Abderrahmane Présentation de l'acteur de cinéma Hadj Abderrahmane (l'inspecteur Tahar).

    http://www.*************.com/suite.gif Yahia Ben Mabrouk Présentation de l'acteur de cinéma Yahia Ben Mabrouk (l'apprenti).


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    • #3
      radiofrance

      https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2017/12/1be87e94-dbe3-4ecf-8701-eadbebdd4c2f/870x489_010_a7a09180_082.webp


      Le film "Mascarades" réalisé par Lyes Salem en 2008 évoque une Algérie contemporaine sur un mode tragi-comique. © AFP - Dharamsala / Arte France Cinéma / Archives du 7eme Art





      La visite du président français en Algérie est l'occasion d'un retour sur le peuple algérien, sa jeunesse et aussi son cinéma. Des œuvres dans lesquelles on retrouve les souffrances et les espoirs d'un peuple.

      Pendant une vingtaine d’années, l’Algérie n’a plus eu de cinéma. Plus de salles plus de film, plus de financement. À Constantine, Annaba ou Sétif, les plus grosses villes du pays, il n’existait plus de lieu où projeter et voir un film.

      Pourtant pendant longtemps le pays était friand de cinéma qu'il vienne d’Égypte ou qu'il soit algérien. Dans les années 70, époque des aventures de l'inspecteur Tahar, figure du cinéma populaire algérien, on comptait environ 400 salles.



      Aujourd’hui, on compte une poignée de cinémas dans le pays, en tout une vingtaine de salles. Les années noires et la guerre civile sont passées par là, privant le pays de ses lieux de création.

      Mais depuis quelques années, un vent nouveau souffle sur le cinéma algérien, pas une révolution mais un léger souffle d’espoir. Ils sont quelques réalisateurs qui ont entre 30 et 40 ans et qui offrent de véritables pépites comme l’explique Christophe Leparc, directeur de Cinemed, (festival du cinéma méditerranéen à Montpellier) et secrétaire général de la quinzaine des réalisateurs. Cette année, ce festival a ouvert ses portes à la jeune garde du cinéma algérien.
      "Une force collective qui va sans doute permettre de faire pression sur un gouvernement algérien"


      Mercredi prochain, sort le film "Les bienheureux"de la réalisatrice Sofia Djama avec Sami Bouajila, Nadia Kaci. Dans son film, présenté à la quinzaine des réalisateurs à Cannes en juin 2017, la jeune femme de 35 ans raconte l'histoire bouleversante d'un couple qui a beaucoup milité pendant toute sa jeunesse, et qui a fait le choix de rester dans ce pays pendant la guerre civile quand tant d'autres l'ont quitté. Mais quand leur fils grandit, ils se déchirent autour d'un dilemme : envoyer leur enfant en Europe, loin de son pays, ou le garder en Algérie et prendre le risque d'un avenir incertain.





      Le récent "En attendant les hirondelles" de Karim Moussaoui avec Mohamed Djouhri, Sonia Mekkiou, est aussi à l'image de ce jeune cinéma algérien, puissant et triste, réaliste et soudain surréaliste dans certaines scènes où le drame cède parfois la place au rire ou à la danse.




      "Ces réalisateurs forment une force collective qui va sans doute leur permettre de faire pression sur un gouvernement algérien qui ne les soutient pas toujours financièrement. Leurs films se passent en Algérie et parlent de l'Algérie et des questions algériennes", explique Christophe Leparc.

      En France, notamment au Centre national du cinéma, on a compris que cette nouvelle vague algérienne était riche de promesses. Certaines coproductions sont même envisagées entre le CNC et l'Algérie comme c'est déjà le cas pour des films tunisiens.

      _"Plus encore que l'argent"__,_ poursuit Christophe Leparc,"c'est de formation dont a besoin le cinéma algérien. Former ces techniciens, ces acteurs". L'industrie du cinéma a été laissée en friche pendant des années et tout est à reconstruire.

      En attendant, l'institut français d'Alger ou le festival de Bejaïa proposent de belles programmations qui rencontrent un public.

      Après les années de plomb, le pouvoir algérien est certes sur ses gardes mais il censure relativement rarement. Ce fut le cas du film "Vote off" qui mettait en cause l'actuel président algérien Abdelaziz Bouteflika.

      À lire : La jeunesse algérienne n'attend pas de miracle de la visite de Macron
      Plus ces films rencontreront leur public, notamment à l’étranger, et moins le gouvernent algérien pourra les ignorer. "Quand ces films sont diffusés et primés dans des festivals internationaux, ils acquièrent une visibilité et par conséquent les autorités ne peuvent plus les contester", assure Christophe Leparc.

      Dans ces films, l'Algérie est racontée, vibrante, jeune, pleine d'ennui et de joie. Une jeunesse qui s'aime, se cherche, se trompe, comme dans le film "Mascarades" de Lyes Salem qui en 2008, sous couvert de comédie, nous faisait découvrir le pays sans en masquer les aspects plus âpres.




      Ces réalisateurs fabriquent un cinéma varié, un cinéma de cinéphile teinté de références qui puisent dans le cinéma de genre parfois ou le cinéma d'auteur comme en témoigne l’œuvre de Hassen Ferrari, le documentaire sur les plus grands abattoirs d’Alger, "Dans ma tête un rond-point".




      Tous les problèmes sont abordés dans ce cinéma jeune et enthousiasmant, qui se débrouille malgré le manque de moyens et de soutien et regarde la réalité en face. Ce qui caractérise sans doute le mieux ce nouveau cinéma algérien, c'est sa capacité à s'inscrire dans le présent et dans l'avenir de l'Algérie d’aujourd’hui, aussi sombres soient-ils.


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      • #4
        cinememoire.net

        Histoire du cinéma amateur algérien

        le 2 Juillet 2014



        Histoire du cinéma amateur Algérien

        « L'histoire du cinéma amateur constitue un inextricable imbroglio. Loin d'être de simples enregistrements de la vie familiale, les films d'amateurs demandent à être considérés comme des processus de structuration de l'histoire,de la mémoire et de l'imaginaire politique et psychique, aux niveaux local, régional, national et transnational.»

        Patricia R. Zimmermann, extrait de «Cinéma amateur et démocratie», revue Communications, 68, 1999. Le cinéma en amateur.

        Depuis les années 1970, les cinéastes amateurs créent des films et organisent des festivals. Ces oeuvres sont dispersées et constituent, au même titre que le cinéma professionnel, une mémoire audiovisuelle qu'il faut préserver.

        Cinémémoire continue sa collecte en Algérie, afin de sauvegarder les films amateurs en petits formats, 8mm, super 8 et 16mm, et de constituer ainsi un panorama du cinéma amateur Algérien. L'intérêt historique, sociologique et cinématographique des films amateurs est indéniable: ils représentent un espace de liberté d'expression et de critique sociale rare en Algérie. Cinémémoire a tissé des liens entre les structures de conservation du cinéma Algériennes (CNCA, et Cinémathèque Algérienne) et Françaises, et avec le réseau informel des cinéastes amateurs algériens, afin d'initier, par le biais des Mémoires Partagées Algérie, un programme de coopération pour la sauvegarde du patrimoine cinématographique Algérien.



        Boudjemâa Karèche: le cinéma amateur et la cinémathèque algérienne

        Animateur de la cinémathèque algérienne dès 1971, Boudjemâa Karèche y est nommé directeur en 1978, succédant à son fondateur, Ahmed Hocine. En 1981, il organise avec la cinémathèque algérienne le premier festival de films amateur en Algérie:

        « La cinémathèque algérienne avait eu la belle idée d'organiser ce festival itinérant à partir de 1981, suite à l'information, fournie par un ami responsable des ex-Galeries algériennes, de la vente en un temps record de centaines de caméras super 8. Nous savions que ces caméras seraient utilisées dans leur grande majorité, pour filmer des mariages et des fêtes familiales. Mais nous savions aussi que des jeunes les utiliseraient pour faire des films. Nous ne nous étions pas trompés»(...) «C'est Ahmed Zir, le doyen des cinéastes amateurs, toujours cinéaste, toujours actif, et toujours à El Eulma, qui suite à un simple coup de téléphone, nous rappela en quelques secondes, la grande et belle époque du cinéma des amateurs, car il nous faut préciser, ici, que ces jeunes réalisateur n'avaient « d'amateur » que leur non-soumission à une commission de lecture et leur non-financement par un quelconque ministre. En un mot, ils étaient des créateurs libres.»
        Extraits d'un article écrit par Boudjemâa Karèche, publié dans El Watan le 30-05-2013: Juste un mot: Un film, un vrai

        Boudjemâa Karèche est depuis ce premier festival resté LA référence pour les cinéastes amateurs: nous l'avons rencontré en décembre 2013 pour défricher et analyser avec lui ce vaste champs de la création cinématographique algérienne.

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        • #5
          vitaminedz.com


          Affichage des programmes cinéma à Alger dans les années 70

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          • #6
            vitaminedz.com

            Date ??? , non affichée.


            Hommage à Federico Fellini à la cinémathèque Algérienne







            La cinémathèque algérienne du 30 mars au 8 avril un cycle de projections et une exposition en hommage à Federico Fellini l'un des plus illustres réalisateurs italiens du XXe siècle, disparu en 1993. Cette programmation s'inscrit dans le cadre du Centenaire de la naissance du réalisateur italien. A cette occasion, la Cinémathèque Algérienne a sorti ses archives et organisé une exposition des affiches, des photos et des livres du maître du cinéma italien.

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            • #7
              wikipedia.org


              Liste de films algériens




              Ci-dessous une liste des films produits par le cinéma algérien. Cette liste est nécessairement incomplète.
              Pour une liste alphabétique des films algériens voir Catégorie:Film algérien.Sommaire :A[modifier | modifier le code]
              • Alger insolite (1971)
              • À l'ombre des chênes (1974)
              • Adhilai al beida (1991)
              • Al-Salam Al-Walid (1965) ...aka So Young a Peace
              • Alexandrie pourquoi ? (Iskanderija... lih?) (1978)
              • Algérie, entre douleur et liberté (2000)
              • Algérie, histoires à ne pas dire (2007)
              • Ali au pays des mirages (1981) aka Ali fi bilad al-sarab or Ali in Wonderland (1978)
              • Aliénations (2004)
              • L'Après-Octobre (1989)
              • L'Arc-en-ciel éclaté (1998) aka The Blown-out Rainbow
              • L'Arche du désert (1998)
              • Arezki, l'insoumis (2008)
              • Asfour, al- (1972) aka The Sparrow
              • L'Attente des femmes (2001)
              • L'Aube des damnés (1965) aka Dawn of the Damned
              • Automne... Octobre à Alger (1993)
              • L'Autre monde (2001) aka Other World, The (2004)
              • Les Aventures d'un héros (1978)
              • Les Aveux les plus doux (1971)
              • Awdat al ibn al dal (1976) aka Return of the Prodigal Son, The
              • Aziza (1980)
              • Aïd El Kebir (1999)
              • Alkiwa alhediya (film des sourd) les forces calmes (2012)
              • El Achiq (2017)
              B[modifier | modifier le code]C[modifier | modifier le code]D[modifier | modifier le code]E[modifier | modifier le code]F[modifier | modifier le code]G[modifier | modifier le code]
              • Génération de guerre (1971)
              • El Ghoula (1972)
              • Gros Plan de Hamid Benamra (1983)
              • Le Gone du Chaâba (1998)
              • Guerre de libération (1973) ...aka War of Liberation
              • Guerre Sans Images (2002)
              • El Gusto (2011)
              H[modifier | modifier le code]...

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              • #8
                ...

                I[modifier | modifier le code]J[modifier | modifier le code]K[modifier | modifier le code]
                • El Kalaa ..aka Citadel, The (1988)
                • Kedach ethabni (2011)
                • Krim Belkacem (2014)
                • " Kyoko, la saison des vendanges des rêves" de Hamid Benamra 2023 Festival de Moscou.
                L[modifier | modifier le code]M[modifier | modifier le code]N[modifier | modifier le code]O[modifier | modifier le code]P[modifier | modifier le code]R[modifier | modifier le code]S[modifier | modifier le code]T[modifier | modifier le code]
                • "TIMELIFE" de Hamid Benamra (2019) Festival de Moscou 2019
                • Tahia ya didou ! (1971)
                • Les Terrasses (2013)
                • Le Thé d'Ania (2004)
                U[modifier | modifier le code]
                • Un film raté de Hamid Benamra (1983)
                • Une manière de vivre de Hamid Benamra (1985)
                • Un rêve algérien (2003)
                • Une femme taxi à Sidi Bel-Abbès ...aka Female Cabby in Sidi Bel-Abbes, A (2000)
                • Une si jeune paix (1965)
                V[modifier | modifier le code]W[modifier | modifier le code]Y[modifier | modifier le code]
                • Ya ouled (1993)
                • Yelema (1993)
                • Youcef (1994)
                • Yema (2013)
                Z[modifier | modifier le code]Voir aussi[modifier | modifier le code]

                Articles connexes[modifier | modifier le code]Liens externes[modifier | modifier le code]Notes et références[modifier | modifier le code]
                1. « Dans ma tête un rond-point [archive] », sur film-documentaire.fr (consulté le 17 avril 2023).

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                • #9
                  ET POUR CONCLURE :

                  Que c’est triste une salle de cinéma à l’abandon !

                  Par
                  Youcef Elmeddah
                  -
                  17/06/2023
                  24hdz




                  Douera. Jeudi 15 juin 2023. Il était presque midi quand je suis passé, presque par hasard devant un des cinémas de ce bourg sans âme qui grouille sous les très nombreux commerces.
                  Un spectacle désolant s’offrait à moi. J’étais tellement choqué, tellement peiné que j’ai pris quelques photos des lieux sans faire attention à un homme adossé au mur qui m’a accosté :

                  – C’est triste hein ?

                  – Et comment !!! Vous êtes du quartier ?

                  – Oui j’habite juste ici et j’ai connu ce cinéma fonctionnel

                  – Depuis quand il est dans cet état ?

                  – Je suis incapable de vous dire quand exactement…. Les années 70, 80 …

                  – Il était fréquenté ?

                  – Très fréquenté comme tous les cinémas algériens. La place du balcon était à 2,5 DA et la place en orchestre 1,80 DA de mémoire. La programmation était très riche. Il y avait de tout : des films d’action, du hindou, de l’égyptien, du français, de l’américain, de l’algérien. Je me souviens qu’avant le film, on passait les « actualités », puis les « prochainement » suivis par un entracte pendant lequel on achetait des friandises, popcorn et autres eskimos. Lorsque quelqu’un arrivait en retard, il y avait un ouvreur qui était chargé de le placer dans le noir avec sa lampe électrique. Le projectionniste, le revendeur et le coupeur de tickets… tout le personnel du cinéma était connu par les cinéphiles. Sans oublier la vente des bandes dessinées aux abords de certains cinémas (Blek le Roc, Akim, Zembla, Tartine…)

                  – ……

                  – Gardons espoir. Il y a quelques semaines j’ai vu une délégation du ministère de lma culture venir inspecter l’état des lieux de ce cinéma. Qui sait ?

                  Au vu des photos, on peut aisément imaginer cette salle dans ses moments de splendeurs et l’ambiance qui y régnait.

                  Dans un document du ministère de la culture datant de 2005, on peut lire que l’ « engouement des algériens pour le septième art que le réseau a atteint le chiffre de 458 salles de cinéma au début des années soixante. Plus que le Royaume Uni, trois fois le nombre de salles du Maroc et la Tunisie réunis, mais aussi de l’Egypte, malgré son industrie florissante.

                  Les salles ont été nationalisées en 1963. La distribution l’a été en 1969. Ce qui n’a pas empêché le cinéma de continuer à vivre sur ses propres fonds ».

                  Et ce même document de préciser « Le parc (..) a subi les glissements de la réglementation de 1967 qui a concédé ces espaces aux collectivités locales avec :

                  – Fermeture de la majorité des salles.

                  – Installation d’appareils de projection vidéo.

                  – Détournement des espaces pour d’autres commerces.

                  – Fraude sur la billetterie.

                  – Non-respect de la réglementation notamment en matière de normes de contenu.




                  Avec les récentes rénovations, une trentaine de salles sont en mesure actuellement de projeter des films en 35mm, dont des salles de répertoire du CAC cinémathèque qui ne font pas appel aux films commerciaux et n’alimentent donc pas le Fonds d’aide ».

                  La descente aux enfers des salles de cinémas concerne la totalité du territoire national. Pas une ville n’a échappé à la fermeture, l’abandon, la dégradation ou la transformation des salles de cinémas en mosquées, bibliothèques, salles de fête ou même fast food.

                  Sur la cinquantaine de cinémas que comptait la capitale, il ne subsiste plus qu’une dizaine de salles fonctionnelles dont la cinémathèque qui, miraculeusement, a résisté et échappé au marasme.

                  Dans son ouvrage, Nourreddine Louhal, journaliste et auteur de Sauvons nos salles de cinéma. (Editions Aframed, 2019) dénonçait violemment et en ces termes cette gabegie :

                  «Les forces de l’obscurantisme n’auraient pas fait mieux que les pouvoirs publics (…). Pour ce faire, l’acte de désistement sur la gérance de nos salles de cinéma fut d’abord étayé par une circulaire interministérielle signée de part et d’autre par les départements ministériels de la Culture, des Finances et de l’Intérieur, dont les «entendus» facilitèrent ainsi au privé, l’accès à la gestion. Alors, et au lieu que ces salles soient octroyées aux gens du septième art et aux intermittents du spectacle regroupés en coopérative, au contraire l’instance délibérante des conseils municipaux approuva en l’an de grâce de 1983 et à main levée, la gestion au profit d »’obscurs » repreneurs qui n’en demandaient pas tant !» La mort annoncée des salles de cinéma, dans les années soixante, va être précipitée depuis lors. Les salles sont désormais reléguées au rang des antiquités et, pour bon nombre d’entre elles, carrément menacées de destruction ou détournées de leur vocation ».

                  On en est là ! Combien de jeunes de moins de 30 ans ont mis les pieds dans une vraie salle de cinéma ou dans un théâtre ?



                  Le ministère de la culture et des arts aurait promulgué, en janvier 2023, un cahier de charges relatif à l’exploitation et à la gestion par les privés, des salles de cinéma dont il ne m’a pas été possible d’en voir le contenu. Il aurait concerné une douzaine de cinémas au travers neuf wilayas. Sur le site du ministère, pratiquement aucune rubrique n’est consacrée au cinéma et donc il est difficile d’avoir une idée précise sur les projets de rénovation, cession et/ou de constructions de salles de cinémas. Le flou le plus total règne parce qu’il s’agit d’un secteur stratégique sur le plan culturel. Les APC ont peu de moyens pour entretenir ces salles. Les céder au privé serait hasardeux même avec un cahier des charges bien ficelé.
                  Des assises du cinéma algérien se sont tenues en avril dernier au Club des Pins où il a été acté, sur instruction présidentielle, de reporter l’examen de l’avant-projet de loi portant sur l’industrie cinématographique dans le but de l’enrichir avec la contribution des professionnels. Les débats ont plus porté sur l’industrie cinématographique dans sa globalité que sur la rénovation des salles délabrées et abandonnées existantes.



                  Ces atermoiements en disent long sur la difficulté des pouvoirs publics à gérer un secteur aussi sensible que l’industrie cinématographique. Mais comment peut on développer cette dernière sans se soucier de la présence de salles de cinéma dignes de ce nom dans toutes les wilayas du pays.
                  Parce qu’en dehors des grandes villes (Alger, Oran, Constantine…), la majorité des Wilayas ne disposent d’aucune salle de cinéma.

                  A titre d’exemple la ville de Chlef a hérité de trois cinémas à l’indépendance : Le Comedia, vite transformé en Salon de thé dans les années 70, El-Djamel (ex Orléans) et le Dahra (ex Le Club), ont fermé leurs portes juste après le séisme ravageur d’octobre 1980 alors que ces deux salles ont été épargnées par cette catastrophe naturelle. Seule la salle El-Djamel a pu être sauvée et remise en activité en décembre 2022.




                  Ce commentaire d’un asnami :

                  « Effectivement le cinéma a constitué pour nous une véritable évasion. On oubliait tout, on vivait pleinement l’histoire, on avait peur pour nos héros et on n’aimait pas les bandits, le bien finissait toujours par l’emporter sur le mal. Moi j’avais surtout peur de la PM. Ils ne savaient pas plaisanter, la chose la plus importante qui existait à l’époque était le silence, on pouvait voir le film en toute tranquillité ».

                  Tous ceux qui ont connu cette période où les salles de cinéma étaient fréquentées, peuvent vous raconter avec passion des anecdotes délicieuses sur ce sujet.

                  « Le cinéma en tant que rêve, le cinéma en tant que musique. Aucun art ne traverse, comme le cinéma, directement notre conscience diurne pour toucher à nos sentiments, au fond de la chambre crépusculaire de notre âme.” Ingmar Bergman.


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