L’homme sud-coréen, nouvelle figure d’une masculinité fantasmée.
A travers des personnages de séducteurs sophistiqués et romantiques, les jeunes acteurs des K-dramas sont devenus les meilleurs ambassadeurs de la vague culturelle coréenne qui déferle sur le monde. A l’opposé des sex-symbols virils des blockbusters américains, ils redessinent une nouvelle forme d’idéal masculin.
L’homme sud-coréen, nouvelle figure d’une masculinité fantasmée
A travers des personnages de séducteurs sophistiqués et romantiques, les jeunes acteurs des K-dramas sont devenus les meilleurs ambassadeurs de la vague culturelle coréenne qui déferle sur le monde. A l’opposé des sex-symbols virils des blockbusters américains, ils redessinent une nouvelle forme d’idéal masculin.
Park Eun-bin et Kang Tae-oh, dans « Extraordinary Attorney Woo ». NETFLIX
Quelques mèches de cheveux brillants tombent négligemment sur ses grands yeux noirs. Son attitude est réservée, sa peau lisse, ses costumes parfaitement coupés et sa silhouette allongée. Il ne cherche pas l’amour, mais pourrait bientôt se laisser surprendre par l’éclosion de sentiments nouveaux. A l’écran, cet archétype de jeune homme idéal prend successivement les traits de Lee Jong-suk, Lee Min-ho, Kim Soo-hyun, Seo In-guk… Des acteurs devenus célèbres dans le monde entier grâce aux K-dramas, ces séries coréennes comiques, historiques ou futuristes, où la romance prend presque toujours une place primordiale.
L’avatar d’une Corée désirable
A la découverte de séries comme Hwarang et Scarlet Heart Ryeo, Charline Gacon, longs cheveux lisses et sourire timide, admet avoir été séduite par « l’image de l’homme coréen fleur bleue, attentionné, qui prend soin de lui ». Une forme de masculinité à l’opposé des modèles avec lesquels elle a grandi « à la campagne », à Moulins. « Je n’ai jamais été en couple avec un Français, ceux que je connaissais me paraissaient machos, je-m’en-foutistes, pas propres sur eux », assure cette Française de 24 ans, qui s’est installée à Séoul après ses études et travaille désormais comme créatrice de contenu et modèle photo. « J’ai l’impression que les Coréens montrent plus de sensibilité que les Français. Ici, les hommes font du “skincare”, c’est normal de se mettre du fond de teint le matin. En tant que femme, on a reçu une forte pression à se raser, à garder ses cheveux longs, à prendre soin de soi. Quand, dans un autre pays, on voit que nous ne sommes pas les seules à subir cette pression, on se sent bien mieux comprises », confie-t-elle.
...
Le Monde.
A travers des personnages de séducteurs sophistiqués et romantiques, les jeunes acteurs des K-dramas sont devenus les meilleurs ambassadeurs de la vague culturelle coréenne qui déferle sur le monde. A l’opposé des sex-symbols virils des blockbusters américains, ils redessinent une nouvelle forme d’idéal masculin.
L’homme sud-coréen, nouvelle figure d’une masculinité fantasmée
A travers des personnages de séducteurs sophistiqués et romantiques, les jeunes acteurs des K-dramas sont devenus les meilleurs ambassadeurs de la vague culturelle coréenne qui déferle sur le monde. A l’opposé des sex-symbols virils des blockbusters américains, ils redessinent une nouvelle forme d’idéal masculin.
Park Eun-bin et Kang Tae-oh, dans « Extraordinary Attorney Woo ». NETFLIX
Quelques mèches de cheveux brillants tombent négligemment sur ses grands yeux noirs. Son attitude est réservée, sa peau lisse, ses costumes parfaitement coupés et sa silhouette allongée. Il ne cherche pas l’amour, mais pourrait bientôt se laisser surprendre par l’éclosion de sentiments nouveaux. A l’écran, cet archétype de jeune homme idéal prend successivement les traits de Lee Jong-suk, Lee Min-ho, Kim Soo-hyun, Seo In-guk… Des acteurs devenus célèbres dans le monde entier grâce aux K-dramas, ces séries coréennes comiques, historiques ou futuristes, où la romance prend presque toujours une place primordiale.
L’avatar d’une Corée désirable
A la découverte de séries comme Hwarang et Scarlet Heart Ryeo, Charline Gacon, longs cheveux lisses et sourire timide, admet avoir été séduite par « l’image de l’homme coréen fleur bleue, attentionné, qui prend soin de lui ». Une forme de masculinité à l’opposé des modèles avec lesquels elle a grandi « à la campagne », à Moulins. « Je n’ai jamais été en couple avec un Français, ceux que je connaissais me paraissaient machos, je-m’en-foutistes, pas propres sur eux », assure cette Française de 24 ans, qui s’est installée à Séoul après ses études et travaille désormais comme créatrice de contenu et modèle photo. « J’ai l’impression que les Coréens montrent plus de sensibilité que les Français. Ici, les hommes font du “skincare”, c’est normal de se mettre du fond de teint le matin. En tant que femme, on a reçu une forte pression à se raser, à garder ses cheveux longs, à prendre soin de soi. Quand, dans un autre pays, on voit que nous ne sommes pas les seules à subir cette pression, on se sent bien mieux comprises », confie-t-elle.
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Le Monde.
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