Au cœur du RAID – Par Marc Verilotte, policier qui a servi vingt ans dans cette unité. - 2022
Dans ce livre à la rubrique « Bienvenidos sur RAID Airlines » il raconte toutes les missions qu'il a effectuées à l'étranger dans le cadre d'échanges concernant les méthodes employées par les forces de police spécialisées de ces pays afin que chaque pays bénéficie de leur expériences réciproques.
Pays cités dans l'ouvrage : Ghana - Tous les pays d'Europe - USA – Mexique – Venezuela - Equateur - Vietnam – Chine - Corée du sud - Liban – etc...
Extrait.
Un superbe accueil. Pas comme celui qu'on a reçu en Algérie en 2011.
On nous avait envoyé à Alger pour en apprendre davantage sur les pièges explosifs utilisés là bas par les terroristes.
On était reçus chez les « Ninjas » du GIS, le Groupement d'Intervention Spécial.
Le premier accueil avait été chaleureux, plein de promesses et puis ça s'est dégradé, c'est devenu pourri.
On a du se taper une vérification d'identité de trois heures dans un commissariat.
Comme si le gouvernement cherchait à nous éprouver.
Puis on s'est fait interpeller lors d'un contrôle routier, à une heure du matin, sans avoir commis aucune infraction.
On ne nous a raccompagnés à l'hôtel après qu'on a fait jouer un nombre incroyable de rouages hiérarchiques.
Réexpliquer chaque fois que nous étions là pour coopérer avec la police locale.
Impossible de saisir ce qu'ils nous reprochait.
On a fini par penser que notre seule infraction était d'être Français.
La douche tiède s'est refroidie. Notre interlocuteur Ninja ne cessait de nous parler des croisades, de la présence française pendant la colonisation.
Il appelait Marseille « la petite Alger » pour tenter de nous provoquer.
Il était perclus de griefs.
Il a surtout mis notre vie en danger : lors d'un exercice d'ouverture de porte à l'explosif, il nous a positionné trop près de la charge, On a subi un énorme blast.
Ce type était dans un bras de fer permanent, en quête de je ne sais quelle revanche.
Lors d'un exercice de rappel, j'ai remarqué que les cordes étaient en mauvais état, mal assurées. J'ai refusé d'y participer.
J'ai quitté l'Algérie sans rien y avoir appris, sinon que je n'y était pas le bienvenu.
Je ne suis absolument pas étonné de cette ambiance, que ce policier d'élite ne pouvait pas connaître à l'avance.
La fréquentation du forum depuis plusieurs années, m'a révélé ce qui ressort de l'expérience qu'a vécue l'auteur, à savoir une rancune tenace et vindicative de certains à l'égard de la France.
Dans ce livre à la rubrique « Bienvenidos sur RAID Airlines » il raconte toutes les missions qu'il a effectuées à l'étranger dans le cadre d'échanges concernant les méthodes employées par les forces de police spécialisées de ces pays afin que chaque pays bénéficie de leur expériences réciproques.
Pays cités dans l'ouvrage : Ghana - Tous les pays d'Europe - USA – Mexique – Venezuela - Equateur - Vietnam – Chine - Corée du sud - Liban – etc...
Extrait.
Un superbe accueil. Pas comme celui qu'on a reçu en Algérie en 2011.
On nous avait envoyé à Alger pour en apprendre davantage sur les pièges explosifs utilisés là bas par les terroristes.
On était reçus chez les « Ninjas » du GIS, le Groupement d'Intervention Spécial.
Le premier accueil avait été chaleureux, plein de promesses et puis ça s'est dégradé, c'est devenu pourri.
On a du se taper une vérification d'identité de trois heures dans un commissariat.
Comme si le gouvernement cherchait à nous éprouver.
Puis on s'est fait interpeller lors d'un contrôle routier, à une heure du matin, sans avoir commis aucune infraction.
On ne nous a raccompagnés à l'hôtel après qu'on a fait jouer un nombre incroyable de rouages hiérarchiques.
Réexpliquer chaque fois que nous étions là pour coopérer avec la police locale.
Impossible de saisir ce qu'ils nous reprochait.
On a fini par penser que notre seule infraction était d'être Français.
La douche tiède s'est refroidie. Notre interlocuteur Ninja ne cessait de nous parler des croisades, de la présence française pendant la colonisation.
Il appelait Marseille « la petite Alger » pour tenter de nous provoquer.
Il était perclus de griefs.
Il a surtout mis notre vie en danger : lors d'un exercice d'ouverture de porte à l'explosif, il nous a positionné trop près de la charge, On a subi un énorme blast.
Ce type était dans un bras de fer permanent, en quête de je ne sais quelle revanche.
Lors d'un exercice de rappel, j'ai remarqué que les cordes étaient en mauvais état, mal assurées. J'ai refusé d'y participer.
J'ai quitté l'Algérie sans rien y avoir appris, sinon que je n'y était pas le bienvenu.
Je ne suis absolument pas étonné de cette ambiance, que ce policier d'élite ne pouvait pas connaître à l'avance.
La fréquentation du forum depuis plusieurs années, m'a révélé ce qui ressort de l'expérience qu'a vécue l'auteur, à savoir une rancune tenace et vindicative de certains à l'égard de la France.
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