Un musulman écarté de l’école de police à cause d’une tâche sur le front : Le CFCM s’insurge contre une dérive grave
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s’insurge contre la disqualification d’un jeune musulman, qui a pourtant réussi le concours d’accès à l’école de Police. La préfecture a rejeté sa candidature, à postériori, à cause d’une tâche sur son front (tabaa), indiquant une assiduité à faire la prière. Cette dernière a été considérée comme « signe Possible de repli identitaire » car « signe d’une pratique régulière de la Prière ».
« L’utilisation par les administrations de notre République française des mots arabes, en l’occurrence « tabaa » pour « tâche » et « abaya » pour «robe», est une dérive qui nous interroge et nous inquiète.
Cette décision arbitraire et jamais vue auparavant dans l’histoire de la Vème République participe à ce climat de soupçon qui pèse désormais sur tout musulman ou musulmane, souhaitant pratiquer sa foi sereinement, sans Prosélytisme ni provocation » condamnent fermement le CFCM dans un communiqué rendu public.
L’instance rappelle que ladite tâche « n’est en aucun cas une preuve de pratique intensive et assidue de la prière. Elle pourrait, dans certains cas, être due à la prosternation dans la prière.
Pour des raisons dermatologiques et de sensibilité de la peau, elle peut apparaître au bout de quelques prières chez certaines personnes, comme Jamais pour d’autres qui ont pourtant prié toute leur vie ».
Le CFCM fustige l’administration française, qui « semble perdre totalement ses repères sur la question de l’islam, au point de laisser s’installer le sentiment et l’impression d’une chasse aux musulmans ». Il rappelle que des millions de français sont de culte musulman. « Quel message leur est envoyé à travers ce genre de polémiques ubuesques et dramatiques ? » s’interroge-t-il.
Ce qui ne peut être assimilé qu’à de la discrimination dans le cas du jeune français privé de son droit d’accéder à l’école de police, exacerbe l’islamophobie en France. D’autant que la polémique née de l’interdiction du port du voile intégral (abaya) dans les universités ne s’est guère émoussée.
Patrie News
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s’insurge contre la disqualification d’un jeune musulman, qui a pourtant réussi le concours d’accès à l’école de Police. La préfecture a rejeté sa candidature, à postériori, à cause d’une tâche sur son front (tabaa), indiquant une assiduité à faire la prière. Cette dernière a été considérée comme « signe Possible de repli identitaire » car « signe d’une pratique régulière de la Prière ».
« L’utilisation par les administrations de notre République française des mots arabes, en l’occurrence « tabaa » pour « tâche » et « abaya » pour «robe», est une dérive qui nous interroge et nous inquiète.
Cette décision arbitraire et jamais vue auparavant dans l’histoire de la Vème République participe à ce climat de soupçon qui pèse désormais sur tout musulman ou musulmane, souhaitant pratiquer sa foi sereinement, sans Prosélytisme ni provocation » condamnent fermement le CFCM dans un communiqué rendu public.
L’instance rappelle que ladite tâche « n’est en aucun cas une preuve de pratique intensive et assidue de la prière. Elle pourrait, dans certains cas, être due à la prosternation dans la prière.
Pour des raisons dermatologiques et de sensibilité de la peau, elle peut apparaître au bout de quelques prières chez certaines personnes, comme Jamais pour d’autres qui ont pourtant prié toute leur vie ».
Le CFCM fustige l’administration française, qui « semble perdre totalement ses repères sur la question de l’islam, au point de laisser s’installer le sentiment et l’impression d’une chasse aux musulmans ». Il rappelle que des millions de français sont de culte musulman. « Quel message leur est envoyé à travers ce genre de polémiques ubuesques et dramatiques ? » s’interroge-t-il.
Ce qui ne peut être assimilé qu’à de la discrimination dans le cas du jeune français privé de son droit d’accéder à l’école de police, exacerbe l’islamophobie en France. D’autant que la polémique née de l’interdiction du port du voile intégral (abaya) dans les universités ne s’est guère émoussée.
Patrie News
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