Méchant mandat, surtout quand on sait combien il est difficile de cohabiter avec une personne du sexe opposée, combien notre compréhension du monde est différente, et combien nos besoins sont souvent diamétralement opposés. Les enjeux sont directement proportionnels au degré de difficulté – très élevé! - et malheureusement, les couples se dissolvent, faute de voir leurs rêves-aspirations-besoins-attentes-espoirs déçus. Si de cette rupture, on ne se sort pas trop démoli il est possible qu’on retente sa chance avec un autre partenaire et qu’au bout de trois ans... on retourne à la case départ.
Maudite biologie
Cette sentence serait dictée par notre biologie: l’amour serait une pure réaction chimique qui ne passe pas l’épreuve du temps. Mais si vous tenez très fort à ce que votre Chéri le reste pour la vie, il vous faudra vous plier à des accommodements raisonnables (le terme doit vous être familier, n’est-ce pas . Mais qu’est-ce qui est raisonnable et qu’est-ce qui ne l’est pas? À vous de faire un Bouchard ou un Taylor de vous-même, et d’en juger! En ce qui nous concerne, nous allons sonder plus profondément les abîmes de l’amour, faire le tour de cette potence nommée «trois ans».
L’amour: mécanique purement génétique
Selon Mme Vincent, l’Homme a créé l’attachement amour simplement pour assurer la survie de ses gênes, pour maximiser les chances de survie de ses descendants. Dans cette jungle peuplée de prédateurs, le bébé ne pouvait survivre sans ses deux parents: un qui surveille, abrite, réchauffe, un autre qui pourvoit à la nourriture, chasse l’ennemi, etc. Il fallait être fait forts... et sans la touche magique de l’amour, les humanoïdes mâle et femelle ne se seraient pas trouvés assez merveilleux pour vivre ensemble et partager cette poutine quotidienne! Le sentiment amoureux est donc un puissant tour de passe-passe chimique pour maintenir la survie de l’humanité!
Une réaction chimique qui agit durant trois ans
Selon les recherches du Dre Vincent, l’amour a des répercussions sur l’activité de certaines zones du cerveau qui sont entre autres responsables de l’euphorie des débuts – des boost d’endorphine. Peu à peu, au bout de trois ans, l’effet se dissipe et le cerveau revient en mode normal. Le temps que cela prend à un enfant pour devenir «autonome»: se lever, marcher, prendre un fruit pour se nourrir, etc. À ce moment-là, les deux parents ne sont plus nécessaires à sa survie. C’est bête à en pleurer, je vous le concède. Mais c’est comme ça.
Et la tendresse, ******?!
Un coup l’euphorie de l’endorphine évaporée, certains couples surfent sur les «restants» chimiques de l’amour (pas très sexy, hein?): soit ceux de l’ocytocine, hormone responsable de l’attachement, de la tendresse, qui fait qu’on se colle sur le divan pour écouter un film, qu’on «placote» avec plaisir en prenant un repas, ou encore qu’on se bécote en petite cuillère avant de s’endormir. Les amoureux qui se sentent bien dans cet état peuvent le rester jusqu’à la fin de leur jour.
Le romantisme est mort, vive le romantisme?
L’amour à deux, cette notion de couple, est si fortement ancrée en nous qu’il nous pue pratiquement au nez de concevoir sa beauté comme n’étant que chimique. En notre for intérieur, toutes ces grandes histoires de passion amoureuses qui ont bercé notre enfance et notre adolescence doivent rester éternelles et jamais, au grand jamais, se solder par un «et au bout de trois ans, ils divorcèrent pour goûter à un nouveau buzz d’endorphine ailleurs, là où l’herbe est plus verte... (hé, hé, voyez-vous le joli double-sens?) En fait, ce qui serait plus réaliste, plus efficace que toutes nos larmes, c’est de se poser les bonnes questions quand viendra la date d’expiration de notre ticket pour l’amour. On se fera alors cette réflexion: mon high d’endorphine est terminé, est-ce que cette personne est mon ami (e )? Puis-je lui faire confiance? Partageons-nous les mêmes valeurs? Aspirons-nous aux mêmes idéaux? Sommes-nous bien ensemble? Selon Dre Vincent, une bonne façon de prédire si au-delà de ces fameuses trois années, il y a de l’espoir pour vous, est via ce que vous dites de l’être aimé: «ceux qui peuvent s’expliquer en détail en quoi l’un et l’autre sont merveilleux. Cette précision des informations est de bon augure pour la suite. Lors d’une expérience faite avec des couples formés depuis dix ans, on a demandé aux gens de décrire leurs partenaires. Les personnes satisfaites le voyaient toujours mieux qu’il n’était et que ses amis ne le jugeaient. Grâce aux échanges intellectuels, une modification du cerveau s’opère sur le long terme en faveur du partenaire.»
Alors, couples: think positive!
juste trois ans?j'ai du retard!
Maudite biologie
Cette sentence serait dictée par notre biologie: l’amour serait une pure réaction chimique qui ne passe pas l’épreuve du temps. Mais si vous tenez très fort à ce que votre Chéri le reste pour la vie, il vous faudra vous plier à des accommodements raisonnables (le terme doit vous être familier, n’est-ce pas . Mais qu’est-ce qui est raisonnable et qu’est-ce qui ne l’est pas? À vous de faire un Bouchard ou un Taylor de vous-même, et d’en juger! En ce qui nous concerne, nous allons sonder plus profondément les abîmes de l’amour, faire le tour de cette potence nommée «trois ans».
L’amour: mécanique purement génétique
Selon Mme Vincent, l’Homme a créé l’attachement amour simplement pour assurer la survie de ses gênes, pour maximiser les chances de survie de ses descendants. Dans cette jungle peuplée de prédateurs, le bébé ne pouvait survivre sans ses deux parents: un qui surveille, abrite, réchauffe, un autre qui pourvoit à la nourriture, chasse l’ennemi, etc. Il fallait être fait forts... et sans la touche magique de l’amour, les humanoïdes mâle et femelle ne se seraient pas trouvés assez merveilleux pour vivre ensemble et partager cette poutine quotidienne! Le sentiment amoureux est donc un puissant tour de passe-passe chimique pour maintenir la survie de l’humanité!
Une réaction chimique qui agit durant trois ans
Selon les recherches du Dre Vincent, l’amour a des répercussions sur l’activité de certaines zones du cerveau qui sont entre autres responsables de l’euphorie des débuts – des boost d’endorphine. Peu à peu, au bout de trois ans, l’effet se dissipe et le cerveau revient en mode normal. Le temps que cela prend à un enfant pour devenir «autonome»: se lever, marcher, prendre un fruit pour se nourrir, etc. À ce moment-là, les deux parents ne sont plus nécessaires à sa survie. C’est bête à en pleurer, je vous le concède. Mais c’est comme ça.
Et la tendresse, ******?!
Un coup l’euphorie de l’endorphine évaporée, certains couples surfent sur les «restants» chimiques de l’amour (pas très sexy, hein?): soit ceux de l’ocytocine, hormone responsable de l’attachement, de la tendresse, qui fait qu’on se colle sur le divan pour écouter un film, qu’on «placote» avec plaisir en prenant un repas, ou encore qu’on se bécote en petite cuillère avant de s’endormir. Les amoureux qui se sentent bien dans cet état peuvent le rester jusqu’à la fin de leur jour.
Le romantisme est mort, vive le romantisme?
L’amour à deux, cette notion de couple, est si fortement ancrée en nous qu’il nous pue pratiquement au nez de concevoir sa beauté comme n’étant que chimique. En notre for intérieur, toutes ces grandes histoires de passion amoureuses qui ont bercé notre enfance et notre adolescence doivent rester éternelles et jamais, au grand jamais, se solder par un «et au bout de trois ans, ils divorcèrent pour goûter à un nouveau buzz d’endorphine ailleurs, là où l’herbe est plus verte... (hé, hé, voyez-vous le joli double-sens?) En fait, ce qui serait plus réaliste, plus efficace que toutes nos larmes, c’est de se poser les bonnes questions quand viendra la date d’expiration de notre ticket pour l’amour. On se fera alors cette réflexion: mon high d’endorphine est terminé, est-ce que cette personne est mon ami (e )? Puis-je lui faire confiance? Partageons-nous les mêmes valeurs? Aspirons-nous aux mêmes idéaux? Sommes-nous bien ensemble? Selon Dre Vincent, une bonne façon de prédire si au-delà de ces fameuses trois années, il y a de l’espoir pour vous, est via ce que vous dites de l’être aimé: «ceux qui peuvent s’expliquer en détail en quoi l’un et l’autre sont merveilleux. Cette précision des informations est de bon augure pour la suite. Lors d’une expérience faite avec des couples formés depuis dix ans, on a demandé aux gens de décrire leurs partenaires. Les personnes satisfaites le voyaient toujours mieux qu’il n’était et que ses amis ne le jugeaient. Grâce aux échanges intellectuels, une modification du cerveau s’opère sur le long terme en faveur du partenaire.»
Alors, couples: think positive!
juste trois ans?j'ai du retard!

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