Barbie est un film américano-britannique co-écrit et réalisé par Greta Gerwig. Il est sorti en salle le 19 juillet de l'année en cour et a réalisé le meilleur démarrage de l'année 2023 aux USA et de tous les temps pour un film réalisé par une femme. Cependant, depuis sa sortie ce film suscite la polémique dans plusieurs pays.
Barbie aspire à un monde où ne règnent que la paix et l'amour, mais plusieurs pays ne le voient pas de cet angle. Sur les réseaux sociaux, il est attaqué et la réalisatrice est accusée de tous les torts. Au Liban, le ministre de la Culture avait annoncé, le 9 août, avoir demandé l'interdiction du film, invoquant une atteinte aux valeurs du pays et estimant que ce film faisait « la promotion de l'homosexualité ».
Pour ce ministre, Barbie fait « la promotion de l'homosexualité et du changement de sexe, soutient le rejet de la tutelle du père, mine et tourne en ridicule le rôle de la mère et remet en question la nécessité du mariage et de la formation d'une famille ».
À dire vrai, le rôle incarné par Ryan Gosling se moque du virilisme. La comédie de Greta Gerwig imagine un monde dirigé par les femmes, inversant les rôles de la société patriarcale. L'histoire se conclut par un message égalitaire et post-genre : cessons de nous penser comme des "Ken" ou des "Barbie", embrassons les individus que nous sommes réellement.
Le film Barbie ne passe pas dans les pays « conservateurs »
Ce message est donc mal reçu dans les pays conservateurs. D'ailleurs, Ayman Mhanna, le directeur exécutif de la Fondation Samir Kassir, association visant à « promouvoir la culture démocratique » au Liban et au Moyen-Orient réplique que les propos du ministre libanais de la Culture s'inscrivent dans le contexte d'une violente campagne homophobe lancée il y a quelques semaines par le chef du Hezbollah (parti d'obédience chiite) Hassan Nasrallah. Auparavant, un mouvement du même type avait été promu par des groupes chrétiens extrémistes. Il a accusé le ministre de statuer sans avoir vu le film
L'Algérie se joint à la liste des pays ayant interdit Barbie
En Algérie, ce film est diffusé depuis le 19 juillet. Cependant, cette diffusion devra s'arrêter. En effet, selon des sources médiatiques, le ministère de la Culture et des Arts a envoyé des directives aux salles qui projettent le film à Alger, Oran et Constantine pour le retirer « immédiatement » de leurs programmes.
Cette directive a également été envoyée au distributeur du film en Algérie, MD Ciné. Le motif de cette interdiction serait la même que celle invoquée par les autres pays « musulmans ».
Il faut dire qu'avant même cette interdiction, des voies se sont élevées pour demander l'interdiction de la projection du film. Une interdiction dénoncée par d'autres qui estiment que les griefs retenus contre le film ne sont que le fruit de l'imagination de certains cercle hostiles à l'art en général.
observalgerie
Barbie aspire à un monde où ne règnent que la paix et l'amour, mais plusieurs pays ne le voient pas de cet angle. Sur les réseaux sociaux, il est attaqué et la réalisatrice est accusée de tous les torts. Au Liban, le ministre de la Culture avait annoncé, le 9 août, avoir demandé l'interdiction du film, invoquant une atteinte aux valeurs du pays et estimant que ce film faisait « la promotion de l'homosexualité ».
Pour ce ministre, Barbie fait « la promotion de l'homosexualité et du changement de sexe, soutient le rejet de la tutelle du père, mine et tourne en ridicule le rôle de la mère et remet en question la nécessité du mariage et de la formation d'une famille ».
À dire vrai, le rôle incarné par Ryan Gosling se moque du virilisme. La comédie de Greta Gerwig imagine un monde dirigé par les femmes, inversant les rôles de la société patriarcale. L'histoire se conclut par un message égalitaire et post-genre : cessons de nous penser comme des "Ken" ou des "Barbie", embrassons les individus que nous sommes réellement.
Le film Barbie ne passe pas dans les pays « conservateurs »
Ce message est donc mal reçu dans les pays conservateurs. D'ailleurs, Ayman Mhanna, le directeur exécutif de la Fondation Samir Kassir, association visant à « promouvoir la culture démocratique » au Liban et au Moyen-Orient réplique que les propos du ministre libanais de la Culture s'inscrivent dans le contexte d'une violente campagne homophobe lancée il y a quelques semaines par le chef du Hezbollah (parti d'obédience chiite) Hassan Nasrallah. Auparavant, un mouvement du même type avait été promu par des groupes chrétiens extrémistes. Il a accusé le ministre de statuer sans avoir vu le film
L'Algérie se joint à la liste des pays ayant interdit Barbie
En Algérie, ce film est diffusé depuis le 19 juillet. Cependant, cette diffusion devra s'arrêter. En effet, selon des sources médiatiques, le ministère de la Culture et des Arts a envoyé des directives aux salles qui projettent le film à Alger, Oran et Constantine pour le retirer « immédiatement » de leurs programmes.
Cette directive a également été envoyée au distributeur du film en Algérie, MD Ciné. Le motif de cette interdiction serait la même que celle invoquée par les autres pays « musulmans ».
Il faut dire qu'avant même cette interdiction, des voies se sont élevées pour demander l'interdiction de la projection du film. Une interdiction dénoncée par d'autres qui estiment que les griefs retenus contre le film ne sont que le fruit de l'imagination de certains cercle hostiles à l'art en général.
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