Sur Twitter ce jeudi 13 juillet 2023, la députée EELV Sandrine Rousseau a expliqué qu'en Espagne, le mercure est monté à 60 degrés. Or, il s'agit de la température du sol, bouillant à cause de la forte vague de chaleur qui frappe le pays.
Le sol brûle en Espagne. L'été démarre seulement et pourtant les vagues de chaleur sont déjà très intenses et sévissent en Espagne, mais aussi en Grèce, en Italie et en Roumanie. Ce jeudi dans un tweet, Sandrine Rousseau s'est alarmée de la température de nos voisins européens : "Il fait 60 degrés en Espagne. 60 degrés". Si ces 60 degrés ne sortent pas de nulle part, ils ne correspondent pas tout à fait à la température extérieure...

Une Espagne teintée de noire
L'image satellite de l’observatoire européen Copernicus a été particulièrement partagée sur les réseaux sociaux : on y voit l'Espagne colorée en rouge et noir pour refléter la chaleur suffocante qu'il fait actuellement dans le pays.
Si les Espagnols étouffent, ils n'ont toutefois pas eu à vivre sous 60°C comme l'affirme la députée écologiste. C'est en fait la température du sol qui a dépassé les 60°C en Estrémadure, une région du sud-est du pays, précise Le Parisien.
"Cela correspond à la température ressentie en touchant la surface, elle est différente de la température de l’air (jusqu’à 43 °C le même jour)", explique notamment sur Twitter l’ingénieur Thibault Laconde.
De son côté, le docteur en agro-météorologie et Montpelliérain Serge Zaka a réagi au message de Sandrine Rousseau en mettant en garde ses abonnés. "Il manque des éléments importants de contexte", a-t-il regretté au sujet de ces 60 degrés. "Cette mesure, prise par satellite, donne une information de la température de la surface du sol. Elle peut être de 15-20°C supérieure à l'air suivant le type de sol et sa couleur. Il n'a jamais fait 60°C en Espagne !", a-t-il ajouté. Il a jugé au passage "insensé" de relayer de telles valeurs sans fournir davantage d'éléments d'explication.
midilibre . fr
Le sol brûle en Espagne. L'été démarre seulement et pourtant les vagues de chaleur sont déjà très intenses et sévissent en Espagne, mais aussi en Grèce, en Italie et en Roumanie. Ce jeudi dans un tweet, Sandrine Rousseau s'est alarmée de la température de nos voisins européens : "Il fait 60 degrés en Espagne. 60 degrés". Si ces 60 degrés ne sortent pas de nulle part, ils ne correspondent pas tout à fait à la température extérieure...
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L'image satellite de l’observatoire européen Copernicus a été particulièrement partagée sur les réseaux sociaux : on y voit l'Espagne colorée en rouge et noir pour refléter la chaleur suffocante qu'il fait actuellement dans le pays.
Si les Espagnols étouffent, ils n'ont toutefois pas eu à vivre sous 60°C comme l'affirme la députée écologiste. C'est en fait la température du sol qui a dépassé les 60°C en Estrémadure, une région du sud-est du pays, précise Le Parisien.
"Cela correspond à la température ressentie en touchant la surface, elle est différente de la température de l’air (jusqu’à 43 °C le même jour)", explique notamment sur Twitter l’ingénieur Thibault Laconde.
De son côté, le docteur en agro-météorologie et Montpelliérain Serge Zaka a réagi au message de Sandrine Rousseau en mettant en garde ses abonnés. "Il manque des éléments importants de contexte", a-t-il regretté au sujet de ces 60 degrés. "Cette mesure, prise par satellite, donne une information de la température de la surface du sol. Elle peut être de 15-20°C supérieure à l'air suivant le type de sol et sa couleur. Il n'a jamais fait 60°C en Espagne !", a-t-il ajouté. Il a jugé au passage "insensé" de relayer de telles valeurs sans fournir davantage d'éléments d'explication.
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